©Le président américain Joe Biden prononce le discours sur l'état de l'Union dans la Chambre du Capitole à Washington, DC, le 7 mars 2024. (Photo par SHAWN THEW / POOL / AFP)
Alors que le président américain Joe Biden réitère, au risque de paraître dans le déni, qu'il est plus apte à gouverner que son rival Donald Trump, le front démocrate se lézarde. L'âge du président suscite des inquiétudes.
Joe Biden a battu le pavé dimanche cherchant à rassurer les électeurs américains, alors que plusieurs élus démocrates de haut rang ont joint leurs voix aux appels à ce qu'il renonce à sa candidature à un second mandat à la Maison Blanche.
Le président américain de 81 ans n'en finit pas de subir les retombées de son débat désastreux face à Donald Trump, le 27 juin. Il doit affronter une fronde croissante d'élus démocrates qui doutent à présent de sa capacité à battre son adversaire républicain en novembre.
Plusieurs d'entre eux, dont l'influent parlementaire de New York Jerrold Nadler, estiment qu'il est temps pour lui de jeter l'éponge, message qu'ils ont transmis lors d'une réunion (virtuelle) de crise du leadership démocrate à la Chambre des représentants, ont rapporté plusieurs médias américains dimanche après-midi.
Dans un étrange concours de circonstances, Joe Biden assurait à peu près au même moment qu'il avait, au contraire, le soutien des démocrates.
« Oui », a-t-il crié aux journalistes du pool de presse qui accompagne le président américain dans tous ses déplacements, lorsqu'ils lui ont demandé s'il bénéficiait toujours de cet appui.
Mais le front se lézarde clairement.
« Il n'y a qu'une seule raison pour laquelle la course entre Trump et Biden est serrée, et c'est l'âge du président », a affirmé l'élu démocrate Adam Schiff sur la chaîne NBC, vantant aussi les qualités de la vice-présidente Kamala Harris, potentielle voie de secours.
Tous les sondages font part d'une réelle inquiétude à ce sujet dans l'électorat démocrate, alors que Joe Biden, s'il était élu, aurait 86 ans à la fin d'un second mandat.
Les médias américains ont rapporté dimanche que les tentatives du sénateur Mark Warner de réunir ses collègues démocrates pour faire face à la crise en interne ont échoué, et que les parlementaires devraient plutôt se réunir mardi dans le cadre de leur réunion habituelle.
« Je pense que le président doit en faire plus », notamment lors de rencontres sans prompteur, a relevé pour sa part le sénateur démocrate Chris Murphy.
« Le temps presse. Cette semaine sera vraiment importante et vitale pour le pays et pour le président », a déclaré ce proche du président sur CNN.
Pour Joe Biden, l'équation est simple, au risque de paraître dans le déni. Il juge que personne d'autre que lui n'est « plus qualifié » pour battre Donald Trump, même si les sondages le placent en nette difficulté face à son adversaire républicain.
Pendant ce temps, Donald Trump, resté inhabituellement discret ces derniers jours, se délecte des déchirements parmi les démocrates sur son réseau Truth Social.
L'équipe de campagne de Joe Biden est déterminée, malgré tout, à aller de l'avant alors que le président Biden jure qu'il ne lâchera rien, sauf si le « Seigneur » devait le lui demander.
Elle a dévoilé un intense plan de bataille pour le mois de juillet prévoyant une avalanche de spots télévisés et des déplacements dans tous les États clés à partir de la mi-juillet, au moment de la convention républicaine (15-18 juillet).
La semaine s'annonce ardue pour Joe Biden, qui doit participer à une intense séquence internationale en accueillant de mardi à jeudi un sommet des dirigeants de l'Otan.
Il devra là aussi s'atteler à rassurer les alliés, alors que nombre de pays européens redoutent une victoire de Donald Trump en novembre, lui qui entretient le flou sur le soutien américain à l'alliance militaire occidentale.
Avec AFP
Joe Biden a battu le pavé dimanche cherchant à rassurer les électeurs américains, alors que plusieurs élus démocrates de haut rang ont joint leurs voix aux appels à ce qu'il renonce à sa candidature à un second mandat à la Maison Blanche.
Le président américain de 81 ans n'en finit pas de subir les retombées de son débat désastreux face à Donald Trump, le 27 juin. Il doit affronter une fronde croissante d'élus démocrates qui doutent à présent de sa capacité à battre son adversaire républicain en novembre.
Plusieurs d'entre eux, dont l'influent parlementaire de New York Jerrold Nadler, estiment qu'il est temps pour lui de jeter l'éponge, message qu'ils ont transmis lors d'une réunion (virtuelle) de crise du leadership démocrate à la Chambre des représentants, ont rapporté plusieurs médias américains dimanche après-midi.
Dans un étrange concours de circonstances, Joe Biden assurait à peu près au même moment qu'il avait, au contraire, le soutien des démocrates.
« Oui », a-t-il crié aux journalistes du pool de presse qui accompagne le président américain dans tous ses déplacements, lorsqu'ils lui ont demandé s'il bénéficiait toujours de cet appui.
Mais le front se lézarde clairement.
« Il n'y a qu'une seule raison pour laquelle la course entre Trump et Biden est serrée, et c'est l'âge du président », a affirmé l'élu démocrate Adam Schiff sur la chaîne NBC, vantant aussi les qualités de la vice-présidente Kamala Harris, potentielle voie de secours.
Tous les sondages font part d'une réelle inquiétude à ce sujet dans l'électorat démocrate, alors que Joe Biden, s'il était élu, aurait 86 ans à la fin d'un second mandat.
Les médias américains ont rapporté dimanche que les tentatives du sénateur Mark Warner de réunir ses collègues démocrates pour faire face à la crise en interne ont échoué, et que les parlementaires devraient plutôt se réunir mardi dans le cadre de leur réunion habituelle.
« Je pense que le président doit en faire plus », notamment lors de rencontres sans prompteur, a relevé pour sa part le sénateur démocrate Chris Murphy.
« Le temps presse. Cette semaine sera vraiment importante et vitale pour le pays et pour le président », a déclaré ce proche du président sur CNN.
Sommet de l'Otan
Pour Joe Biden, l'équation est simple, au risque de paraître dans le déni. Il juge que personne d'autre que lui n'est « plus qualifié » pour battre Donald Trump, même si les sondages le placent en nette difficulté face à son adversaire républicain.
Pendant ce temps, Donald Trump, resté inhabituellement discret ces derniers jours, se délecte des déchirements parmi les démocrates sur son réseau Truth Social.
L'équipe de campagne de Joe Biden est déterminée, malgré tout, à aller de l'avant alors que le président Biden jure qu'il ne lâchera rien, sauf si le « Seigneur » devait le lui demander.
Elle a dévoilé un intense plan de bataille pour le mois de juillet prévoyant une avalanche de spots télévisés et des déplacements dans tous les États clés à partir de la mi-juillet, au moment de la convention républicaine (15-18 juillet).
La semaine s'annonce ardue pour Joe Biden, qui doit participer à une intense séquence internationale en accueillant de mardi à jeudi un sommet des dirigeants de l'Otan.
Il devra là aussi s'atteler à rassurer les alliés, alors que nombre de pays européens redoutent une victoire de Donald Trump en novembre, lui qui entretient le flou sur le soutien américain à l'alliance militaire occidentale.
Avec AFP
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