©(Photo AFP)
22 personnes ont été tuées et 17 autres blessées samedi par des tirs d'artillerie sur la ville d'El-Facher dans la région du Darfour, plus de quinze mois après le début de la guerre au Soudan, a rapporté une source médicale.
«Les bombardements sur le marché à bestiaux et le quartier Redayef ont fait 22 morts et 17 blessés», a affirmé à l'AFP sous couvert d'anonymat une source médicale à l'hôpital saoudien d'El-Facher tandis que des témoins ont fait état à l'AFP de «tirs d'artillerie et d'obus» par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre contre l'armée au Soudan.
«Certaines maisons ont été détruites par les chutes d'obus», selon les mêmes sources.
Depuis début mai, les combats sont particulièrement violents dans cette capitale de l'État du Darfour-Nord, seule grande ville de cette région de l'ouest du Soudan à échapper au contrôle des paramilitaires.
Afin de s'emparer de la ville, les FSR l'ont assiégée, piégeant des centaines de milliers de civils.
El-Facher a connu deux semaines de relative accalmie après que, début juillet, les paramilitaires ont bombardé un marché de la ville, tuant 15 civils et blessant 29 autres.
Selon un bilan de Médecins Sans Frontières (MSF) en date du 24 juin, les violences à El-Facher ont causé la mort de 260 personnes.
La guerre qui oppose depuis avril 2023 l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, aux FSR de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait des dizaines de milliers de morts, certaines estimations faisant état de 150,000 personnes tuées, selon l'envoyé américain au Soudan, Tom Perriello.
Elle a contraint plus de 11 millions de personnes à fuir à l'intérieur du pays et à l'étranger, ravageant les infrastructures et poussant le Soudan au bord de la famine.
Les deux camps ont été accusés de crimes de guerre pour avoir visé délibérément des civils et bloqué l'aide humanitaire.
Avec AFP
«Les bombardements sur le marché à bestiaux et le quartier Redayef ont fait 22 morts et 17 blessés», a affirmé à l'AFP sous couvert d'anonymat une source médicale à l'hôpital saoudien d'El-Facher tandis que des témoins ont fait état à l'AFP de «tirs d'artillerie et d'obus» par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre contre l'armée au Soudan.
«Certaines maisons ont été détruites par les chutes d'obus», selon les mêmes sources.
Depuis début mai, les combats sont particulièrement violents dans cette capitale de l'État du Darfour-Nord, seule grande ville de cette région de l'ouest du Soudan à échapper au contrôle des paramilitaires.
Afin de s'emparer de la ville, les FSR l'ont assiégée, piégeant des centaines de milliers de civils.
El-Facher a connu deux semaines de relative accalmie après que, début juillet, les paramilitaires ont bombardé un marché de la ville, tuant 15 civils et blessant 29 autres.
Selon un bilan de Médecins Sans Frontières (MSF) en date du 24 juin, les violences à El-Facher ont causé la mort de 260 personnes.
La guerre qui oppose depuis avril 2023 l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, aux FSR de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait des dizaines de milliers de morts, certaines estimations faisant état de 150,000 personnes tuées, selon l'envoyé américain au Soudan, Tom Perriello.
Elle a contraint plus de 11 millions de personnes à fuir à l'intérieur du pays et à l'étranger, ravageant les infrastructures et poussant le Soudan au bord de la famine.
Les deux camps ont été accusés de crimes de guerre pour avoir visé délibérément des civils et bloqué l'aide humanitaire.
Avec AFP
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