Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a clarifié la position de son groupe face à la situation qui prévaut au Proche-Orient. Cette dernière est marquée par une intensification des hostilités entre Israël et le Hamas et par des tensions croissantes avec l'Iran et la Syrie.
Son allocution intervient une semaine après l’assassinat du commandant militaire haut gradé de la formation pro-iranienne Fouad Chokr, à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth.
M. Nasrallah a commencé par dénoncer les méthodes israéliennes et leurs tentatives de semer la peur au sein des parties concernées par le conflit. Les récentes attaques israéliennes, qui ont fait des victimes dans les rangs du Hezbollah, n’ont pas ébranlé la détermination de la formation pro-iranienne. «Notre perte est très grande avec le martyre de Fouad Chokr, mais cela ne nous ébranle pas, ni ne nous fait hésiter ou arrêter», a-t-il déclaré, affirmant que le Hezbollah continue de mener des opérations contre de nouvelles cibles israéliennes. Et M. Nasrallah de poursuivre: «Les assassinats d’Ismaïl Haniyé et de Fouad Chokr sont une réussite israélienne. Ils ne représentent cependant pas une victoire et ne changent en rien le cours de la guerre, car Israël se retrouve dans une situation difficile même après ces assassinats.»
Hassan Nasrallah a également insisté sur le fait que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou persiste à rejeter toute idée de cessez-le-feu ou de cessation des hostilités à Gaza.
Le leader de la formation chiite a également exprimé des doutes quant aux propos des États-Unis sur la reconnaissance d’un État palestinien, les qualifiant d'hypocrites et de menteurs. Il a aussi souligné l’existence d’un consensus en Israël contre tout État palestinien, affirmant que les espoirs d'une solution négociée pour défendre la cause palestinienne sont désormais obsolètes.
Dans ce contexte, il a également appelé la communauté arabe et islamique à reconsidérer ses comportements face aux dangers qui menacent la région, rappelant que «l'objectif de cette bataille est d'empêcher Israël de gagner et de créer des conditions qui pourraient compromettre la cause palestinienne».
En évoquant la position israélienne, M. Nasrallah a conseillé aux habitants de Haïfa de se préparer à tous les scénarios possibles. «Israël n'est plus aussi fort qu'il ne l'était et ses capacités de défense sont affaiblies», a-t-il soutenu, ajoutant que la peur de la riposte est de plus en plus présente à Tel-Aviv: «La décision de l’État hébreu d'entrer dans une guerre totale est difficile et complexe. Les choses ne sont pas aussi simples qu’elles en ont l’air.»
Le dirigeant du Hezbollah a aussi mis en garde contre les dangers qui pourraient menacer les pays voisins comme le Liban, la Jordanie ou l'Égypte, en cas de victoire d’Israël à Gaza. «Si la Résistance est vaincue, la mosquée Al-Aqsa sera en grave danger», a-t-il estimé, soulignant l'importance des lieux saints musulmans et chrétiens en Palestine.
De plus, Hassan Nasrallah a exhorté les groupes de résistance à Gaza et en Cisjordanie à faire preuve de patience et de fermeté face à l'adversité israélienne. Il a renforcé l'idée que la lutte en cours est non seulement militaire, mais aussi psychologique. «L'attente israélienne d'une riposte de l’Axe fait partie de la punition et de la bataille», a-t-il noté. «Ne poignardez pas la résistance dans le dos et ne participez pas à la guerre psychologique menée par l'ennemi contre le peuple de la Résistance», a-t-il poursuivi.
Il a finalement établi que le Hezbollah, avec le soutien de l'Iran et de la Syrie, est déterminé à répondre aux provocations israéliennes, tout en appelant à une solidarité régionale face à ce qu'il considère comme une menace existentielle pour la cause palestinienne. «Nous répondrons seuls ou en coordination avec l’Axe quand et comme nous le voulons. Après l'assassinat de Fouad Chokr, le Hezbollah est obligé de réagir. L'Iran répondra au meurtre d’Ismaïl Haniyé et le Yémen ripostera aux attaques menées à Hodeïda. Toutefois, l'Iran n'est pas obligé de participer au combat permanent», a-t-il précisé.
