©(Giuseppe Cacace/ AFP)
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé samedi la fin imminente de l'opération «griffe-verrou» des forces armées turques contre les Kurdes du PKK, dans le nord de l'Irak et de la Syrie.
«Nous compléterons très bientôt le verrouillage de la zone d'opération dans le nord de l'Irak», a déclaré le chef de l'État, affirmant que «des coups sérieux ont été portés à l'organisation terroriste» du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).
«Nous finaliserons les points manquants de la ceinture de sécurité le long de notre frontière sud en Syrie», a-t-il également annoncé. «Nous sommes déterminés à éliminer toute structure susceptible de constituer une menace pour notre pays le long des frontières avec l'Irak et la Syrie.»
La Turquie a lancé l'opération «griffe-verrou» en avril 2022 pour sécuriser sa frontière avec le nord de l'Irak, d'où elle accusait le PKK de lancer des attaques contre le territoire turc.
«L'organisation séparatiste est devenue incapable d'agir à l'intérieur de nos frontières. En Irak et en Syrie, elle est complètement piégée», a poursuivi M. Erdogan, qui s'exprimait devant les jeunes diplômés de l'Académie militaire à Istanbul.
«Nous sommes partout sur leur dos, avec nos soldats, nos policiers, nos gendarmes et nos agents de renseignement», a-t-il ajouté.
Dans une interview au média Politico, le ministre de la Défense turc Yasar Guler avait réitéré cette semaine «la détermination» de son pays à créer un «corridor de sécurité le long des frontières avec l'Irak et la Syrie pour débarrasser la région des terroristes».
En lutte armée contre les autorités turques depuis 1984, le PKK est classé «terroriste» par Ankara et ses alliés occidentaux, dont les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le ministère turc de la Défense a d'ailleurs annoncé vendredi qu'un soldat a été tué et un autre blessé dans «l'explosion d'un engin artisanal» dans le nord de l'Irak, accusant le PKK.
De son côté, l'Irak a dénoncé cette semaine de nouvelles incursions de l'armée turque sur son territoire au Kurdistan autonome, dans le nord du pays, attestant d'un regain d'opérations militaires d'Ankara contre les combattants du PKK depuis plusieurs semaines.
Bagdad et Ankara se sont rapprochés ce printemps après que les autorités irakiennes ont discrètement proclamé le PKK «organisation interdite». Le président Erdogan s'était rendu en avril à Bagdad, tout en réclamant davantage d'implication de son voisin dans la lutte contre ses ennemis.
Anne Chaon, avec AFP
«Nous compléterons très bientôt le verrouillage de la zone d'opération dans le nord de l'Irak», a déclaré le chef de l'État, affirmant que «des coups sérieux ont été portés à l'organisation terroriste» du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).
«Nous finaliserons les points manquants de la ceinture de sécurité le long de notre frontière sud en Syrie», a-t-il également annoncé. «Nous sommes déterminés à éliminer toute structure susceptible de constituer une menace pour notre pays le long des frontières avec l'Irak et la Syrie.»
La Turquie a lancé l'opération «griffe-verrou» en avril 2022 pour sécuriser sa frontière avec le nord de l'Irak, d'où elle accusait le PKK de lancer des attaques contre le territoire turc.
«L'organisation séparatiste est devenue incapable d'agir à l'intérieur de nos frontières. En Irak et en Syrie, elle est complètement piégée», a poursuivi M. Erdogan, qui s'exprimait devant les jeunes diplômés de l'Académie militaire à Istanbul.
«Nous sommes partout sur leur dos, avec nos soldats, nos policiers, nos gendarmes et nos agents de renseignement», a-t-il ajouté.
«Corridor de sécurité»
Dans une interview au média Politico, le ministre de la Défense turc Yasar Guler avait réitéré cette semaine «la détermination» de son pays à créer un «corridor de sécurité le long des frontières avec l'Irak et la Syrie pour débarrasser la région des terroristes».
En lutte armée contre les autorités turques depuis 1984, le PKK est classé «terroriste» par Ankara et ses alliés occidentaux, dont les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le ministère turc de la Défense a d'ailleurs annoncé vendredi qu'un soldat a été tué et un autre blessé dans «l'explosion d'un engin artisanal» dans le nord de l'Irak, accusant le PKK.
De son côté, l'Irak a dénoncé cette semaine de nouvelles incursions de l'armée turque sur son territoire au Kurdistan autonome, dans le nord du pays, attestant d'un regain d'opérations militaires d'Ankara contre les combattants du PKK depuis plusieurs semaines.
Bagdad et Ankara se sont rapprochés ce printemps après que les autorités irakiennes ont discrètement proclamé le PKK «organisation interdite». Le président Erdogan s'était rendu en avril à Bagdad, tout en réclamant davantage d'implication de son voisin dans la lutte contre ses ennemis.
Anne Chaon, avec AFP
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