©(Omar AL-QATTAA/AFP)
L'armée israélienne a mené samedi de nouvelles frappes meurtrières dans la bande de Gaza dévastée et assiégée.
Ces dernières 48 heures, au moins 87 personnes ont péri dans la petite bande de terre, où sont assiégées par Israël quelque 2,4 millions de personnes dans des conditions jugées «désastreuses» par l'ONU. L'eau et la nourriture y manquent, 80% de la population est déplacée et plusieurs personnes, dont des enfants, sont mortes de malnutrition, d'après les Nations unies.
Samedi, des secouristes ont fait état de 10 morts, dont trois journalistes locaux, dans une frappe aérienne contre une maison dans le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. Un quatrième journaliste a été tué à Gaza-ville (nord), selon le bureau de presse de Gaza.
«Nous dormions quand soudain une frappe a touché notre maison. Les gravats sont tombés sur nous», raconte Mohammad Abou Marahil, après l'attaque à Nousseirat où des secouristes aidés d'habitants ont retiré des corps des décombres.
Les combats se sont en outre poursuivis à Choujaïya, un quartier est de Gaza-ville (nord), où les soldats mènent une opération terrestre appuyée par l'aviation depuis le 27 juin.
L'armée a affirmé que «des membres terroristes du Hamas ont été éliminés lors de combats» à Choujaïya et fait état de «la destruction d'armes et d'infrastructures», dont des tunnels, accusant «l'ennemi de chercher à rétablir une base» dans le quartier.
Les soldats mènent aussi des combats à Rafah (sud) où, selon l'armée, «des cellules terroristes ont été éliminées», «plusieurs tunnels détruits et des armes saisies» avec l'aide de l'aviation.
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a affirmé que deux de ses employés avaient été tués à Al-Bureij (centre), sans autre précision.
Alors que la guerre à Gaza entre dimanche dans son 10ᵉ mois, les efforts diplomatiques ont été relancés en vue d'un cessez-le-feu et d'une libération des otages retenus à Gaza. Israël a ainsi annoncé l'envoi la semaine prochaine d'une délégation pour poursuivre les pourparlers avec les médiateurs qataris.
Avec AFP
Ces dernières 48 heures, au moins 87 personnes ont péri dans la petite bande de terre, où sont assiégées par Israël quelque 2,4 millions de personnes dans des conditions jugées «désastreuses» par l'ONU. L'eau et la nourriture y manquent, 80% de la population est déplacée et plusieurs personnes, dont des enfants, sont mortes de malnutrition, d'après les Nations unies.
Samedi, des secouristes ont fait état de 10 morts, dont trois journalistes locaux, dans une frappe aérienne contre une maison dans le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. Un quatrième journaliste a été tué à Gaza-ville (nord), selon le bureau de presse de Gaza.
«Les gravats sont tombés sur nous»
«Nous dormions quand soudain une frappe a touché notre maison. Les gravats sont tombés sur nous», raconte Mohammad Abou Marahil, après l'attaque à Nousseirat où des secouristes aidés d'habitants ont retiré des corps des décombres.
Les combats se sont en outre poursuivis à Choujaïya, un quartier est de Gaza-ville (nord), où les soldats mènent une opération terrestre appuyée par l'aviation depuis le 27 juin.
L'armée a affirmé que «des membres terroristes du Hamas ont été éliminés lors de combats» à Choujaïya et fait état de «la destruction d'armes et d'infrastructures», dont des tunnels, accusant «l'ennemi de chercher à rétablir une base» dans le quartier.
Les soldats mènent aussi des combats à Rafah (sud) où, selon l'armée, «des cellules terroristes ont été éliminées», «plusieurs tunnels détruits et des armes saisies» avec l'aide de l'aviation.
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a affirmé que deux de ses employés avaient été tués à Al-Bureij (centre), sans autre précision.
Alors que la guerre à Gaza entre dimanche dans son 10ᵉ mois, les efforts diplomatiques ont été relancés en vue d'un cessez-le-feu et d'une libération des otages retenus à Gaza. Israël a ainsi annoncé l'envoi la semaine prochaine d'une délégation pour poursuivre les pourparlers avec les médiateurs qataris.
Avec AFP
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