©Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Novak Djokovic, à 37 ans, va tenter une nouvelle fois d'accrocher l'or olympique à Roland-Garros, le seul trophée qui manque à son immense galerie, une quête qui passera sans doute dès le 2e tour par Rafael Nadal, dont l'association avec Carlos Alcaraz en double fait déjà sensation.
C'est peut-être la dernière fenêtre olympique pour le Serbe. Lui qui a tout gagné dans sa carrière, d'ores et déjà l'homme le plus titré en Grand Chelem avec 24 sacres au compteur, n'a jamais été sacré aux JO. Un vide qui fait tache sur son CV.
Le Serbe vient d'échouer à augmenter son capital Grand Chelem à Wimbledon, battu par Alcaraz en finale. Mais cette défaite n'a pas altéré ses ambitions "très élevées" pour le tournoi olympique, a-t-il assuré jeudi.
Djokovic et les JO, c'est pourtant l'histoire de rendez-vous manqués.
En 2008, il est battu par Nadal en demi-finale à Pékin, récupérant au final tout de même le bronze, son seul métal olympique. En 2012, la vague Andy Murray a raison de lui. Quatre ans plus tard, à Rio, après une saison compliquée, il s'incline dès le premier tour face à l'Argentin Juan Martin Del Potro.
Et à Tokyo en 2021, alors que le scénario semblait idéal, menant au score face à Zverev en demi-finale, tout s'est écroulé. Un trou noir fatal.
Mais le Serbe a encore envie d'y croire. Il s'est d’ailleurs dit jeudi "plus prêt" qu'il ne l'était sur le gazon londonien. Il y a toutefois des clients. Et notamment un illustre, Rafael Nadal, que le Serbe pourrait rencontrer dès le 2e tour. "Je suis très excité par ce duel au 2e tour et je vais tout donner", a promis +Djoko+ jeudi.
Sauf que Nadal a perdu de sa superbe ces derniers mois, depuis sa blessure à l'Open d’Australie en janvier 2023 qui l'a éloigné des courts pendant un an. Un parfum de retraite a même plané après sa défaite à Roland Garros au premier tour cette année, mais l'Espagnol a décidé de garder les gants, sans doute pour quelques mois seulement...
Sa dernière apparition juste avant le tournoi olympique à Bastad, l'a vu alterner le chaud et le froid. S'il est parvenu à atteindre la finale, une première depuis 2022 à Roland-Garros, il a ensuite été balayé comme un junior en finale par le 51e joueur mondial, le Portugais Nuno Borgès. Et Nadal est loin d'être le seul danger potentiel sur la route du Serbe.
Si le numéro un mondial Jannick Sinner sera absent, forfait, la montagne Carlos Alcaraz, irrésistible cette année avec deux Grands Chelems en poche (Roland-Garros et Wimbeldon), part favori pour le titre.
Son association avec son compatriote vieillissant Nadal en double fait en tout cas déjà saliver les fans de tennis. Avant même de fouler les courts, la paire cinq étoiles a déjà fait le buzz au village olympique, très demandée pour des selfies par les autres athlètes.
La légende de la Porte d'Auteuil associée au jeune lion fait certes rêver mais le double requiert certains automatismes que les deux n'ont pas encore eu le temps de peaufiner. "Je comprends l'intérêt que suscite le fait de nous voir jouer ensemble, ne pensons pas que notre plaisir se traduise par un succès, ça serait une erreur", a d'ailleurs tempéré Nadal mercredi.
Pour Andy Murray, 37 ans, considéré comme le 4e membre d'un top 4 de légende, mais tout de même derrière le trio Federer-Djokovic-Nadal, ce tournoi olympique sera celui de ses adieux. Mais juste en double, l'Ecossais ayant décidé de ne pas s'aligner en simple. Le double champion olympique 2012 et 2016 va tirer sa révérence après Paris, lui qui après son opération à la hanche en 2019, n'a jamais pu retrouver son meilleur niveau.
Chez les femmes, manque à l'appel la Bélarusse Sabalenka, 3e joueuse mondiale, qui a préféré zapper les JO, mais sinon les meilleures du circuit sont là. Évidemment, sur la terre battue parisienne, la Polonaise et N.1 mondiale Iga Swiatek, qui a remporté les trois dernières éditions à Roland-Garros, part favorite pour l'or. Seule l'Américaine Coco Gauff, N.2 mondiale, semble en mesure de la contrarier.
