©(Photo de Younis AL-BAYATI/AFP)
Deux drones ont été lancés contre des troupes de la coalition internationale antijihadistes stationnées dans l'ouest de l'Irak sur la base militaire d'Aïn al-Assad, sans toutefois faire de dommages ou de blessés, ont indiqué mercredi à l'AFP deux responsables sécuritaires.
Perpétrée mardi soir, l'attaque qui n'a pas été revendiquée dans l'immédiat intervient dans un contexte régional tendu, alimenté par la guerre dans la bande de Gaza. Les groupes armés pro-Iran, qui revendiquent généralement ces tirs, ont largement suspendu leur action depuis des mois, mais ils ont durci le ton contre les États-Unis et son allié Israël, menaçant de représailles en cas de guerre entre l'armée israélienne et le puissant Hezbollah libanais.
«Une attaque menée à l'aide de deux drones» a visé la base d'Aïn al-Assad dans la province d'Al-Anbar, a indiqué à l'AFP une source policière locale.
«Un drone a été abattu à l'extérieur de la base par les systèmes de défense, le second a explosé dans la base sans faire de blessés ni de dégâts», a précisé ce responsable, s'exprimant sous couvert d'anonymat et indiquant que l'attaque a eu lieu mardi soir.
Un haut responsable sécuritaire à Bagdad a confirmé l'attaque, précisant qu'un des deux drones était « tombé » à l'extérieur d'Aïn al-Assad et le deuxième à l'intérieur «sans faire de dégâts».
Il a estimé que l'attaque visait à «mettre dans l'embarras» le gouvernement irakien et à «faire pression» sur les négociations en cours sur l'avenir de la coalition internationale, les groupes armés pro-Iran réclamant le départ des soldats étrangers.
Les États-Unis déploient environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie, au sein de la coalition internationale créée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste État islamique (EI).
Cet hiver, la «Résistance islamique en Irak», nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, a mené plus de 175 tirs de roquettes et frappes de drones en Irak et en Syrie contre les soldats américains de la coalition.
En avril, des tirs de roquettes menés depuis le nord de l'Irak avaient visé une base de la coalition internationale en territoire syrien.
Fin janvier, une frappe de drone avait tué trois soldats américains dans le désert jordanien à la frontière avec la Syrie, provoquant une poussée de fièvre.
En représailles, les États-Unis ont à plusieurs reprises mené des frappes meurtrières contre les factions pro-Iran, en Irak et en Syrie.
Pour désamorcer la situation, le gouvernement irakien met en avant les discussions en cours avec Washington pour négocier une «fin de mission» de la coalition. Bagdad espère un calendrier pour «une réduction étudiée et progressive» des effectifs militaires.
Une délégation irakienne se rendra d'ailleurs en fin de semaine à Washington pour poursuivre ces négociations, a indiqué à l'AFP le haut responsable sécuritaire à Bagdad.
Avec AFP
Perpétrée mardi soir, l'attaque qui n'a pas été revendiquée dans l'immédiat intervient dans un contexte régional tendu, alimenté par la guerre dans la bande de Gaza. Les groupes armés pro-Iran, qui revendiquent généralement ces tirs, ont largement suspendu leur action depuis des mois, mais ils ont durci le ton contre les États-Unis et son allié Israël, menaçant de représailles en cas de guerre entre l'armée israélienne et le puissant Hezbollah libanais.
«Une attaque menée à l'aide de deux drones» a visé la base d'Aïn al-Assad dans la province d'Al-Anbar, a indiqué à l'AFP une source policière locale.
«Un drone a été abattu à l'extérieur de la base par les systèmes de défense, le second a explosé dans la base sans faire de blessés ni de dégâts», a précisé ce responsable, s'exprimant sous couvert d'anonymat et indiquant que l'attaque a eu lieu mardi soir.
Un haut responsable sécuritaire à Bagdad a confirmé l'attaque, précisant qu'un des deux drones était « tombé » à l'extérieur d'Aïn al-Assad et le deuxième à l'intérieur «sans faire de dégâts».
Il a estimé que l'attaque visait à «mettre dans l'embarras» le gouvernement irakien et à «faire pression» sur les négociations en cours sur l'avenir de la coalition internationale, les groupes armés pro-Iran réclamant le départ des soldats étrangers.
Les États-Unis déploient environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie, au sein de la coalition internationale créée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste État islamique (EI).
Cet hiver, la «Résistance islamique en Irak», nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, a mené plus de 175 tirs de roquettes et frappes de drones en Irak et en Syrie contre les soldats américains de la coalition.
En avril, des tirs de roquettes menés depuis le nord de l'Irak avaient visé une base de la coalition internationale en territoire syrien.
Fin janvier, une frappe de drone avait tué trois soldats américains dans le désert jordanien à la frontière avec la Syrie, provoquant une poussée de fièvre.
En représailles, les États-Unis ont à plusieurs reprises mené des frappes meurtrières contre les factions pro-Iran, en Irak et en Syrie.
Pour désamorcer la situation, le gouvernement irakien met en avant les discussions en cours avec Washington pour négocier une «fin de mission» de la coalition. Bagdad espère un calendrier pour «une réduction étudiée et progressive» des effectifs militaires.
Une délégation irakienne se rendra d'ailleurs en fin de semaine à Washington pour poursuivre ces négociations, a indiqué à l'AFP le haut responsable sécuritaire à Bagdad.
Avec AFP
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