Son allocution intervient une semaine après l’assassinat du commandant militaire haut gradé de la formation pro-iranienne Fouad Chokr, à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth.
M. Nasrallah a commencé par dénoncer les méthodes israéliennes et leurs tentatives de semer la peur au sein des parties concernées par le conflit. Les récentes attaques israéliennes, qui ont fait des victimes dans les rangs du Hezbollah, n’ont pas ébranlé la détermination de la formation pro-iranienne. «Notre perte est très grande avec le martyre de Fouad Chokr, mais cela ne nous ébranle pas, ni ne nous fait hésiter ou arrêter», a-t-il déclaré, affirmant que le Hezbollah continue de mener des opérations contre de nouvelles cibles israéliennes. Et M. Nasrallah de poursuivre: «Les assassinats d’Ismaïl Haniyé et de Fouad Chokr sont une réussite israélienne. Ils ne représentent cependant pas une victoire et ne changent en rien le cours de la guerre, car Israël se retrouve dans une situation difficile même après ces assassinats.»
Hassan Nasrallah a également insisté sur le fait que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou persiste à rejeter toute idée de cessez-le-feu ou de cessation des hostilités à Gaza.
Le leader de la formation chiite a également exprimé des doutes quant aux propos des États-Unis sur la reconnaissance d’un État palestinien, les qualifiant d'hypocrites et de menteurs. Il a aussi souligné l’existence d’un consensus en Israël contre tout État palestinien, affirmant que les espoirs d'une solution négociée pour défendre la cause palestinienne sont désormais obsolètes.
Dans ce contexte, il a également appelé la communauté arabe et islamique à reconsidérer ses comportements face aux dangers qui menacent la région, rappelant que «l'objectif de cette bataille est d'empêcher Israël de gagner et de créer des conditions qui pourraient compromettre la cause palestinienne».
En évoquant la position israélienne, M. Nasrallah a conseillé aux habitants de Haïfa de se préparer à tous les scénarios possibles. «Israël n'est plus aussi fort qu'il ne l'était et ses capacités de défense sont affaiblies», a-t-il soutenu, ajoutant que la peur de la riposte est de plus en plus présente à Tel-Aviv: «La décision de l’État hébreu d'entrer dans une guerre totale est difficile et complexe. Les choses ne sont pas aussi simples qu’elles en ont l’air.»
Le dirigeant du Hezbollah a aussi mis en garde contre les dangers qui pourraient menacer les pays voisins comme le Liban, la Jordanie ou l'Égypte, en cas de victoire d’Israël à Gaza. «Si la Résistance est vaincue, la mosquée Al-Aqsa sera en grave danger», a-t-il estimé, soulignant l'importance des lieux saints musulmans et chrétiens en Palestine.
De plus, Hassan Nasrallah a exhorté les groupes de résistance à Gaza et en Cisjordanie à faire preuve de patience et de fermeté face à l'adversité israélienne. Il a renforcé l'idée que la lutte en cours est non seulement militaire, mais aussi psychologique. «L'attente israélienne d'une riposte de l’Axe fait partie de la punition et de la bataille», a-t-il noté. «Ne poignardez pas la résistance dans le dos et ne participez pas à la guerre psychologique menée par l'ennemi contre le peuple de la Résistance», a-t-il poursuivi.
Il a finalement établi que le Hezbollah, avec le soutien de l'Iran et de la Syrie, est déterminé à répondre aux provocations israéliennes, tout en appelant à une solidarité régionale face à ce qu'il considère comme une menace existentielle pour la cause palestinienne. «Nous répondrons seuls ou en coordination avec l’Axe quand et comme nous le voulons. Après l'assassinat de Fouad Chokr, le Hezbollah est obligé de réagir. L'Iran répondra au meurtre d’Ismaïl Haniyé et le Yémen ripostera aux attaques menées à Hodeïda. Toutefois, l'Iran n'est pas obligé de participer au combat permanent», a-t-il précisé.
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