La boxeuse algérienne Imane Khelif est devenue championne olympique des -66 kg, vendredi dans un stade de Roland-Garros survolté et totalement acquis à sa cause, grâce à sa victoire en finale contre la Chinoise Yang Liu, championne du monde en titre.
La boxeuse de 25 ans, qui s'est imposée aux points à l'unanimité des juges, apporte à l'Algérie son deuxième titre des JO de Paris après l'or de Kaylia Nemour en gymnastique.
Trois ans après sa présence aux Jeux de Tokyo, où sa participation n'avait suscité aucune polémique, elle s'est retrouvée malgré elle au centre d'une controverse sur le genre menée par les milieux conservateurs sur fond de différend entre le CIO et la Fédération internationale de boxe.
A son entrée sur le célèbre court Philippe-Chatrier, habitué aux joutes tennistiques, Khelif a été acclamée dans un vacarme retentissant, alors que son adversaire Yang Liu a été huée par une partie du public.
Des cris de "Imane, Imane" ont ponctué les trois rounds du combat, au cours duquel l'Algérienne s'est montrée plus relâchée et tranchante.
A l'annonce du verdict des juges, la boxeuse a sauté de joie avant de saluer son adversaire et d'être portée en triomphe par son entraîneur dans une arène en liesse.
Au cours des JO, la jeune femme a été la cible d'un campagne de désinformation et victime d'attaques sur son genre, mais elle est également devenue une héroïne pour les supporters de son pays.
Aux Jeux de Tokyo en 2021, elle avait atteint les quarts de finale où elle avait été battue par l'Irlandaise Kellie Harlington, future championne olympique.
Pour son entraîneur Mohamed Chaoua, "toutes ces polémiques lui donnent de la force pour avancer".
"Je suis concentrée sur ma compétition et le reste n'a pas d'importance", avait déclaré la boxeuse à beIN Sports à l'issue de sa demi-finale.
Avec AFP
La boxeuse de 25 ans, qui s'est imposée aux points à l'unanimité des juges, apporte à l'Algérie son deuxième titre des JO de Paris après l'or de Kaylia Nemour en gymnastique.
Trois ans après sa présence aux Jeux de Tokyo, où sa participation n'avait suscité aucune polémique, elle s'est retrouvée malgré elle au centre d'une controverse sur le genre menée par les milieux conservateurs sur fond de différend entre le CIO et la Fédération internationale de boxe.
A son entrée sur le célèbre court Philippe-Chatrier, habitué aux joutes tennistiques, Khelif a été acclamée dans un vacarme retentissant, alors que son adversaire Yang Liu a été huée par une partie du public.
Des cris de "Imane, Imane" ont ponctué les trois rounds du combat, au cours duquel l'Algérienne s'est montrée plus relâchée et tranchante.
A l'annonce du verdict des juges, la boxeuse a sauté de joie avant de saluer son adversaire et d'être portée en triomphe par son entraîneur dans une arène en liesse.
Au cours des JO, la jeune femme a été la cible d'un campagne de désinformation et victime d'attaques sur son genre, mais elle est également devenue une héroïne pour les supporters de son pays.
Aux Jeux de Tokyo en 2021, elle avait atteint les quarts de finale où elle avait été battue par l'Irlandaise Kellie Harlington, future championne olympique.
Pour son entraîneur Mohamed Chaoua, "toutes ces polémiques lui donnent de la force pour avancer".
"Je suis concentrée sur ma compétition et le reste n'a pas d'importance", avait déclaré la boxeuse à beIN Sports à l'issue de sa demi-finale.
Avec AFP
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