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Au moins 13 personnes, dont 11 civils, ont été tuées dans des combats entre des groupes pro-iraniens qui soutiennent le régime et les forces à majorité kurdes dans l'est de la Syrie, a indiqué vendredi une ONG.
Ces combats ont éclaté mercredi lorsque les groupes pro-iraniens ont lancé une offensive contre les zones tenues par les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les kurdes et soutenues par les États-Unis, qui déploient des troupes dans la province de Deir Ezzor.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), onze civils ont été tués «dans un bombardement intensif dans la nuit de jeudi à vendredi sur le village d'al-Dahla depuis les zones où sont basés des groupes locaux pro-iraniens».
Dans un communiqué, les FDS ont confirmé la mort de «onze civils, pour la plupart des femmes et des enfants», accusant «les forces du régime» de Bachar el-Assad d'avoir commis «un massacre» en bombardant ce village.
Les FDS ont par la suite bombardé les zones tenues par les groupes pro-iraniens, faisant deux morts parmi leurs combattants, selon l'OSDH, basé au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
La province à majorité arabe de Deir Ezzor est traversée par l'Euphrate, qui marque la frontière entre les zones tenues par le régime syrien et ses alliés, et celles contrôlées par les FDS.
Mercredi, les groupes pro-iraniens, encadrés par des officiers du régime syrien, avaient réussi à la faveur de leur offensive à franchir l'Euphrate, et se sont dangereusement rapprochés du champ pétrolier d'Al-Omar, où sont basées des troupes américaines, selon l'OSDH.
Les miliciens pro-iraniens ont cependant été repoussés sur l'autre rive de l'Euphrate au bout de combats qui ont fait sept morts – un combattant des FDS, trois miliciens pro-iraniens et trois civils –, d'après la même source.
Ces combats interviennent sur fond de tension régionale grandissante entre l'Iran et ses alliés d'une part, et Israël, soutenu par Washington, de l'autre.
L'Iran et le Hezbollah ont promis de riposter aux assassinats du chef du Hamas palestinien et du chef militaire de la formation de Hassan Nasrallah, imputés à Israël.
La coalition internationale antijihadiste, dont le plus grand contingent est américain, maintient des bases sur le champ pétrolier d'Al-Omar, le plus grand de Syrie, et sur le champ gazier de Conoco.
En septembre 2023, les États-Unis étaient intervenus pour empêcher que des combats similaires dans la province de Deir Ezzor ne dégénèrent, dans un pays dévasté et morcelé par plus de treize ans de guerre.
Avec AFP
Ces combats ont éclaté mercredi lorsque les groupes pro-iraniens ont lancé une offensive contre les zones tenues par les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les kurdes et soutenues par les États-Unis, qui déploient des troupes dans la province de Deir Ezzor.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), onze civils ont été tués «dans un bombardement intensif dans la nuit de jeudi à vendredi sur le village d'al-Dahla depuis les zones où sont basés des groupes locaux pro-iraniens».
«Massacre» par les pro-iraniens
Dans un communiqué, les FDS ont confirmé la mort de «onze civils, pour la plupart des femmes et des enfants», accusant «les forces du régime» de Bachar el-Assad d'avoir commis «un massacre» en bombardant ce village.
Les FDS ont par la suite bombardé les zones tenues par les groupes pro-iraniens, faisant deux morts parmi leurs combattants, selon l'OSDH, basé au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
La province à majorité arabe de Deir Ezzor est traversée par l'Euphrate, qui marque la frontière entre les zones tenues par le régime syrien et ses alliés, et celles contrôlées par les FDS.
Mercredi, les groupes pro-iraniens, encadrés par des officiers du régime syrien, avaient réussi à la faveur de leur offensive à franchir l'Euphrate, et se sont dangereusement rapprochés du champ pétrolier d'Al-Omar, où sont basées des troupes américaines, selon l'OSDH.
Les miliciens pro-iraniens ont cependant été repoussés sur l'autre rive de l'Euphrate au bout de combats qui ont fait sept morts – un combattant des FDS, trois miliciens pro-iraniens et trois civils –, d'après la même source.
Tension régionale grandissante
Ces combats interviennent sur fond de tension régionale grandissante entre l'Iran et ses alliés d'une part, et Israël, soutenu par Washington, de l'autre.
L'Iran et le Hezbollah ont promis de riposter aux assassinats du chef du Hamas palestinien et du chef militaire de la formation de Hassan Nasrallah, imputés à Israël.
La coalition internationale antijihadiste, dont le plus grand contingent est américain, maintient des bases sur le champ pétrolier d'Al-Omar, le plus grand de Syrie, et sur le champ gazier de Conoco.
En septembre 2023, les États-Unis étaient intervenus pour empêcher que des combats similaires dans la province de Deir Ezzor ne dégénèrent, dans un pays dévasté et morcelé par plus de treize ans de guerre.
Avec AFP
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