©(Sai Aung MAIN/AFP)
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dénoncé samedi les «actions escalatoires et illégales» de Pékin en mer de Chine méridionale, quelques heures avant de s'entretenir avec son homologue chinois au Laos en marge d'une réunion régionale.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé samedi matin au Laos au premier jour d'une nouvelle tournée en Asie au cours de laquelle il entend réaffirmer le leadership des États-Unis face à l'influence grandissante de la Chine.
M. Blinken doit y rencontrer son homologue chinois Wang Yi en marge d'une réunion à Vientiane des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), où il est notamment question de la Birmanie et des tensions en mer de Chine méridionale.
La rencontre avec le haut diplomate chinois s'annonce tendue après celle, également à Vientiane vendredi, entre les chefs de la diplomatie russe et chinoise qui ont promis de contrer l'influence de «forces extra-régionales» dans la région.
Il s'agit de la 18e tournée en Asie du secrétaire d'État américain depuis sa prise de fonction il y a plus de trois ans, témoignant de la concurrence féroce que se livrent États-Unis et Chine dans la région.
Le président américain Joe Biden a fait des alliances en Asie une priorité de sa politique étrangère visant «à promouvoir une région Indo-Pacifique libre, ouverte et prospère», l'expression consacrée aux États-Unis pour désigner une zone Asie-Pacifique qui soit libre d'influences, une manière voilée de critiquer la Chine et ses ambitions économiques, territoriales et stratégiques dans la région.
Ces pourparlers interviennent dans un contexte de fortes tensions en mer de Chine méridionale, où une série d'affrontements ont eu lieu ces derniers mois entre des navires philippins et chinois sur des récifs contestés.
Pékin et Manille ont conclu un accord provisoire la semaine dernière, mais les relations entre les deux pays restent glaciales.
«Nous espérons que la Chine mettra en œuvre l'accord», a déclaré le ministre philippin des Affaires étrangères, Enrique Manalo, à la presse vendredi soir.
«Je pense qu'il s'agirait d'une étape importante dans l'apaisement des tensions et, je l'espère, dans l'établissement d'autres domaines de coopération en mer de Chine méridionale».
Pékin revendique la quasi-totalité de cette importante route commerciale et ignore un arbitrage international qui lui a donné tort en 2016.
Le secrétaire d'État américain entame cette tournée de six pays par Vientiane, au Laos, avant de se rendre à Hanoï, au Vietnam, également samedi, afin de rendre hommage et de présenter ses condoléances aux dirigeants vietnamiens après le décès du secrétaire général Nguyen Phu Trong. Joe Biden y avait effectué un voyage historique à l'automne dernier.
«Je n'ai jamais vu une demande aussi forte pour plus d'engagement américain dans la région», indiquait en début de semaine le secrétaire d'État adjoint pour l'Asie du Sud-Est et le Pacifique, Daniel Kritenbrink, en présentant ce déplacement avec des étapes au Laos, au Vietnam, au Japon, aux Philippines, à Singapour et en Mongolie.
Au Japon, puis aux Philippines, M. Blinken participera à des réunions dites «à quatre», incluant le ministre américain de la Défense Lloyd Austin et leurs homologues japonais et philippins sur fond de «provocations» chinoises en mer de Chine méridionale.
Le chef de la diplomatie américaine doit aussi participer à Tokyo à une réunion du «quad» (États-Unis, Japon, Australie, Inde).
Après une escale à Singapour centrée sur le renforcement des relations bilatérales, M. Blinken achèvera cette tournée asiatique en Mongolie, pour y renforcer les relations de «peuple à peuple», selon Washington.
Avec AFP
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé samedi matin au Laos au premier jour d'une nouvelle tournée en Asie au cours de laquelle il entend réaffirmer le leadership des États-Unis face à l'influence grandissante de la Chine.
M. Blinken doit y rencontrer son homologue chinois Wang Yi en marge d'une réunion à Vientiane des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), où il est notamment question de la Birmanie et des tensions en mer de Chine méridionale.
La rencontre avec le haut diplomate chinois s'annonce tendue après celle, également à Vientiane vendredi, entre les chefs de la diplomatie russe et chinoise qui ont promis de contrer l'influence de «forces extra-régionales» dans la région.
Il s'agit de la 18e tournée en Asie du secrétaire d'État américain depuis sa prise de fonction il y a plus de trois ans, témoignant de la concurrence féroce que se livrent États-Unis et Chine dans la région.
Le président américain Joe Biden a fait des alliances en Asie une priorité de sa politique étrangère visant «à promouvoir une région Indo-Pacifique libre, ouverte et prospère», l'expression consacrée aux États-Unis pour désigner une zone Asie-Pacifique qui soit libre d'influences, une manière voilée de critiquer la Chine et ses ambitions économiques, territoriales et stratégiques dans la région.
Ces pourparlers interviennent dans un contexte de fortes tensions en mer de Chine méridionale, où une série d'affrontements ont eu lieu ces derniers mois entre des navires philippins et chinois sur des récifs contestés.
Pékin et Manille ont conclu un accord provisoire la semaine dernière, mais les relations entre les deux pays restent glaciales.
«Nous espérons que la Chine mettra en œuvre l'accord», a déclaré le ministre philippin des Affaires étrangères, Enrique Manalo, à la presse vendredi soir.
«Je pense qu'il s'agirait d'une étape importante dans l'apaisement des tensions et, je l'espère, dans l'établissement d'autres domaines de coopération en mer de Chine méridionale».
Pékin revendique la quasi-totalité de cette importante route commerciale et ignore un arbitrage international qui lui a donné tort en 2016.
Tensions régionales
Le secrétaire d'État américain entame cette tournée de six pays par Vientiane, au Laos, avant de se rendre à Hanoï, au Vietnam, également samedi, afin de rendre hommage et de présenter ses condoléances aux dirigeants vietnamiens après le décès du secrétaire général Nguyen Phu Trong. Joe Biden y avait effectué un voyage historique à l'automne dernier.
«Je n'ai jamais vu une demande aussi forte pour plus d'engagement américain dans la région», indiquait en début de semaine le secrétaire d'État adjoint pour l'Asie du Sud-Est et le Pacifique, Daniel Kritenbrink, en présentant ce déplacement avec des étapes au Laos, au Vietnam, au Japon, aux Philippines, à Singapour et en Mongolie.
Au Japon, puis aux Philippines, M. Blinken participera à des réunions dites «à quatre», incluant le ministre américain de la Défense Lloyd Austin et leurs homologues japonais et philippins sur fond de «provocations» chinoises en mer de Chine méridionale.
Le chef de la diplomatie américaine doit aussi participer à Tokyo à une réunion du «quad» (États-Unis, Japon, Australie, Inde).
Après une escale à Singapour centrée sur le renforcement des relations bilatérales, M. Blinken achèvera cette tournée asiatique en Mongolie, pour y renforcer les relations de «peuple à peuple», selon Washington.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires