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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou part lundi à Washington, où il doit rencontrer le président américain et prononcer un discours devant le Congrès en tentant de resserrer les liens entre Israël et les États-Unis, mis à mal par sa gestion du conflit à Gaza.
La visite intervient après neuf mois de guerre entre l'armée israélienne et le Hamas à Gaza, qui ont crispé les relations entre Israël et les États-Unis, son premier allié et soutien indéfectible.
Washington s'est agacé ces derniers mois des conséquences de la riposte d'Israël à l'attaque du Hamas le 7 octobre sur son sol, insistant régulièrement sur la protection des civils à Gaza et l'entrée de l'aide humanitaire.
Avec le Qatar et l'Égypte, Washington tente également de relancer les négociations pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
«Il est essentiel de s'assurer qu'on a un plan en place, ce sur quoi on travaille chaque jour, avec les partenaires arabes, avec Israël, (...) pour la gouvernance, la sécurité, l'aide humanitaire, la reconstruction» de Gaza, a expliqué vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
«Et j'imagine que les discussions avec le Premier ministre (israélien) vont se concentrer autour de ça», a-t-il ajouté lors d'un forum sur la sécurité à Aspen, aux États-Unis.
Lors de sa visite, d'une durée encore incertaine, le M. Netanyahou rencontrera le président Joe Biden mardi, selon un communiqué dimanche de son bureau.
«L'atmosphère n'a jamais été aussi tendue (...) en particulier entre la Maison-Blanche et le Premier ministre israélien», commente Steven Cook, spécialiste du Moyen-Orient au cercle de réflexion américain Council on Foreign Relations.
Ce n'est d'ailleurs pas à l'invitation de la Maison-Blanche, mais à celle des chefs parlementaires républicains et démocrates que M. Netanyahou se rend à Washington, où il doit s'exprimer devant les élus du Congrès le 24 juillet.
«Je suis ravi du privilège de représenter Israël devant les deux chambres du Congrès et de leur dire la vérité sur notre guerre juste contre ceux qui cherchent à nous tuer», avait-il déclaré début juin après avoir été convié.
Dans leur invitation, les quatre chefs de la Chambre des Représentants et du Sénat ont écrit : «Nous sommes avec l'État d'Israël dans sa lutte contre le terrorisme, notamment en ce moment où le Hamas retient toujours captifs des citoyens américains et israéliens et que ses chefs mettent en danger la stabilité régionale».
En pleine campagne présidentielle aux États-Unis, «les Républicains tentent de gagner des points à peu de frais auprès des électeurs en montrant qu'ils sont plus favorables à Israël que M. Biden», observe pour l'AFP Yossi Mekelberg, spécialiste des relations israélo-américaines et membre du cercle de réflexion londonien Chatham House.
Sur le conflit à Gaza, Washington met l'accent sur l'après-guerre.
«Ce qui sera important lorsqu'on l'aura (un cessez-le-feu), ce sera de s'assurer qu'il y a un plan clair pour l'après», a encore déclaré M. Blinken vendredi.
«Ce dont on ne veut pas, c'est un accord suivi d'une sorte de vide», qui finira par être rempli «soit par un retour du Hamas, ce qui est inacceptable, soit par la prolongation par Israël de l'occupation, ce qui (...) est inacceptable» aussi, a-t-il ajouté.
Le déplacement sera scruté en Israël, où les familles des otages toujours détenus à Gaza lui réclament un accord en vue de leur retour lors de manifestations quasi-quotidiennes.
«Pas de voyage (à Washington) sans accord préalable», ont encore crié des centaines de proches lors d'un rassemblement mercredi à Tel-Aviv.
«C’est une visite que Netanyahou voit avant tout comme un moyen de redorer son blason auprès des Israéliens, en se montrant comme le seul leader capable de s'adresser au Congrès américain», estime Michael Horowitz, expert en géopolitique pour la société de conseil en sécurité Le Beck.
Avec AFP
La visite intervient après neuf mois de guerre entre l'armée israélienne et le Hamas à Gaza, qui ont crispé les relations entre Israël et les États-Unis, son premier allié et soutien indéfectible.
Washington s'est agacé ces derniers mois des conséquences de la riposte d'Israël à l'attaque du Hamas le 7 octobre sur son sol, insistant régulièrement sur la protection des civils à Gaza et l'entrée de l'aide humanitaire.
Avec le Qatar et l'Égypte, Washington tente également de relancer les négociations pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
«Il est essentiel de s'assurer qu'on a un plan en place, ce sur quoi on travaille chaque jour, avec les partenaires arabes, avec Israël, (...) pour la gouvernance, la sécurité, l'aide humanitaire, la reconstruction» de Gaza, a expliqué vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
«Et j'imagine que les discussions avec le Premier ministre (israélien) vont se concentrer autour de ça», a-t-il ajouté lors d'un forum sur la sécurité à Aspen, aux États-Unis.
Lors de sa visite, d'une durée encore incertaine, le M. Netanyahou rencontrera le président Joe Biden mardi, selon un communiqué dimanche de son bureau.
«L'atmosphère n'a jamais été aussi tendue (...) en particulier entre la Maison-Blanche et le Premier ministre israélien», commente Steven Cook, spécialiste du Moyen-Orient au cercle de réflexion américain Council on Foreign Relations.
«Nous sommes avec Israël»
Ce n'est d'ailleurs pas à l'invitation de la Maison-Blanche, mais à celle des chefs parlementaires républicains et démocrates que M. Netanyahou se rend à Washington, où il doit s'exprimer devant les élus du Congrès le 24 juillet.
«Je suis ravi du privilège de représenter Israël devant les deux chambres du Congrès et de leur dire la vérité sur notre guerre juste contre ceux qui cherchent à nous tuer», avait-il déclaré début juin après avoir été convié.
Dans leur invitation, les quatre chefs de la Chambre des Représentants et du Sénat ont écrit : «Nous sommes avec l'État d'Israël dans sa lutte contre le terrorisme, notamment en ce moment où le Hamas retient toujours captifs des citoyens américains et israéliens et que ses chefs mettent en danger la stabilité régionale».
En pleine campagne présidentielle aux États-Unis, «les Républicains tentent de gagner des points à peu de frais auprès des électeurs en montrant qu'ils sont plus favorables à Israël que M. Biden», observe pour l'AFP Yossi Mekelberg, spécialiste des relations israélo-américaines et membre du cercle de réflexion londonien Chatham House.
«Pas de voyage sans accord»
Sur le conflit à Gaza, Washington met l'accent sur l'après-guerre.
«Ce qui sera important lorsqu'on l'aura (un cessez-le-feu), ce sera de s'assurer qu'il y a un plan clair pour l'après», a encore déclaré M. Blinken vendredi.
«Ce dont on ne veut pas, c'est un accord suivi d'une sorte de vide», qui finira par être rempli «soit par un retour du Hamas, ce qui est inacceptable, soit par la prolongation par Israël de l'occupation, ce qui (...) est inacceptable» aussi, a-t-il ajouté.
Le déplacement sera scruté en Israël, où les familles des otages toujours détenus à Gaza lui réclament un accord en vue de leur retour lors de manifestations quasi-quotidiennes.
«Pas de voyage (à Washington) sans accord préalable», ont encore crié des centaines de proches lors d'un rassemblement mercredi à Tel-Aviv.
«C’est une visite que Netanyahou voit avant tout comme un moyen de redorer son blason auprès des Israéliens, en se montrant comme le seul leader capable de s'adresser au Congrès américain», estime Michael Horowitz, expert en géopolitique pour la société de conseil en sécurité Le Beck.
Avec AFP
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