©(Claudia Greco/POOL/AFP)
Le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, s'est dit samedi «impatient» de mettre en œuvre le changement promis au Royaume-Uni, faisant de la croissance économique la «mission numéro un» de son gouvernement.
Sans perdre de temps, pour son premier jour plein au pouvoir, le travailliste Keir Starmer a réuni samedi matin ses principaux ministres avant de tenir une conférence de presse depuis le 10, Downing Street.
Il y a notamment confirmé son intention d'abandonner le projet très controversé du précédent gouvernement conservateur d'expulser des migrants au Rwanda.
Ce projet «était mort et enterré avant même de commencer. Il n'a jamais été dissuasif (...), je ne suis pas prêt à continuer avec des mesures gadget», a déclaré Keir Starmer.
Vendredi, cet ancien avocat de 61 ans, spécialisé dans la défense des droits humains, a été officiellement chargé par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement, entérinant le tournant politique survenu après que les électeurs ont chassé les conservateurs restés 14 années à la tête du pays.
«Je suis impatient de mettre en œuvre le changement et je pense, et j'espère, que ce que vous avez déjà pu voir démontre cela», a-t-il déclaré aux journalistes lors de sa conférence de presse.
Les défis sont nombreux, avec une économie à la peine, des services publics en grande difficulté ou encore les répercussions toujours importantes de la crise du coût de la vie.
«Nous avons énormément de travail à faire, donc, maintenant, mettons-nous au travail», avait-il affirmé un peu plus tôt à son gouvernement, lors de son premier Conseil des ministres.
Parmi ses premières actions en tant que Premier ministre, il a annoncé qu'il se rendrait dès dimanche dans les trois autres nations du Royaume-Uni: l'Écosse – où le Labour a repris de nombreux sièges aux indépendantistes lors du scrutin – le Pays de Galles et l'Irlande du Nord.
«La politique qui s'intéresse aux intérêts personnels est la politique d'hier», a-t-il lancé, promettant un gouvernement avec le sens du «service pour chacun, qu'il ait voté pour nous ou non», après les scandales ayant émaillé les derniers gouvernements conservateurs.
«Nous allons devoir prendre des décisions difficiles, et les prendre rapidement, et nous le ferons», a-t-il insisté.
À l'issue des élections de jeudi, le Labour a remporté une très large majorité, avec 412 des 650 sièges de la Chambre des communes, un score proche de celui, historique, de Tony Blair en 1997.
Pendant la campagne, celui qui est entré en politique il y a seulement neuf ans a promis le retour de la «stabilité» et du «sérieux», avec une gestion rigoureuse des dépenses publiques.
Avec AFP
Sans perdre de temps, pour son premier jour plein au pouvoir, le travailliste Keir Starmer a réuni samedi matin ses principaux ministres avant de tenir une conférence de presse depuis le 10, Downing Street.
Il y a notamment confirmé son intention d'abandonner le projet très controversé du précédent gouvernement conservateur d'expulser des migrants au Rwanda.
Ce projet «était mort et enterré avant même de commencer. Il n'a jamais été dissuasif (...), je ne suis pas prêt à continuer avec des mesures gadget», a déclaré Keir Starmer.
Vendredi, cet ancien avocat de 61 ans, spécialisé dans la défense des droits humains, a été officiellement chargé par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement, entérinant le tournant politique survenu après que les électeurs ont chassé les conservateurs restés 14 années à la tête du pays.
«Je suis impatient de mettre en œuvre le changement et je pense, et j'espère, que ce que vous avez déjà pu voir démontre cela», a-t-il déclaré aux journalistes lors de sa conférence de presse.
Les défis sont nombreux, avec une économie à la peine, des services publics en grande difficulté ou encore les répercussions toujours importantes de la crise du coût de la vie.
«Nous avons énormément de travail à faire, donc, maintenant, mettons-nous au travail», avait-il affirmé un peu plus tôt à son gouvernement, lors de son premier Conseil des ministres.
Parmi ses premières actions en tant que Premier ministre, il a annoncé qu'il se rendrait dès dimanche dans les trois autres nations du Royaume-Uni: l'Écosse – où le Labour a repris de nombreux sièges aux indépendantistes lors du scrutin – le Pays de Galles et l'Irlande du Nord.
«La politique qui s'intéresse aux intérêts personnels est la politique d'hier», a-t-il lancé, promettant un gouvernement avec le sens du «service pour chacun, qu'il ait voté pour nous ou non», après les scandales ayant émaillé les derniers gouvernements conservateurs.
«Nous allons devoir prendre des décisions difficiles, et les prendre rapidement, et nous le ferons», a-t-il insisté.
À l'issue des élections de jeudi, le Labour a remporté une très large majorité, avec 412 des 650 sièges de la Chambre des communes, un score proche de celui, historique, de Tony Blair en 1997.
Pendant la campagne, celui qui est entré en politique il y a seulement neuf ans a promis le retour de la «stabilité» et du «sérieux», avec une gestion rigoureuse des dépenses publiques.
Avec AFP
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