Gaza: «Il faut que la guerre s'arrête», martèle Macron
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Le président français, Emmanuel Macron, a martelé vendredi que la guerre devait «s'arrêter» à Gaza alors qu'Israël a accepté de reprendre le 15 août les discussions en vue d'une trêve et d'une libération des otages détenus par le Hamas.

«Il faut que la guerre à Gaza s'arrête. Tous doivent l'entendre. C'est crucial pour les Gazaouis, pour les otages, pour la stabilité de la région aujourd'hui en jeu», a écrit le chef de l'État sur X. «Plein soutien de la France aux médiateurs américains, égyptiens et qatariens» dans les discussions, a-t-il ajouté.



Emmanuel Macron, qui multiplie ces derniers jours les entretiens téléphoniques avec les acteurs de la région, s'est par ailleurs entretenu jeudi et vendredi avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani. Les trois dirigeants ont appelé «toutes les parties prenantes à mettre fin, à tout prix, à cette logique de représailles», a indiqué l'Élysée.

Le président français a également «salué les efforts diplomatiques menés par l'Égypte et le Qatar en lien avec les États-Unis», les trois pays médiateurs, et «réaffirmé le soutien de la France à la perspective de cessez-le-feu à Gaza», a-t-on ajouté.

Lors d'un autre entretien téléphonique, Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, «ont marqué leur soutien à la déclaration des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar appelant à une reprise rapide des négociations sur le cessez-le-feu et la libération des otages», a encore précisé la présidence française.

Israël a accepté de reprendre le 15 août les discussions sur une trêve dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne a lancé vendredi une nouvelle opération à Khan Younès, après un appel pressant des pays médiateurs face au risque d'escalade militaire au Moyen-Orient.

Les tensions dans la région ont redoublé après les assassinats du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyé, à Téhéran, et du responsable militaire du Hezbollah, Fouad Chok, la semaine dernière près de Beyrouth. Le premier a été imputé à Israël qui a revendiqué le second.

L'Iran, le Hamas et le Hezbollah ont promis de riposter, suscitant de vives inquiétudes dans le contexte déjà explosif de la guerre dans la bande de Gaza, entrée mercredi dans son onzième mois.

Avec AFP
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