Des sources judiciaires ont confirmé que le juge Tarek Bitar, chargé de l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, s’apprête à reprendre son travail après une interruption de plus de deux ans et demi. Selon Houna Loubnan, le juge Bitar a intentionnellement attendu la fin de la commémoration du 4 août pour éviter toute exploitation politique et poursuivre l’enquête.
Les sources ont révélé que le juge Bitar programmera des séances d'interrogatoire pour tous les accusés qui n'ont pas encore comparu devant lui, y compris les politiciens, les responsables de la sécurité, les juges et les employés. S'ils refusent d'obtempérer, le juge Bitar est prêt à délivrer des mandats d'arrêt et à engager d'autres actions en justice si nécessaire.
Les sources ont également indiqué que cette étape serait un prélude à la conclusion de l'enquête et au renvoi du dossier au parquet de cassation pour un avis préliminaire. On s'attend à ce qu'un acte d'accusation soit délivré au cours de l'année et que l'enquête soit clôturée avant 2025.
Selon les sources de Houna Loubnan, le juge Bitar reprendra son travail en se fondant sur la jurisprudence qu'il a développée en janvier 2023, selon laquelle il a considéré que le rôle du juge d'instruction est d'une importance égale à celle des juges de la Cour de justice, se basant sur la jurisprudence développée par l'ancien président de la Cour de justice, Philippe Khairallah. Ce dernier avait affirmé l'autorité et l'immunité des juges de la Cour de justice, et le juge Bitar estime que cela devrait également s'appliquer au juge d'instruction.
Toutefois, selon ces sources, cette démarche pourrait se heurter au refus du parquet de cassation, d’autant que le juge Bitar a rejeté, au cours des deux dernières semaines, la proposition du procureur général par intérim, le juge Jamal Hajjar, qui suggérait d’exclure les hommes politiques et les juges des poursuites envisagées. Le juge Bitar a catégoriquement rejeté cette proposition.
Les sources ont révélé que le juge Bitar programmera des séances d'interrogatoire pour tous les accusés qui n'ont pas encore comparu devant lui, y compris les politiciens, les responsables de la sécurité, les juges et les employés. S'ils refusent d'obtempérer, le juge Bitar est prêt à délivrer des mandats d'arrêt et à engager d'autres actions en justice si nécessaire.
Les sources ont également indiqué que cette étape serait un prélude à la conclusion de l'enquête et au renvoi du dossier au parquet de cassation pour un avis préliminaire. On s'attend à ce qu'un acte d'accusation soit délivré au cours de l'année et que l'enquête soit clôturée avant 2025.
Selon les sources de Houna Loubnan, le juge Bitar reprendra son travail en se fondant sur la jurisprudence qu'il a développée en janvier 2023, selon laquelle il a considéré que le rôle du juge d'instruction est d'une importance égale à celle des juges de la Cour de justice, se basant sur la jurisprudence développée par l'ancien président de la Cour de justice, Philippe Khairallah. Ce dernier avait affirmé l'autorité et l'immunité des juges de la Cour de justice, et le juge Bitar estime que cela devrait également s'appliquer au juge d'instruction.
Toutefois, selon ces sources, cette démarche pourrait se heurter au refus du parquet de cassation, d’autant que le juge Bitar a rejeté, au cours des deux dernières semaines, la proposition du procureur général par intérim, le juge Jamal Hajjar, qui suggérait d’exclure les hommes politiques et les juges des poursuites envisagées. Le juge Bitar a catégoriquement rejeté cette proposition.
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