La police espagnole arrête quatre personnes suspectées d’être affiliées au Hezbollah
La police espagnole a déclaré «avoir arrêté quatre suspects, trois en Espagne et un en Allemagne, dans le cadre d'une enquête qu’elle a menée sur la vente de pièces de drones au groupe Hezbollah, soutenu par l'Iran».

Dans un communiqué publié jeudi, la police espagnole a expliqué que l’enquête qui a débuté en Espagne a permis à la police «de repérer des sociétés espagnoles appartenant à des citoyens d'origine libanaise qui commercialisaient de grandes quantités de pièces et de composants de drones militaires capables de transporter des explosifs».

Cette enquête, qui s’est notamment basée sur «l'analyse de documents détaillant le commerce de composants d'aéronefs en Europe», indique aussi qu’«il est possible que le Hezbollah ait assemblé plusieurs centaines, voire des milliers de drones à partir de leurs pièces».


Toujours selon la police espagnole, «les drones légers, difficiles à détecter et à arrêter, étaient chargés d'explosifs pesant jusqu'à plusieurs kilogrammes et envoyés en Israël».

Comme autres indices, «les restes de drones du Hezbollah qui ont été trouvés en Israël correspondent au type de composants saisis par la police en Espagne et en Allemagne», précise, en conclusion, le communiqué.
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