L’envoyé spécial américain et coordinateur pour les affaires énergétiques internationales, Amos Hochstein, a annoncé vendredi la décision du président Joe Biden d'accorder à quelque 11.500 ressortissants libanais éligibles une autorisation de séjour temporaire (Deferred Enforced Departure - DED) leur permettant de rester aux États-Unis – indépendamment de leur statut et de la date d’expiration de leur visa – et de postuler éventuellement pour un permis de travail.
«Cette décision a été prise en raison du conflit en cours qui affecte le Liban, de la crise économique qui s'est aggravée après l'explosion au port et de la guerre entre Israël et le Hezbollah qui a pris une tournure encore plus grave», a déclaré M. Hochstein lors d’un webinar de la Maison Blanche sur le Liban.
M. Hochstein a souligné que la décision présidentielle prise aujourd’hui «n’indique pas l'imminence d'une escalade généralisée». «Nous y réfléchissons depuis un certain temps, en nous basant sur ce qui se passe actuellement et ce qui s'est déroulé dans le passé. Cela dit, nous souhaitons que le conflit prenne fin immédiatement, mais cela ne se produira pas en quelques jours, ni même en quelques semaines».
En réponse à une question posée par Ici Beyrouth, M. Hochstein a insisté sur le fait que Washington continuera de déployer «autant d'efforts que possible» pour contenir la guerre le long de la frontière libano-israélienne afin que le conflit ne s'exacerbe pas, après avoir admis que le Hezbollah tenait absolument à lier les affrontements au Sud à la fin de la guerre à Gaza.
«Nous ne voyons aucune raison d’avoir des combats le long de la frontière libano-israélienne. Tout cela peut s’arrêter maintenant, avant même qu’un accord soit conclu à Gaza. Mais j'accepte les réalités telles qu'elles sont et j'ai continué de négocier pour plus de sécurité, de paix et de calme le long de cette frontière, pendant que les efforts pour Gaza se poursuivent», a ajouté le responsable américain.
Amos Hochstein a souligné que les États-Unis ne cherchent pas seulement un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, mais «un règlement global» selon lequel «ceux censés protéger et prémunir le Liban contre toute invasion sont les forces armées libanaises». «Les États-Unis sont le pays qui contribue le plus au développement des forces armées libanaises. Ils ont aidé et continueront d'aider l'armée à recruter davantage, à s'entraîner davantage et à se déployer dans le Sud».
M. Hochstein a déclaré, au sujet de la rencontre entre le président Joe Biden et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, – à laquelle il a assisté – que le président américain avait été clair, soulignant l'urgence de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
«Nous avons également discuté du Liban et de la nécessité de mettre fin au conflit, ce qui, je le crois, pourrait être accompli par des moyens diplomatiques. Ce conflit n’est dans l’intérêt de personne, il doit s'arrêter, mais si nous ne disposons pas d'une voie claire vers une solution diplomatique, cela pourrait éventuellement conduire à un conflit prolongé... C'est une crainte et une préoccupation réelles», a-t-il ajouté.
En parallèle, le Groupe de travail américain sur le Liban (ATFL), une organisation de leadership pour les Américains d'origine libanaise, a félicité le président Biden pour avoir signé la directive DED pour les ressortissants libanais aux États-Unis.
M. Biden a «décidé qu'il est dans l'intérêt des États-Unis sur le plan de la politique étrangère de retarder de 18 mois l'expulsion de tout ressortissant libanais», a déclaré l'ATFL dans un communiqué.
L’ATFL appelle le président Biden, depuis le début de la crise économique au Liban, à déclarer le statut de protection temporaire (TPS) ou le DED pour faire en sorte que les ressortissants libanais aux États-Unis n’aient pas à retourner dans un pays de plus en plus instable.
«Nous tenons à remercier le président Biden d'avoir soutenu le peuple libanais aujourd'hui», a déclaré Ed Gabriel, président de l'ATFL. «La directive d'aujourd'hui envoie un message fort au peuple libanais: il n'est pas oublié», a-t-il conclu.
«Cette décision a été prise en raison du conflit en cours qui affecte le Liban, de la crise économique qui s'est aggravée après l'explosion au port et de la guerre entre Israël et le Hezbollah qui a pris une tournure encore plus grave», a déclaré M. Hochstein lors d’un webinar de la Maison Blanche sur le Liban.
M. Hochstein a souligné que la décision présidentielle prise aujourd’hui «n’indique pas l'imminence d'une escalade généralisée». «Nous y réfléchissons depuis un certain temps, en nous basant sur ce qui se passe actuellement et ce qui s'est déroulé dans le passé. Cela dit, nous souhaitons que le conflit prenne fin immédiatement, mais cela ne se produira pas en quelques jours, ni même en quelques semaines».
En réponse à une question posée par Ici Beyrouth, M. Hochstein a insisté sur le fait que Washington continuera de déployer «autant d'efforts que possible» pour contenir la guerre le long de la frontière libano-israélienne afin que le conflit ne s'exacerbe pas, après avoir admis que le Hezbollah tenait absolument à lier les affrontements au Sud à la fin de la guerre à Gaza.
«Nous ne voyons aucune raison d’avoir des combats le long de la frontière libano-israélienne. Tout cela peut s’arrêter maintenant, avant même qu’un accord soit conclu à Gaza. Mais j'accepte les réalités telles qu'elles sont et j'ai continué de négocier pour plus de sécurité, de paix et de calme le long de cette frontière, pendant que les efforts pour Gaza se poursuivent», a ajouté le responsable américain.
Amos Hochstein a souligné que les États-Unis ne cherchent pas seulement un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, mais «un règlement global» selon lequel «ceux censés protéger et prémunir le Liban contre toute invasion sont les forces armées libanaises». «Les États-Unis sont le pays qui contribue le plus au développement des forces armées libanaises. Ils ont aidé et continueront d'aider l'armée à recruter davantage, à s'entraîner davantage et à se déployer dans le Sud».
M. Hochstein a déclaré, au sujet de la rencontre entre le président Joe Biden et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, – à laquelle il a assisté – que le président américain avait été clair, soulignant l'urgence de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
«Nous avons également discuté du Liban et de la nécessité de mettre fin au conflit, ce qui, je le crois, pourrait être accompli par des moyens diplomatiques. Ce conflit n’est dans l’intérêt de personne, il doit s'arrêter, mais si nous ne disposons pas d'une voie claire vers une solution diplomatique, cela pourrait éventuellement conduire à un conflit prolongé... C'est une crainte et une préoccupation réelles», a-t-il ajouté.
En parallèle, le Groupe de travail américain sur le Liban (ATFL), une organisation de leadership pour les Américains d'origine libanaise, a félicité le président Biden pour avoir signé la directive DED pour les ressortissants libanais aux États-Unis.
M. Biden a «décidé qu'il est dans l'intérêt des États-Unis sur le plan de la politique étrangère de retarder de 18 mois l'expulsion de tout ressortissant libanais», a déclaré l'ATFL dans un communiqué.
L’ATFL appelle le président Biden, depuis le début de la crise économique au Liban, à déclarer le statut de protection temporaire (TPS) ou le DED pour faire en sorte que les ressortissants libanais aux États-Unis n’aient pas à retourner dans un pays de plus en plus instable.
«Nous tenons à remercier le président Biden d'avoir soutenu le peuple libanais aujourd'hui», a déclaré Ed Gabriel, président de l'ATFL. «La directive d'aujourd'hui envoie un message fort au peuple libanais: il n'est pas oublié», a-t-il conclu.
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