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- Retrait du Hamas des négociations à Gaza, sort incertain de Deif
©(AFP)
L’armée israélienne poursuit ses bombardements sur Gaza alors que les pourparlers en faveur d’un cessez-le-feu semblent dans l’impasse. Le Hamas a annoncé, dimanche, qu’il se retirait des négociations à la suite d’une frappe meurtrière qui a visé le chef des brigades Al-Qassam, Mohammed Deif.
Coup dur pour les négociations
Après des mois de négociations restées vaines, le retrait du Hamas porte un coup dur aux efforts des médiateurs pour décrocher une trêve dans le territoire assiégé.
Le Hamas a annoncé, dimanche, son retrait des négociations pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne a bombardé une nouvelle école abritant des déplacés, la cinquième en huit jours, faisant au moins 15 morts selon la Défense civile du territoire palestinien.
Un responsable du Hamas a fait part à l’AFP de la décision du mouvement de se retirer des négociations indirectes menées via les pays médiateurs – le Qatar, l’Égypte et les États-Unis –, en vue d’un cessez-le-feu avec Israël, en dénonçant les «massacres» israéliens «contre des civils non armés».
Le Hamas «est toutefois prêt à reprendre les négociations», quand Israël «fera preuve de sérieux, pour conclure un accord de cessez-le-feu» associé à un échange de prisonniers palestiniens contre des otages retenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Où est Deif?
La décision du Hamas de quitter la table des discussions est survenue au lendemain d’une frappe israélienne meurtrière qui a visé le chef militaire du mouvement palestinien islamiste Mohamed Deif et tué l’un de ses proches, selon Israël.
Un responsable du Hamas a déclaré que Mohammed Deif, commandant de la branche militaire du groupe islamiste, se portait «bien et supervisait directement» les opérations malgré le bombardement israélien qui, selon l’armée, visait à le tuer.
L’armée israélienne a déclaré dimanche qu’un des associés de Deif, Rafa Salama, avait été tué par la frappe un jour plus tôt «dans la région de Khan Younès».
Israël accuse Salama, commandant de la brigade de Khan Younès du Hamas, ainsi que Deif, d’avoir contribué à l’organisation de l’attentat du 7 octobre.
Halevi, le chef de l’armée israélienne, a déclaré que Deif se trouvait sur le site visé avec «d’autres terroristes et complices», mais qu’il était «trop tôt pour tirer des conclusions sur les résultats de la frappe».
Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé, lundi, la bande de Gaza, où l’armée israélienne poursuit son offensive contre le Hamas après des frappes meurtrières ces derniers jours sur un camp de déplacés et une école abritant des civils.
Le mouvement islamiste a dénoncé des «massacres» commis par Israël «contre des civils non armés» dans le territoire palestinien assiégé.
Dimanche, au moins 15 personnes ont été tuées, selon la Défense civile, dans le bombardement d’une école de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, qui abritait «des milliers de déplacés» à Nousseirat. L’armée a affirmé avoir «ciblé des terroristes».
Maria Chami, avec AFP
Coup dur pour les négociations
Après des mois de négociations restées vaines, le retrait du Hamas porte un coup dur aux efforts des médiateurs pour décrocher une trêve dans le territoire assiégé.
Le Hamas a annoncé, dimanche, son retrait des négociations pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne a bombardé une nouvelle école abritant des déplacés, la cinquième en huit jours, faisant au moins 15 morts selon la Défense civile du territoire palestinien.
Un responsable du Hamas a fait part à l’AFP de la décision du mouvement de se retirer des négociations indirectes menées via les pays médiateurs – le Qatar, l’Égypte et les États-Unis –, en vue d’un cessez-le-feu avec Israël, en dénonçant les «massacres» israéliens «contre des civils non armés».
Le Hamas «est toutefois prêt à reprendre les négociations», quand Israël «fera preuve de sérieux, pour conclure un accord de cessez-le-feu» associé à un échange de prisonniers palestiniens contre des otages retenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Où est Deif?
La décision du Hamas de quitter la table des discussions est survenue au lendemain d’une frappe israélienne meurtrière qui a visé le chef militaire du mouvement palestinien islamiste Mohamed Deif et tué l’un de ses proches, selon Israël.
Un responsable du Hamas a déclaré que Mohammed Deif, commandant de la branche militaire du groupe islamiste, se portait «bien et supervisait directement» les opérations malgré le bombardement israélien qui, selon l’armée, visait à le tuer.
L’armée israélienne a déclaré dimanche qu’un des associés de Deif, Rafa Salama, avait été tué par la frappe un jour plus tôt «dans la région de Khan Younès».
Israël accuse Salama, commandant de la brigade de Khan Younès du Hamas, ainsi que Deif, d’avoir contribué à l’organisation de l’attentat du 7 octobre.
Halevi, le chef de l’armée israélienne, a déclaré que Deif se trouvait sur le site visé avec «d’autres terroristes et complices», mais qu’il était «trop tôt pour tirer des conclusions sur les résultats de la frappe».
Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé, lundi, la bande de Gaza, où l’armée israélienne poursuit son offensive contre le Hamas après des frappes meurtrières ces derniers jours sur un camp de déplacés et une école abritant des civils.
Le mouvement islamiste a dénoncé des «massacres» commis par Israël «contre des civils non armés» dans le territoire palestinien assiégé.
Dimanche, au moins 15 personnes ont été tuées, selon la Défense civile, dans le bombardement d’une école de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, qui abritait «des milliers de déplacés» à Nousseirat. L’armée a affirmé avoir «ciblé des terroristes».
Maria Chami, avec AFP
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