©La déception des joueurs de l'équipe de France après sa défaite devant l'Espagne à Munich mardi. Franck Fife/AFP
La France de Kylian Mbappé s'est fait renverser mardi par la furia et la vista de l'Espagne (2-1), attraction de l'Euro-2024 attendue en favorite de la finale, dimanche, contre l'Angleterre ou les Pays-Bas.
L'équipe de Didier Deschamps ne disputera pas une quatrième finale en cinq tournois consécutifs, la faute à une "Roja" au jeu brillant et aux nerfs solides.
"On était en retard, on a manqué de jus, de fraîcheur (...) On a eu du déchet technique", a analysé le sélectionneur au micro de beIN Sports.
Tout a pourtant bien commencé à Munich pour les Bleus, lancés sur une tête de Randal Kolo Muani (12e, 0-1). Mais leur adversaire a repris les commandes sur une merveille de Lamine Yamal (21e) puis une frappe de Dani Olmo (25e) contrée par Jules Koundé.
Sortir du tournoi continental laissera des regrets aux Français, bien plus séduisants en demi-finale qu'ils ne l'avaient été lors des cinq matches précédents.
Leur défense, fermée à double tour jusqu'ici, a volé en éclats en l'espace de quatre minutes et cette porosité a mis fin à leurs espoirs de finale, et de titre, trois ans après l'élimination précoce en huitièmes.
Au coup d'envoi, Deschamps avait choisi de laisser sur le banc son créateur fétiche, Antoine Griezmann, en méforme persistante depuis le début du tournoi.
Le joueur de l'Atlético Madrid a été remplacé numériquement par Ousmane Dembélé, aligné sur le côté droit de l'attaque avec Kylian Mbappé à gauche et Kolo Muani au centre.
Les trois attaquants ont tous participé à l'ouverture du score: ballon décalé à gauche par Dembélé, centre parfait de Mbappé et tête de Kolo Muani.
Le premier but marqué par les Bleus dans le jeu, après des "contre-son-camp" et un pénalty, a été vite enterré sous les coups de boutoir rapprochés de l'Espagne.
Yamal, le prodige du FC Barcelone, a décoché une frappe sèche du pied gauche hors de portée de Mike Maignan, pour recoller au score et devenir, à 16 ans et 362 jours, le plus jeune joueur à marquer dans un championnat d'Europe.
Quelques minutes plus tard, Dani Olmo a remis le couvert d'une frappe croisée du droit, repoussée dans ses propres filets par Koundé.
Deux victimes de gros calibre
Photo AFP
L'Espagne fait chuter les vice-champions du monde français après avoir décroché le scalp de l'Allemagne, le pays hôte, en quarts de finale (2-1 a.p.), ce qui situe son niveau et ses ambitions.
"Je veux gagner, gagner ! C'est un bonheur de fêter mon anniversaire ici en Allemagne (il aura 17 ans le 13 juillet, ndlr) et d'être avec l'équipe", a savouré Yamal.
L'armada guidée par Luis de la Fuente connaîtra l'identité de son adversaire en finale, dimanche à Berlin, à l'issue de l'autre demie disputée mercredi (22h00, Beyrouth) à Dortmund entre l'Angleterre de Harry Kane et les Pays-Bas de Virgil van Dijk.
La sélection des "Three Lions" s'est tenue bien éloignée pour l'heure des immenses attentes placées en elle au royaume du football, sevré de titres depuis la Coupe du monde remportée en 1966 à domicile.
"L'une de nos forces au cours des sept ou huit dernières années a été d'avoir moins de peur, moins d'inhibition. Mais je pense qu'au début de ce tournoi, les attentes étaient très lourdes", a déclaré Gareth Southgate.
Son équipe a réalisé un premier tour sans éclat avant de connaître les frissons de l'élimination contre la Slovaquie (2-1 ap) et la Suisse (1-1, 5-3 tab).
Même sans bien jouer, ni se créer beaucoup d'occasions, elle se retrouve dans le dernier carré d'une grande compétition pour la fois en quatre tournois, après le Mondial-2018 et l'Euro-2021.
Pour rejouer une finale, trois ans après celle perdue contre l'Italie aux tirs au but à Wembley, il faudra se débarrasser de Néerlandais en confiance, portés par la vague orange de leurs nombreux supporters.
