©AFP : François-Xavier Merti
Laëtitia Aoun, l’une des étoiles montantes du taekwondo libanais, a livré un combat intense et émouvant pour la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Paris. Face à la Canadienne Skylar Park, la Libanaise a tout donné, mais son rêve de podium s’est évanoui à la dernière seconde. Une performance qui restera gravée dans l’histoire du sport libanais.
Huitièmes de finale: un premier coup d’éclat
Laëtitia Aoun a entamé sa journée avec une victoire solide contre Lo Chia-Ling du Taipei chinois, en huitièmes de finale. Avec un coup de pied à la tête en début de match et une gestion parfaite des rounds, Aoun s’était qualifiée pour les quarts de finale avec confiance, prouvant qu’elle était prête à se battre pour les grandes étapes.
Quarts de finale: une bataille acharnée
Les quarts de finale l’ont vue affronter Miljana Reljikj, de Macédoine du Nord, un combat où chaque point comptait. Laëtitia a fait preuve d’une combativité remarquable, enchaînant les coups de pied précis malgré plusieurs pénalités, pour finalement s’imposer et accéder aux demi-finales.
Demi-finale: la résistance face à la puissance iranienne
Face à l’Iranienne Nahid Kiyanichandeh en demi-finale, Laëtitia Aoun a trouvé une adversaire de taille. Bien qu’elle ait ouvert le score avec un coup de pied à la tête, l’Iranienne a vite repris l’avantage, infligeant à la Libanaise une défaite difficile sur le score cumulé de 19-3. Malgré cette défaite, Aoun a conservé son calme et s’est préparée pour le match décisif pour la médaille de bronze.
La médaille de bronze: une bataille de volontés
Pour la médaille de bronze, Laëtitia Aoun a affronté la Canadienne Skylar Park dans un duel où chaque seconde a compté. Le premier round a été marqué par une concentration maximale de part et d’autre, sans qu’aucun coup décisif ne soit porté. La défense d’Aoun a été particulièrement solide, sa résistance aux attaques impactantes de la Canadienne laissant le score vierge à la fin du round (0-0).
Le second round a basculé à une minute et 16 secondes de la fin, lorsque Skylar Park a réussi à placer un coup de pied à la tête, prenant une avance cruciale. Laëtitia a ensuite subi un Gam-jeom, mais a vu son adversaire recevoir deux pénalités, ce qui lui a redonné un espoir de retour. Dans les dernières secondes, Aoun a tenté un ultime coup de pied à la tête qui, malheureusement, n’a pas été validé par les juges. Ce fut le coup de sifflet final, marquant la fin d’un parcours courageux pour la Libanaise.
Laëtitia Aoun quitte les Jeux olympiques sans médaille, mais la tête haute et avec le respect de tous. Son parcours, rempli de défis et d’émotions, est un modèle de courage et de persévérance. Malgré la déception de cette dernière rencontre, elle a prouvé qu’elle appartient à l’élite mondiale du taekwondo. Le ton est donné pour les prochaines compétitions internationales.
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