©(KAZUHIRO NOGI/AFP)
L'Assemblée générale de l'ONU a officiellement lancé mardi l'"indice de vulnérabilité multidimensionnelle" (MVI), indicateur réclamé par les petits États insulaires victimes du réchauffement comme un complément du PIB pour mesurer le développement et accéder aux financements internationaux.
Depuis les années 1990, beaucoup de petits États insulaires en développement (PEID) pas suffisamment pauvres en termes de PIB par habitant pour avoir accès aux financements préférentiels des banques multilatérales de développement, réclament la mise en place d'autres outils de mesure prenant en compte leur vulnérabilité particulière aux chocs extérieurs, notamment les impacts du changement climatique.
Après des années de discussions internationales pour préciser les contours de ce nouvel outil, l'Assemblée générale a finalement adopté mardi par consensus une résolution qui met concrètement l'indice sur les rails, en chargeant l'ONU et un comité d'experts indépendants de le tenir à jour.
Basé sur les conclusions d'un groupe de haut niveau de l'ONU, il incorpore des indicateurs liés aux vulnérabilités structurelles et au manque de résilience économique, environnementale et sociale d'un État: dépendance aux importations, exposition aux événements météo extrêmes et aux pandémies, impact des violences régionales, réfugiés, pression démographique, ressources en eau et en terres arables, mortalité infantile…
S'il a été initialement proposé par les PEID, l'indice MVI "vise à rendre compte des vulnérabilités exogènes et du manque de résilience face aux chocs exogènes de tous les pays en développement, de manière à assurer la crédibilité et la comparabilité", précise la résolution.
Le texte note également que l'indice est "volontaire", mais appelle les diverses entités de l'ONU, les partenaires de développement et les banques de développement à "envisager" son utilisation en complément des politiques existantes.
L'Alliance des petits États insulaires (Aosis) s'est félicitée dans un communiqué de ce "pas en avant monumental".
"Aosis ne voit pas le monde en rose. Nous savons que le MVI ne va pas faire disparaitre le système en place", a commenté l'ambassadeur des Samoa à l'ONU Fatumanava-o-Upolu III Dr Pa’olelei Luteru, qui assure la présidence de l'Alliance.
Mais il représente "une nouvelle approche qui sera bénéfique pour nous tous", a-t-il estimé, appelant à ce qu'il soit "testé immédiatement" par les divers acteurs.
"Nous espérons que le MVI sera déployé dans les conditions du monde réel, et que grâce à son rodage et son éventuel perfectionnement, il permettra d'ouvrir une nouvelle façon de penser et d'agir en matière de développement", a insisté l'ambassadeur.
Avec AFP
Depuis les années 1990, beaucoup de petits États insulaires en développement (PEID) pas suffisamment pauvres en termes de PIB par habitant pour avoir accès aux financements préférentiels des banques multilatérales de développement, réclament la mise en place d'autres outils de mesure prenant en compte leur vulnérabilité particulière aux chocs extérieurs, notamment les impacts du changement climatique.
Après des années de discussions internationales pour préciser les contours de ce nouvel outil, l'Assemblée générale a finalement adopté mardi par consensus une résolution qui met concrètement l'indice sur les rails, en chargeant l'ONU et un comité d'experts indépendants de le tenir à jour.
Basé sur les conclusions d'un groupe de haut niveau de l'ONU, il incorpore des indicateurs liés aux vulnérabilités structurelles et au manque de résilience économique, environnementale et sociale d'un État: dépendance aux importations, exposition aux événements météo extrêmes et aux pandémies, impact des violences régionales, réfugiés, pression démographique, ressources en eau et en terres arables, mortalité infantile…
S'il a été initialement proposé par les PEID, l'indice MVI "vise à rendre compte des vulnérabilités exogènes et du manque de résilience face aux chocs exogènes de tous les pays en développement, de manière à assurer la crédibilité et la comparabilité", précise la résolution.
Le texte note également que l'indice est "volontaire", mais appelle les diverses entités de l'ONU, les partenaires de développement et les banques de développement à "envisager" son utilisation en complément des politiques existantes.
L'Alliance des petits États insulaires (Aosis) s'est félicitée dans un communiqué de ce "pas en avant monumental".
"Aosis ne voit pas le monde en rose. Nous savons que le MVI ne va pas faire disparaitre le système en place", a commenté l'ambassadeur des Samoa à l'ONU Fatumanava-o-Upolu III Dr Pa’olelei Luteru, qui assure la présidence de l'Alliance.
Mais il représente "une nouvelle approche qui sera bénéfique pour nous tous", a-t-il estimé, appelant à ce qu'il soit "testé immédiatement" par les divers acteurs.
"Nous espérons que le MVI sera déployé dans les conditions du monde réel, et que grâce à son rodage et son éventuel perfectionnement, il permettra d'ouvrir une nouvelle façon de penser et d'agir en matière de développement", a insisté l'ambassadeur.
Avec AFP
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