©(Photo DAVIDE LONGARI / AFP)
Les Houthis au Yémen ont saisi le 3 août le bureau des droits de l'homme de l'ONU dans la capitale, Sanaa, ont annoncé les Nations unies mardi.
«Les forces Ansar Allah (autre nom donné aux Houthis, NDLR) doivent quitter les lieux et restituer immédiatement tous les biens et propriétés», a déclaré dans un communiqué le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.
«Pénétrer dans un bureau de l'ONU sans autorisation et s'emparer de documents et de biens par la force est totalement incompatible avec les privilèges et immunités qui sont accordés aux Nations unies», a-t-il ajouté.
Le haut-commissaire a affirmé qu'il s'agit «d'une atteinte grave à la capacité des Nations unies à remplir leur mandat».
Lors d'un point de presse à Genève, sa porte-parole, Ravina Shamdasani, a expliqué que les faits étaient survenus le 3 août, environ deux mois après une vague de détention de personnel de l'ONU et d'ONG.
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«Le 3 août, les autorités de facto, Ansar Allah, ont envoyé une délégation dans les locaux du bureau des droits de l'homme de l'ONU à Sanaa», qui a obligé «le personnel à lui remettre ses biens, y compris des documents, du mobilier et des véhicules, ainsi que les clés du bureau», a expliqué Mme Shamdasani.
«Ansar Allah a obligé le personnel à se rendre au bureau pour remettre le matériel», a-t-elle spécifié.
Avec AFP
«Les forces Ansar Allah (autre nom donné aux Houthis, NDLR) doivent quitter les lieux et restituer immédiatement tous les biens et propriétés», a déclaré dans un communiqué le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.
«Pénétrer dans un bureau de l'ONU sans autorisation et s'emparer de documents et de biens par la force est totalement incompatible avec les privilèges et immunités qui sont accordés aux Nations unies», a-t-il ajouté.
Le haut-commissaire a affirmé qu'il s'agit «d'une atteinte grave à la capacité des Nations unies à remplir leur mandat».
Lors d'un point de presse à Genève, sa porte-parole, Ravina Shamdasani, a expliqué que les faits étaient survenus le 3 août, environ deux mois après une vague de détention de personnel de l'ONU et d'ONG.
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«Le 3 août, les autorités de facto, Ansar Allah, ont envoyé une délégation dans les locaux du bureau des droits de l'homme de l'ONU à Sanaa», qui a obligé «le personnel à lui remettre ses biens, y compris des documents, du mobilier et des véhicules, ainsi que les clés du bureau», a expliqué Mme Shamdasani.
«Ansar Allah a obligé le personnel à se rendre au bureau pour remettre le matériel», a-t-elle spécifié.
Avec AFP
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