©Un char de combat russe T-72 roule à l'extérieur de la ville de Sudzha, le 8 août 2024. (Photo par ANATOLIY ZHDANOV / Kommersant Photo / AFP)
La Russie a annoncé une «opération antiterroriste» dans trois régions frontalières avec l'Ukraine, après la plus importante incursion des forces ukrainiennes sur son territoire depuis le début du conflit.
Le comité national antiterroriste russe a déclaré vendredi soir le lancement d'«opérations antiterroristes dans les régions de Belgorod, Briansk et Koursk (...) afin d'assurer la sécurité des citoyens et supprimer la menace d'actes terroristes perpétrés par les groupes de sabotage de l'ennemi».
La législation russe permet aux forces de sécurité et à l'armée de disposer de pouvoirs d'urgence considérables lors des opérations «antiterroristes»: les déplacements sont limités, les véhicules peuvent être saisis, les appels téléphoniques peuvent être surveillés, des zones sont déclarées interdites, des points de contrôle sont mis en place et la sécurité est renforcée sur les sites d'infrastructures stratégiques.
Des unités de l'armée ukrainienne ont traversé la frontière russe et pénétré dans la région de Koursk mardi, puis ont avancé de plusieurs kilomètres, selon des analystes indépendants.
La Russie s'est empressée de déployer des troupes et des équipements supplémentaires, notamment des chars, des lance-roquettes et des unités d'aviation, pour tenter d'enrayer l'offensive ukrainienne.
Le comité antiterroriste a estimé que Kiev avait organisé une «tentative sans précédent de déstabilisation de la situation dans un certain nombre de régions» russes, et a qualifié cette incursion d'«attaque terroriste», affirmant que les forces ukrainiennes avaient blessé des civils et détruit des immeubles résidentiels.
Les dirigeants ukrainiens sont restés très discrets sur l'opération, et les États-Unis, le plus proche allié de Kiev, ont déclaré qu'ils n'avaient pas été informés des plans à l'avance.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a toutefois semblé vanter les premiers succès de ses troupes, déclarant en début de semaine que la Russie devait «ressentir» les conséquences de l'offensive de grande envergure qu'elle mène contre l'Ukraine depuis février 2022.
Le ministère russe de la Défense a publié samedi des images montrant des équipages de chars tirant sur des positions ukrainiennes dans la région de Koursk, ainsi qu'une frappe aérienne nocturne. Il avait assuré vendredi avoir déployé des unités supplémentaires dans la région frontalière.
Le ministère a par ailleurs affirmé avoir abattu 26 drones ukrainiens qui ont tenté d'attaquer la région au cours de la nuit.
avec AFP
Le comité national antiterroriste russe a déclaré vendredi soir le lancement d'«opérations antiterroristes dans les régions de Belgorod, Briansk et Koursk (...) afin d'assurer la sécurité des citoyens et supprimer la menace d'actes terroristes perpétrés par les groupes de sabotage de l'ennemi».
La législation russe permet aux forces de sécurité et à l'armée de disposer de pouvoirs d'urgence considérables lors des opérations «antiterroristes»: les déplacements sont limités, les véhicules peuvent être saisis, les appels téléphoniques peuvent être surveillés, des zones sont déclarées interdites, des points de contrôle sont mis en place et la sécurité est renforcée sur les sites d'infrastructures stratégiques.
Des unités de l'armée ukrainienne ont traversé la frontière russe et pénétré dans la région de Koursk mardi, puis ont avancé de plusieurs kilomètres, selon des analystes indépendants.
La Russie s'est empressée de déployer des troupes et des équipements supplémentaires, notamment des chars, des lance-roquettes et des unités d'aviation, pour tenter d'enrayer l'offensive ukrainienne.
Moscou en panique
Le comité antiterroriste a estimé que Kiev avait organisé une «tentative sans précédent de déstabilisation de la situation dans un certain nombre de régions» russes, et a qualifié cette incursion d'«attaque terroriste», affirmant que les forces ukrainiennes avaient blessé des civils et détruit des immeubles résidentiels.
Les dirigeants ukrainiens sont restés très discrets sur l'opération, et les États-Unis, le plus proche allié de Kiev, ont déclaré qu'ils n'avaient pas été informés des plans à l'avance.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a toutefois semblé vanter les premiers succès de ses troupes, déclarant en début de semaine que la Russie devait «ressentir» les conséquences de l'offensive de grande envergure qu'elle mène contre l'Ukraine depuis février 2022.
Le ministère russe de la Défense a publié samedi des images montrant des équipages de chars tirant sur des positions ukrainiennes dans la région de Koursk, ainsi qu'une frappe aérienne nocturne. Il avait assuré vendredi avoir déployé des unités supplémentaires dans la région frontalière.
Le ministère a par ailleurs affirmé avoir abattu 26 drones ukrainiens qui ont tenté d'attaquer la région au cours de la nuit.
avec AFP
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