Le mufti de la République, cheikh Abdellatif Deriane, a exhorté, samedi, les forces politiques libanaises à «s'engager dans un dialogue, à faire des concessions mutuelles pour le bien du pays et à revitaliser l'État et ses institutions».
Le mufti s’est ainsi exprimé à l'occasion de la nouvelle année hégirienne, abordant «l'échec de l'élection d'un nouveau président de la République après deux ans de vacance». Dans ce cadre, il a mis en garde contre «l’inaction qui coûterait cher à la nation et à ses citoyens en termes de sécurité, de politique, d'économie, de société et de moralité».
Il a attribué cette responsabilité à ceux qui entravent l'élection présidentielle, les tenant pour redevables devant Dieu et le peuple libanais.
Le cheikh Deriane a remercié les pays arabes et les nations amies pour leur soutien concernant la présidentielle, soulignant que les dirigeants et les partis politiques libanais devaient poursuivre leurs efforts. Il a ajouté que la persistance des différends et des positions rigides provoqueraient l'effondrement de la nation.
Le mufti a également fustigé ceux qui sapent la sécurité nationale et sociale en répandant des mensonges pour semer la discorde au sein du peuple libanais. Il a noté que les problèmes du Liban sont plus importants aujourd'hui que pendant la guerre de 2006, «avec moins de solidarité».
«Cependant, il existe toujours une sympathie pour le Liban, comme en témoignent les visites arabes et internationales. Cette réalité appelle à une solidarité intérieure effective, pour mettre fin à la guerre, pour élire un président et pour éradiquer la division que nous constatons dans l'opinion publique», a-t-il martelé.
Par ailleurs, le cheikh Deriane a condamné les actions d'Israël au Liban-Sud et dans d'autres régions, les qualifiant de crimes de guerre contre l'ensemble des institutions libanaises. Il a, à cet égard, salué la résistance du peuple libanais face à l'agression quotidienne et aux violations de la résolution 1701, qui ont prouvé les erreurs de calcul d'Israël en matière de cohésion nationale.
«L'unité nationale était et restera la base fondamentale de la résistance à l'occupation et à l'agression israélienne», a-t-il conclu.
Le mufti s’est ainsi exprimé à l'occasion de la nouvelle année hégirienne, abordant «l'échec de l'élection d'un nouveau président de la République après deux ans de vacance». Dans ce cadre, il a mis en garde contre «l’inaction qui coûterait cher à la nation et à ses citoyens en termes de sécurité, de politique, d'économie, de société et de moralité».
Il a attribué cette responsabilité à ceux qui entravent l'élection présidentielle, les tenant pour redevables devant Dieu et le peuple libanais.
Le cheikh Deriane a remercié les pays arabes et les nations amies pour leur soutien concernant la présidentielle, soulignant que les dirigeants et les partis politiques libanais devaient poursuivre leurs efforts. Il a ajouté que la persistance des différends et des positions rigides provoqueraient l'effondrement de la nation.
Le mufti a également fustigé ceux qui sapent la sécurité nationale et sociale en répandant des mensonges pour semer la discorde au sein du peuple libanais. Il a noté que les problèmes du Liban sont plus importants aujourd'hui que pendant la guerre de 2006, «avec moins de solidarité».
«Cependant, il existe toujours une sympathie pour le Liban, comme en témoignent les visites arabes et internationales. Cette réalité appelle à une solidarité intérieure effective, pour mettre fin à la guerre, pour élire un président et pour éradiquer la division que nous constatons dans l'opinion publique», a-t-il martelé.
Par ailleurs, le cheikh Deriane a condamné les actions d'Israël au Liban-Sud et dans d'autres régions, les qualifiant de crimes de guerre contre l'ensemble des institutions libanaises. Il a, à cet égard, salué la résistance du peuple libanais face à l'agression quotidienne et aux violations de la résolution 1701, qui ont prouvé les erreurs de calcul d'Israël en matière de cohésion nationale.
«L'unité nationale était et restera la base fondamentale de la résistance à l'occupation et à l'agression israélienne», a-t-il conclu.
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