Mise en circulation des bus à Beyrouth
Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, a lancé, lors d'une conférence de presse, mercredi, le plan d'exploitation des 96 bus de transport en commun, incluant leurs itinéraires spécifiques à Beyrouth d'abord, et successivement dans le reste des régions du pays, d'ici le mois de septembre.

Après avoir inspecté un certain nombre de véhicules et pris connaissance de leurs spécifications et de leurs plans d'exploitation, M. Hamiyé a indiqué que l'État libanais dispose de 96 bus. Il a souligné que par l'intermédiaire de l'Autorité des chemins de fer et des transports publics, il cherche à assurer des chauffeurs pour ces bus et à garantir leur exploitation et leur entretien. Cependant, il a regretté que le salaire maximal des 27 chauffeurs restants soit limité à 2,5 millions de livres.


Il a souligné qu'à ce jour, «il s'agit du premier modèle concret et réaliste de partenariat entre les secteurs public et privé, où l'État libanais est le superviseur et l'organisateur, tandis que le secteur privé en est l'opérateur» rappelant que «les bus appartiennent à l'État et sont exploités par le secteur privé».

Les véhicules sont équipés de technologies avancées en matière de sécurité et de communication, comprenant des caméras orientées vers le conducteur et les passagers, un système GPS pour la localisation, ainsi qu'un centre de contrôle centralisé pour surveiller l'ensemble du réseau. De plus, une application permet aux utilisateurs de connaître les horaires de départ et d'arrivée des bus, et les paiements s'effectuent électroniquement via une carte magnétique prépayée.
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