©(Photo Filippo MONTEFORTE / AFP)
Les autorités du Bangladesh ont arrêté plus de 2.500 personnes ces derniers jours après des violences liées aux manifestations contre les quotas pour le recrutement dans la fonction publique, selon un nouveau décompte de l’AFP effectué mardi.
Au moins 174 personnes, dont plusieurs policiers, sont mortes au cours de ces troubles, selon un autre décompte de l’AFP.
Des manifestations d’étudiants contre les quotas pour le recrutement dans la fonction publique, accusés de favoriser les proches du parti au pouvoir, ont dégénéré en la pire vague de violences depuis que la Première ministre Sheikh Hasina est arrivée au pouvoir il y a 15 ans.
Dimanche, la Cour suprême a réduit les quotas qui réservent des emplois lucratifs à certains groupes, vus comme proches du parti au pouvoir, la Ligue Awami.
Le mouvement étudiant à l’origine des manifestations a suspendu ses protestations lundi pour 48 heures, son chef déclarant qu’il ne voulait pas de réformes «au prix de tant de sang».
Un couvre-feu a été imposé et des soldats patrouillent dans les villes du pays d’Asie du Sud qui compte la huitième plus grande population au monde.
L'armée a annoncé que l’ordre était revenu lundi soir.
Dans une déclaration lundi, le lauréat bangladais du prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus, a exhorté «les dirigeants internationaux et les Nations unies à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin à la violence».
Yunus, 83 ans, est connu pour avoir sorti des millions de personnes de la pauvreté grâce à sa banque de microfinance pionnière.
Avec AFP
Au moins 174 personnes, dont plusieurs policiers, sont mortes au cours de ces troubles, selon un autre décompte de l’AFP.
Des manifestations d’étudiants contre les quotas pour le recrutement dans la fonction publique, accusés de favoriser les proches du parti au pouvoir, ont dégénéré en la pire vague de violences depuis que la Première ministre Sheikh Hasina est arrivée au pouvoir il y a 15 ans.
Dimanche, la Cour suprême a réduit les quotas qui réservent des emplois lucratifs à certains groupes, vus comme proches du parti au pouvoir, la Ligue Awami.
Le mouvement étudiant à l’origine des manifestations a suspendu ses protestations lundi pour 48 heures, son chef déclarant qu’il ne voulait pas de réformes «au prix de tant de sang».
Un couvre-feu a été imposé et des soldats patrouillent dans les villes du pays d’Asie du Sud qui compte la huitième plus grande population au monde.
L'armée a annoncé que l’ordre était revenu lundi soir.
Dans une déclaration lundi, le lauréat bangladais du prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus, a exhorté «les dirigeants internationaux et les Nations unies à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin à la violence».
Yunus, 83 ans, est connu pour avoir sorti des millions de personnes de la pauvreté grâce à sa banque de microfinance pionnière.
Avec AFP
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