©(MOHAMMED HUWAIS/AFP)
Les Houthis ont affirmé, dimanche, avoir tiré «plusieurs» missiles balistiques vers la ville d’Eilat au sud d’Israël.
L’armée israélienne a annoncé, dans un communiqué, avoir intercepté un missile venant du Yémen et «qui s’approchait d’Israël».
Le projectile «n’est pas entré en territoire israélien. Les sirènes (...) ont été déclenchées en raison de la possibilité de chute d’éclats», a précisé l’armée, déclarant l’incident «terminé».
Selon l’armée, le missile sol-sol a été intercepté en dehors de l’espace aérien israélien par le système de défense à longue portée Arrow 3. Le système Arrow 3 est conçu pour neutraliser les missiles balistiques alors qu’ils sont encore hors de l’atmosphère.
Ces tirs font suite à la frappe israélienne, samedi, contre le port stratégique de Hodeïda au Yémen, qui a fait six morts et plus de 80 blessés selon les Houthis. Ces derniers avaient frappé jeudi Tel-Aviv avec un drone, causant la mort d’une personne.
Les pompiers luttent toujours dimanche contre les flammes dans le port de Hodeida, quelques heures après la frappe israélienne.
La frappe sur ce port stratégique de l'ouest du Yémen, point d'entrée essentiel pour le carburant et l'aide humanitaire, est la première revendiquée par Israël.
La «réponse des rebelles à l'agression israélienne contre notre pays est inévitable et sera énorme», a déclaré dimanche Yahya Saree, leur porte-parole militaire.
D'épais panaches de fumée noire enveloppent dimanche le ciel au-dessus de Hodeida, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Un employé du port, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a indiqué que les réservoirs de carburant et la centrale électrique étaient toujours en flammes. D'après lui, il faudrait plusieurs jours pour contenir l'incendie, un point de vue partagé par les experts du Yémen, au vu notamment du manque d'équipement des pompiers.
Selon Mohammed Albasha, analyste principal du Moyen-Orient pour le groupe américain Navanti, le feu pourrait atteindre les installations de stockage de nourriture.
L'attaque «va avoir des conséquences humanitaires désastreuses sur les millions de Yéménites» dans les vastes zones du pays contrôlées par les Houthis, a déclaré Nicholas Brumfield, un expert du Yémen sur X.
Le gouvernement yéménite, internationalement reconnu et soutenu par l'Arabie saoudite dans sa guerre menée depuis 2014 contre les Houthis, a condamné la frappe, tenant Israël «pour responsable de l'aggravation de la crise humanitaire».
Il a également mis en garde les Houthis contre le risque d'entraîner le pays dans des «batailles insensées servant les intérêts du régime iranien et son projet expansionniste dans la région».
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, «a fermement condamné ces attaques», indique le communiqué iranien.
Y voyant «l'expression du comportement agressif du régime israélien», il a «mis en garde contre le risque d'escalade des tensions et de propagation de la guerre dans la région», ajoute le texte.
L’armée israélienne a annoncé, dans un communiqué, avoir intercepté un missile venant du Yémen et «qui s’approchait d’Israël».
Le projectile «n’est pas entré en territoire israélien. Les sirènes (...) ont été déclenchées en raison de la possibilité de chute d’éclats», a précisé l’armée, déclarant l’incident «terminé».
Selon l’armée, le missile sol-sol a été intercepté en dehors de l’espace aérien israélien par le système de défense à longue portée Arrow 3. Le système Arrow 3 est conçu pour neutraliser les missiles balistiques alors qu’ils sont encore hors de l’atmosphère.
Ces tirs font suite à la frappe israélienne, samedi, contre le port stratégique de Hodeïda au Yémen, qui a fait six morts et plus de 80 blessés selon les Houthis. Ces derniers avaient frappé jeudi Tel-Aviv avec un drone, causant la mort d’une personne.
Incendie en cours à Hodeida
Les pompiers luttent toujours dimanche contre les flammes dans le port de Hodeida, quelques heures après la frappe israélienne.
La frappe sur ce port stratégique de l'ouest du Yémen, point d'entrée essentiel pour le carburant et l'aide humanitaire, est la première revendiquée par Israël.
La «réponse des rebelles à l'agression israélienne contre notre pays est inévitable et sera énorme», a déclaré dimanche Yahya Saree, leur porte-parole militaire.
D'épais panaches de fumée noire enveloppent dimanche le ciel au-dessus de Hodeida, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Un employé du port, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a indiqué que les réservoirs de carburant et la centrale électrique étaient toujours en flammes. D'après lui, il faudrait plusieurs jours pour contenir l'incendie, un point de vue partagé par les experts du Yémen, au vu notamment du manque d'équipement des pompiers.
Selon Mohammed Albasha, analyste principal du Moyen-Orient pour le groupe américain Navanti, le feu pourrait atteindre les installations de stockage de nourriture.
L'attaque «va avoir des conséquences humanitaires désastreuses sur les millions de Yéménites» dans les vastes zones du pays contrôlées par les Houthis, a déclaré Nicholas Brumfield, un expert du Yémen sur X.
Le gouvernement yéménite, internationalement reconnu et soutenu par l'Arabie saoudite dans sa guerre menée depuis 2014 contre les Houthis, a condamné la frappe, tenant Israël «pour responsable de l'aggravation de la crise humanitaire».
Il a également mis en garde les Houthis contre le risque d'entraîner le pays dans des «batailles insensées servant les intérêts du régime iranien et son projet expansionniste dans la région».
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, «a fermement condamné ces attaques», indique le communiqué iranien.
Y voyant «l'expression du comportement agressif du régime israélien», il a «mis en garde contre le risque d'escalade des tensions et de propagation de la guerre dans la région», ajoute le texte.
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