Avec AFP
C'est peut-être la dernière fenêtre olympique pour le Serbe. Lui qui a tout gagné dans sa carrière, d'ores et déjà l'homme le plus titré en Grand Chelem avec 24 sacres au compteur, n'a jamais été sacré aux JO. Un vide qui fait tache sur son CV.
Le Serbe vient d'échouer à augmenter son capital Grand Chelem à Wimbledon, battu par Alcaraz en finale. Mais cette défaite n'a pas altéré ses ambitions "très élevées" pour le tournoi olympique, a-t-il assuré jeudi.
Buzz au village
Djokovic et les JO, c'est pourtant l'histoire de rendez-vous manqués.
En 2008, il est battu par Nadal en demi-finale à Pékin, récupérant au final tout de même le bronze, son seul métal olympique. En 2012, la vague Andy Murray a raison de lui. Quatre ans plus tard, à Rio, après une saison compliquée, il s'incline dès le premier tour face à l'Argentin Juan Martin Del Potro.
Et à Tokyo en 2021, alors que le scénario semblait idéal, menant au score face à Zverev en demi-finale, tout s'est écroulé. Un trou noir fatal.
Mais le Serbe a encore envie d'y croire. Il s'est d’ailleurs dit jeudi "plus prêt" qu'il ne l'était sur le gazon londonien. Il y a toutefois des clients. Et notamment un illustre, Rafael Nadal, que le Serbe pourrait rencontrer dès le 2e tour. "Je suis très excité par ce duel au 2e tour et je vais tout donner", a promis +Djoko+ jeudi.
Sauf que Nadal a perdu de sa superbe ces derniers mois, depuis sa blessure à l'Open d’Australie en janvier 2023 qui l'a éloigné des courts pendant un an. Un parfum de retraite a même plané après sa défaite à Roland Garros au premier tour cette année, mais l'Espagnol a décidé de garder les gants, sans doute pour quelques mois seulement...
Sa dernière apparition juste avant le tournoi olympique à Bastad, l'a vu alterner le chaud et le froid. S'il est parvenu à atteindre la finale, une première depuis 2022 à Roland-Garros, il a ensuite été balayé comme un junior en finale par le 51e joueur mondial, le Portugais Nuno Borgès. Et Nadal est loin d'être le seul danger potentiel sur la route du Serbe.
Si le numéro un mondial Jannick Sinner sera absent, forfait, la montagne Carlos Alcaraz, irrésistible cette année avec deux Grands Chelems en poche (Roland-Garros et Wimbeldon), part favori pour le titre.
Son association avec son compatriote vieillissant Nadal en double fait en tout cas déjà saliver les fans de tennis. Avant même de fouler les courts, la paire cinq étoiles a déjà fait le buzz au village olympique, très demandée pour des selfies par les autres athlètes.
Adieux
La légende de la Porte d'Auteuil associée au jeune lion fait certes rêver mais le double requiert certains automatismes que les deux n'ont pas encore eu le temps de peaufiner. "Je comprends l'intérêt que suscite le fait de nous voir jouer ensemble, ne pensons pas que notre plaisir se traduise par un succès, ça serait une erreur", a d'ailleurs tempéré Nadal mercredi.
Pour Andy Murray, 37 ans, considéré comme le 4e membre d'un top 4 de légende, mais tout de même derrière le trio Federer-Djokovic-Nadal, ce tournoi olympique sera celui de ses adieux. Mais juste en double, l'Ecossais ayant décidé de ne pas s'aligner en simple. Le double champion olympique 2012 et 2016 va tirer sa révérence après Paris, lui qui après son opération à la hanche en 2019, n'a jamais pu retrouver son meilleur niveau.
Chez les femmes, manque à l'appel la Bélarusse Sabalenka, 3e joueuse mondiale, qui a préféré zapper les JO, mais sinon les meilleures du circuit sont là. Évidemment, sur la terre battue parisienne, la Polonaise et N.1 mondiale Iga Swiatek, qui a remporté les trois dernières éditions à Roland-Garros, part favorite pour l'or. Seule l'Américaine Coco Gauff, N.2 mondiale, semble en mesure de la contrarier.
Avec AFP
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