©(AFP)
À moins de deux semaines de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris, un militaire de l'opération Sentinelle a été blessé d'un coup de couteau gare de l'Est lundi par un homme déjà connu dans une affaire de meurtre, pour laquelle il avait été interné en psychiatrie.
Peu avant 22H00, le suspect, un homme âgé de 40 ans né en République démocratique du Congo et de nationalité française, a porté un coup de couteau «entre les deux omoplates», du militaire qui patrouillait dans la gare, a indiqué à l'AFP une source policière.
L'homme avait été naturalisé français en 2006, a précisé une autre source policière.
Le suspect a très vite été interpellé par les autres soldats présents et le militaire blessé a été «évacué conscient vers l'hôpital», a précisé la première source policière.
Le pronostic vital du militaire «n'est pas engagé», a ajouté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur X.
Selon les premiers éléments, l'auteur «se dit chrétien et aurait crié +Dieu est grand+ en français» lors de l'agression, a détaillé à l'AFP la source policière. Il dit avoir agi «parce que les militaires tuent des gens dans son pays», a ajouté cette source.
Cet homme est déjà connu de la justice pour un meurtre commis en 2018, affaire pour laquelle il avait été interné en psychiatrie, ont dit à l'AFP deux sources policières.
Il avait à l'époque mortellement poignardé un jeune homme de 22 ans à la station Châtelet-les-Halles. Il avait été déclaré irresponsable pénalement dans cette affaire en raison d'une abolition du discernement et n'avait donc pas été jugé, selon une décision consultée par l'AFP.
Contactés, ni le parquet de Paris, ni le parquet national antiterroriste n'ont donné suite pour l'heure.
«Pensées au militaire blessé ce soir à Gare de l'Est, déployé dans le cadre de l'opération Sentinelle», a écrit sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu. «Soutien et reconnaissance à nos forces armées qui participent plus que jamais à assurer la sécurité des Français», a-t-il ajouté.
Avec AFP
Peu avant 22H00, le suspect, un homme âgé de 40 ans né en République démocratique du Congo et de nationalité française, a porté un coup de couteau «entre les deux omoplates», du militaire qui patrouillait dans la gare, a indiqué à l'AFP une source policière.
L'homme avait été naturalisé français en 2006, a précisé une autre source policière.
Le suspect a très vite été interpellé par les autres soldats présents et le militaire blessé a été «évacué conscient vers l'hôpital», a précisé la première source policière.
Le pronostic vital du militaire «n'est pas engagé», a ajouté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur X.
Selon les premiers éléments, l'auteur «se dit chrétien et aurait crié +Dieu est grand+ en français» lors de l'agression, a détaillé à l'AFP la source policière. Il dit avoir agi «parce que les militaires tuent des gens dans son pays», a ajouté cette source.
Cet homme est déjà connu de la justice pour un meurtre commis en 2018, affaire pour laquelle il avait été interné en psychiatrie, ont dit à l'AFP deux sources policières.
Il avait à l'époque mortellement poignardé un jeune homme de 22 ans à la station Châtelet-les-Halles. Il avait été déclaré irresponsable pénalement dans cette affaire en raison d'une abolition du discernement et n'avait donc pas été jugé, selon une décision consultée par l'AFP.
Contactés, ni le parquet de Paris, ni le parquet national antiterroriste n'ont donné suite pour l'heure.
«Pensées au militaire blessé ce soir à Gare de l'Est, déployé dans le cadre de l'opération Sentinelle», a écrit sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu. «Soutien et reconnaissance à nos forces armées qui participent plus que jamais à assurer la sécurité des Français», a-t-il ajouté.
Avec AFP
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