Le ministre sortant de l'Éducation, Abbas Halabi, a déclaré que les résultats des examens officiels du baccalauréat libanais seront bientôt annoncés, les corrections ayant repris normalement dans tous les centres. Rappelons que celles-ci avaient été suspendues mercredi dans les centres du nord, de Saïda et de Baalbeck, en raison des incertitudes concernant la rémunération des enseignants pour la correction et la surveillance.
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Dans une interview accordée jeudi à la chaîne locale MTV, M. Halabi a salué les efforts et l’engagement de tous les enseignants et correcteurs du secteur public, se félicitant du bon déroulement des examens officiels malgré un contexte sécuritaire tendu.
Université libanaise
À l’heure où l’Université libanaise (UL) est confrontée à des difficultés exacerbées par la crise économique et financière débutée en 2019, M. Halabi a abordé trois points essentiels: le budget de l’université, la création d’un conseil d’université et la situation des enseignants vacataires et contractuels.
Selon les informations avancées par MTV, le budget de l’UL, qui accueille 40% des étudiants au Liban, est passé de 240 millions de dollars en 2019 à 26 millions de dollars en 2023, alors que le besoin réel de l’institution est estimé à 75 millions de dollars. Commentant ces chiffres, M. Halabi a précisé que pour l’année 2024, les fonds alloués s'élèvent à 55 millions de dollars, contre 80 millions de dollars prévus pour 2025. Pour combler cet écart, «un plan nécessitant des moyens de financement dépendant des capacités du gouvernement a été élaboré», a indiqué le ministre sortant. Il a précisé que ce plan vise notamment à transformer l’UL en «une université axée sur la production, plutôt que sur la recherche uniquement».
Quant à la nomination des doyens et à la formation du conseil d’université nécessitant une décision gouvernementale, M. Halabi a rappelé avoir présenté ce dossier à plusieurs reprises au Conseil des ministres, qui ne l’a toujours pas examiné en raison de considérations politiques et confessionnelles.
Concernant les enseignants contractuels rémunérés à l’heure et qui demandent à être reconnus comme vacataires à temps plein, M. Halabi a affirmé avoir soumis ce dossier à plusieurs reprises à l'ordre du jour du Conseil des ministres, en vain. «Aujourd’hui, un projet a été soigneusement élaboré en concertation avec le recteur de l’université, Bassam Badran. Il tient compte de cinq critères essentiels: le besoin de l’université, la compétence des enseignants, leur expérience, leur ancienneté et l’équilibre confessionnel», a souligné le ministre sortant. Il a ajouté: «Ce projet, que je ne présenterai pas au gouvernement avant d’avoir préparé le terrain, concerne entre 1200 et 1250 professeurs, composés de 55% de musulmans et 45% de chrétiens». Il convient de souligner que l’UL compte actuellement, toujours selon les données de MTV, 1650 professeurs vacataires et 2500 professeurs contractuels rémunérés à l’heure, qui réclament un changement de statut avant le début de l’année académique.
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Université libanaise
À l’heure où l’Université libanaise (UL) est confrontée à des difficultés exacerbées par la crise économique et financière débutée en 2019, M. Halabi a abordé trois points essentiels: le budget de l’université, la création d’un conseil d’université et la situation des enseignants vacataires et contractuels.
Selon les informations avancées par MTV, le budget de l’UL, qui accueille 40% des étudiants au Liban, est passé de 240 millions de dollars en 2019 à 26 millions de dollars en 2023, alors que le besoin réel de l’institution est estimé à 75 millions de dollars. Commentant ces chiffres, M. Halabi a précisé que pour l’année 2024, les fonds alloués s'élèvent à 55 millions de dollars, contre 80 millions de dollars prévus pour 2025. Pour combler cet écart, «un plan nécessitant des moyens de financement dépendant des capacités du gouvernement a été élaboré», a indiqué le ministre sortant. Il a précisé que ce plan vise notamment à transformer l’UL en «une université axée sur la production, plutôt que sur la recherche uniquement».
Quant à la nomination des doyens et à la formation du conseil d’université nécessitant une décision gouvernementale, M. Halabi a rappelé avoir présenté ce dossier à plusieurs reprises au Conseil des ministres, qui ne l’a toujours pas examiné en raison de considérations politiques et confessionnelles.
Concernant les enseignants contractuels rémunérés à l’heure et qui demandent à être reconnus comme vacataires à temps plein, M. Halabi a affirmé avoir soumis ce dossier à plusieurs reprises à l'ordre du jour du Conseil des ministres, en vain. «Aujourd’hui, un projet a été soigneusement élaboré en concertation avec le recteur de l’université, Bassam Badran. Il tient compte de cinq critères essentiels: le besoin de l’université, la compétence des enseignants, leur expérience, leur ancienneté et l’équilibre confessionnel», a souligné le ministre sortant. Il a ajouté: «Ce projet, que je ne présenterai pas au gouvernement avant d’avoir préparé le terrain, concerne entre 1200 et 1250 professeurs, composés de 55% de musulmans et 45% de chrétiens». Il convient de souligner que l’UL compte actuellement, toujours selon les données de MTV, 1650 professeurs vacataires et 2500 professeurs contractuels rémunérés à l’heure, qui réclament un changement de statut avant le début de l’année académique.
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