Sur le terrain, il y aura des retrouvailles et de belles batailles, comme celle entre Kyle Walker et Cody Gakpo, ou celle entre Bukayo Saka et Nathan Aké. Cela promet.
Avec AFP
L'équipe de Didier Deschamps ne disputera pas une quatrième finale en cinq tournois consécutifs, la faute à une "Roja" au jeu brillant et aux nerfs solides.
"On était en retard, on a manqué de jus, de fraîcheur (...) On a eu du déchet technique", a analysé le sélectionneur au micro de beIN Sports.
Tout a pourtant bien commencé à Munich pour les Bleus, lancés sur une tête de Randal Kolo Muani (12e, 0-1). Mais leur adversaire a repris les commandes sur une merveille de Lamine Yamal (21e) puis une frappe de Dani Olmo (25e) contrée par Jules Koundé.
Sortir du tournoi continental laissera des regrets aux Français, bien plus séduisants en demi-finale qu'ils ne l'avaient été lors des cinq matches précédents.
Leur défense, fermée à double tour jusqu'ici, a volé en éclats en l'espace de quatre minutes et cette porosité a mis fin à leurs espoirs de finale, et de titre, trois ans après l'élimination précoce en huitièmes.
Au coup d'envoi, Deschamps avait choisi de laisser sur le banc son créateur fétiche, Antoine Griezmann, en méforme persistante depuis le début du tournoi.
Le joueur de l'Atlético Madrid a été remplacé numériquement par Ousmane Dembélé, aligné sur le côté droit de l'attaque avec Kylian Mbappé à gauche et Kolo Muani au centre.
Les trois attaquants ont tous participé à l'ouverture du score: ballon décalé à gauche par Dembélé, centre parfait de Mbappé et tête de Kolo Muani.
Le premier but marqué par les Bleus dans le jeu, après des "contre-son-camp" et un pénalty, a été vite enterré sous les coups de boutoir rapprochés de l'Espagne.
Yamal, le prodige du FC Barcelone, a décoché une frappe sèche du pied gauche hors de portée de Mike Maignan, pour recoller au score et devenir, à 16 ans et 362 jours, le plus jeune joueur à marquer dans un championnat d'Europe.
Quelques minutes plus tard, Dani Olmo a remis le couvert d'une frappe croisée du droit, repoussée dans ses propres filets par Koundé.
Deux victimes de gros calibre
Photo AFP
L'Espagne fait chuter les vice-champions du monde français après avoir décroché le scalp de l'Allemagne, le pays hôte, en quarts de finale (2-1 a.p.), ce qui situe son niveau et ses ambitions.
"Je veux gagner, gagner ! C'est un bonheur de fêter mon anniversaire ici en Allemagne (il aura 17 ans le 13 juillet, ndlr) et d'être avec l'équipe", a savouré Yamal.
L'armada guidée par Luis de la Fuente connaîtra l'identité de son adversaire en finale, dimanche à Berlin, à l'issue de l'autre demie disputée mercredi (22h00, Beyrouth) à Dortmund entre l'Angleterre de Harry Kane et les Pays-Bas de Virgil van Dijk.
La sélection des "Three Lions" s'est tenue bien éloignée pour l'heure des immenses attentes placées en elle au royaume du football, sevré de titres depuis la Coupe du monde remportée en 1966 à domicile.
"L'une de nos forces au cours des sept ou huit dernières années a été d'avoir moins de peur, moins d'inhibition. Mais je pense qu'au début de ce tournoi, les attentes étaient très lourdes", a déclaré Gareth Southgate.
Son équipe a réalisé un premier tour sans éclat avant de connaître les frissons de l'élimination contre la Slovaquie (2-1 ap) et la Suisse (1-1, 5-3 tab).
Même sans bien jouer, ni se créer beaucoup d'occasions, elle se retrouve dans le dernier carré d'une grande compétition pour la fois en quatre tournois, après le Mondial-2018 et l'Euro-2021.
Pour rejouer une finale, trois ans après celle perdue contre l'Italie aux tirs au but à Wembley, il faudra se débarrasser de Néerlandais en confiance, portés par la vague orange de leurs nombreux supporters.
Sur le terrain, il y aura des retrouvailles et de belles batailles, comme celle entre Kyle Walker et Cody Gakpo, ou celle entre Bukayo Saka et Nathan Aké. Cela promet.
Avec AFP
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