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- Guerre au Moyen-Orient
- Bou Habib appelle à la mise en œuvre de la résolution 1701
Le ministre sortant des Affaires étrangères (AE), Abdallah Bou Habib, a réitéré son appel à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et au retour sûr des habitants des deux côtés de la frontière dans leurs villages.
Dans une allocution qu’il a prononcée mercredi à New York, dans le cadre d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Bou Habib a abordé six points essentiels, rappelant la proposition avancée le 23 janvier dernier, lors d’une session du Conseil de sécurité portant sur la situation au Moyen-Orient.
Pour le ministre sortant, il s’agit de faciliter «le retour rapide et sûr des déplacés dans les zones frontalières». Rappelons que les habitants des villages du Liban-Sud ont été forcés de fuir la région au lendemain du 7 octobre dernier, en raison des frappes israéliennes meurtrières qui s’y abattent quotidiennement.
Le chef de la diplomatie libanaise a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de mettre fin «de manière définitive aux violations israéliennes de la souveraineté du Liban, qu'elles soient terrestres, maritimes ou aériennes». Il a précisé que le nombre de ces violations depuis 2006 dépasse les 35.000.
Il a, dans le même contexte, souligné qu’il faudrait «mettre un terme aux cyberattaques qui menacent la sécurité des réseaux, des appareils, des applications et des données électroniques dans les services publics vitaux, notamment celles qui visent l'aéroport international de Beyrouth, menaçant ainsi son bon fonctionnement et la sécurité publique».
Sur le déploiement de l’armée libanaise au sud du fleuve Litani, M. Bou Habib a appelé l’ONU et les parties prenantes à «soutenir le gouvernement libanais dans ce sens et à fournir à l’institution militaire l’équipement nécessaire».
Le ministre sortant des AE s’est également penché sur la question des frontières entre le Liban et Israël. Il a, de ce fait, mis l’accent sur l'importance du «respect des frontières internationalement reconnues, établies entre le Liban et la Palestine en 1923 (en vertu des accords Paulet-Newcombe, ndlr.) et confirmées par l’accord d’armistice signé en 1949 sous la supervision des Nations unies». Pour ce faire, la question des 13 points litigieux le long de la Ligne bleue devrait, d’après lui, «être réglée», et Israël devrait, par conséquent, «se retirer de toutes les régions libanaises occupées».
Le dernier point sur lequel s’est attardé M. Bou Habib a porté sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) qui a contribué, depuis sa création, au maintien du calme et de la paix au Liban-Sud, malgré les défis auxquels elle est régulièrement confrontée. «C’est la raison pour laquelle nous avons déposé, le mois dernier, une demande de renouvellement de son mandat», a-t-il déclaré.
Dans son discours, M. Bou Habib a dénoncé «l’incapacité de la communauté internationale à mettre fin au conflit qui perdure depuis le déclenchement de la guerre à Gaza». Il a rappelé, à cet égard que «le Liban rejette toute forme de guerre sur son territoire, ce qui pourrait se répercuter négativement sur la région mais aussi sur l’Europe». «La clé pour une paix durable réside dans l’application de la solution à deux États.»
Dans une allocution qu’il a prononcée mercredi à New York, dans le cadre d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Bou Habib a abordé six points essentiels, rappelant la proposition avancée le 23 janvier dernier, lors d’une session du Conseil de sécurité portant sur la situation au Moyen-Orient.
Pour le ministre sortant, il s’agit de faciliter «le retour rapide et sûr des déplacés dans les zones frontalières». Rappelons que les habitants des villages du Liban-Sud ont été forcés de fuir la région au lendemain du 7 octobre dernier, en raison des frappes israéliennes meurtrières qui s’y abattent quotidiennement.
Le chef de la diplomatie libanaise a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de mettre fin «de manière définitive aux violations israéliennes de la souveraineté du Liban, qu'elles soient terrestres, maritimes ou aériennes». Il a précisé que le nombre de ces violations depuis 2006 dépasse les 35.000.
Il a, dans le même contexte, souligné qu’il faudrait «mettre un terme aux cyberattaques qui menacent la sécurité des réseaux, des appareils, des applications et des données électroniques dans les services publics vitaux, notamment celles qui visent l'aéroport international de Beyrouth, menaçant ainsi son bon fonctionnement et la sécurité publique».
Sur le déploiement de l’armée libanaise au sud du fleuve Litani, M. Bou Habib a appelé l’ONU et les parties prenantes à «soutenir le gouvernement libanais dans ce sens et à fournir à l’institution militaire l’équipement nécessaire».
Le ministre sortant des AE s’est également penché sur la question des frontières entre le Liban et Israël. Il a, de ce fait, mis l’accent sur l'importance du «respect des frontières internationalement reconnues, établies entre le Liban et la Palestine en 1923 (en vertu des accords Paulet-Newcombe, ndlr.) et confirmées par l’accord d’armistice signé en 1949 sous la supervision des Nations unies». Pour ce faire, la question des 13 points litigieux le long de la Ligne bleue devrait, d’après lui, «être réglée», et Israël devrait, par conséquent, «se retirer de toutes les régions libanaises occupées».
Le dernier point sur lequel s’est attardé M. Bou Habib a porté sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) qui a contribué, depuis sa création, au maintien du calme et de la paix au Liban-Sud, malgré les défis auxquels elle est régulièrement confrontée. «C’est la raison pour laquelle nous avons déposé, le mois dernier, une demande de renouvellement de son mandat», a-t-il déclaré.
Dans son discours, M. Bou Habib a dénoncé «l’incapacité de la communauté internationale à mettre fin au conflit qui perdure depuis le déclenchement de la guerre à Gaza». Il a rappelé, à cet égard que «le Liban rejette toute forme de guerre sur son territoire, ce qui pourrait se répercuter négativement sur la région mais aussi sur l’Europe». «La clé pour une paix durable réside dans l’application de la solution à deux États.»
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