Nadia Talhouk Assaf fait don d’un testament historique druze du quinzième siècle aux archives de l’Université américaine de Beyrouth. Ce document, transmis par son oncle en 1965, sera désormais préservé et accessible aux chercheurs et au public.
En présence de sa famille et des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), Nadia Talhouk Assaf, âgée de 81 ans, a fait don d’un précieux document historique aux archives et collections spéciales de la bibliothèque Jafet de l’AUB. Ce testament, datant du quinzième siècle, est un trésor inestimable de l’histoire de la communauté druze et du patrimoine libanais. «Je me réjouis à l’idée que ce document que je chéris tant soit désormais mis à la disposition du public qui pourra l’admirer et l’étudier», a-t-elle déclaré.
En 1965, lorsque Nadia Melhem Talhouk épouse Anis Assaf, à l’âge de vingt-deux ans, elle ne s’attendait pas à recevoir le cadeau le plus précieux de son oncle Fouad. Ce cadeau était un testament très ancien, écrit à la main sur un papier de trois mètres de long fabriqué à partir de fibres de lin. Il s’agissait du testament d’Al-Amir al-Sayyid Jamal al-Din Abdallah al-Tanukhi (1417–1479), décrit comme l’une des personnalités les plus vénérées de l’histoire druze. Son tombeau dans le village de Aabey, dans le caza de Aley, est un lieu de pèlerinage pour la communauté druze.
Nadia Talhouk Assaf avec sa famille et des chercheurs de l'AUB.
Pour Nadia, ce cadeau s’accompagne d’une grande responsabilité, car elle a toujours estimé qu’elle était la gardienne de ce document et non sa propriétaire. Pour elle, ce testament ancien est un lien vital avec le passé de la communauté druze et fournit des informations inestimables sur son patrimoine. Pendant près de six décennies, Nadia l’a fidèlement gardé, le transportant de pays en pays où qu’elle aille. Elle l’a préservé et en a pris soin durant les périodes difficiles de la guerre civile libanaise. Pour elle, il a toujours été et sera toujours une partie de son héritage, mais aussi une partie de l’héritage du Liban pour les générations futures.
Ce précieux artefact, datant d’environ l’année 1470, témoigne de la richesse du patrimoine de la communauté druze au Liban. Le testament, méticuleusement écrit à la main sur du papier en fibre de lin par le secrétaire du prince Abdallah al-Tanoukhi, détaille les propriétés possédées par la communauté druze à cette époque. Ce document a été authentifié par les autorités légales de l’Empire ottoman au dix-septième siècle, garantissant son authenticité et son importance historique. Il a toujours été sauvegardé car il détaille toutes les propriétés qui ont été possédées par la communauté druze au Mont-Liban.
Pour des raisons inconnues, le testament a voyagé en Amérique latine vers la fin du dix-neuvième siècle, où il est resté environ cinquante ans. Il a ensuite été remis à l’oncle de Nadia, Fouad, qui l’a rapporté au Liban après la Seconde Guerre mondiale. Une dizaine d’années plus tard, il le lui a offert le jour de son mariage, en s’assurant qu’elle comprenait que ce cadeau représentait sa plus grande confiance en sa capacité à prendre soin de ce document précieux et à le transmettre aux générations futures. Aujourd’hui, ce document sera méticuleusement préservé et rendu accessible aux chercheurs, historiens et toute personne intéressée par l’histoire riche de la communauté druze et du patrimoine libanais.
En présence de sa famille et des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), Nadia Talhouk Assaf, âgée de 81 ans, a fait don d’un précieux document historique aux archives et collections spéciales de la bibliothèque Jafet de l’AUB. Ce testament, datant du quinzième siècle, est un trésor inestimable de l’histoire de la communauté druze et du patrimoine libanais. «Je me réjouis à l’idée que ce document que je chéris tant soit désormais mis à la disposition du public qui pourra l’admirer et l’étudier», a-t-elle déclaré.
En 1965, lorsque Nadia Melhem Talhouk épouse Anis Assaf, à l’âge de vingt-deux ans, elle ne s’attendait pas à recevoir le cadeau le plus précieux de son oncle Fouad. Ce cadeau était un testament très ancien, écrit à la main sur un papier de trois mètres de long fabriqué à partir de fibres de lin. Il s’agissait du testament d’Al-Amir al-Sayyid Jamal al-Din Abdallah al-Tanukhi (1417–1479), décrit comme l’une des personnalités les plus vénérées de l’histoire druze. Son tombeau dans le village de Aabey, dans le caza de Aley, est un lieu de pèlerinage pour la communauté druze.
Nadia Talhouk Assaf avec sa famille et des chercheurs de l'AUB.
Pour Nadia, ce cadeau s’accompagne d’une grande responsabilité, car elle a toujours estimé qu’elle était la gardienne de ce document et non sa propriétaire. Pour elle, ce testament ancien est un lien vital avec le passé de la communauté druze et fournit des informations inestimables sur son patrimoine. Pendant près de six décennies, Nadia l’a fidèlement gardé, le transportant de pays en pays où qu’elle aille. Elle l’a préservé et en a pris soin durant les périodes difficiles de la guerre civile libanaise. Pour elle, il a toujours été et sera toujours une partie de son héritage, mais aussi une partie de l’héritage du Liban pour les générations futures.
Ce précieux artefact, datant d’environ l’année 1470, témoigne de la richesse du patrimoine de la communauté druze au Liban. Le testament, méticuleusement écrit à la main sur du papier en fibre de lin par le secrétaire du prince Abdallah al-Tanoukhi, détaille les propriétés possédées par la communauté druze à cette époque. Ce document a été authentifié par les autorités légales de l’Empire ottoman au dix-septième siècle, garantissant son authenticité et son importance historique. Il a toujours été sauvegardé car il détaille toutes les propriétés qui ont été possédées par la communauté druze au Mont-Liban.
Pour des raisons inconnues, le testament a voyagé en Amérique latine vers la fin du dix-neuvième siècle, où il est resté environ cinquante ans. Il a ensuite été remis à l’oncle de Nadia, Fouad, qui l’a rapporté au Liban après la Seconde Guerre mondiale. Une dizaine d’années plus tard, il le lui a offert le jour de son mariage, en s’assurant qu’elle comprenait que ce cadeau représentait sa plus grande confiance en sa capacité à prendre soin de ce document précieux et à le transmettre aux générations futures. Aujourd’hui, ce document sera méticuleusement préservé et rendu accessible aux chercheurs, historiens et toute personne intéressée par l’histoire riche de la communauté druze et du patrimoine libanais.
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