©(ARCHIVES) L'ancien président américain Donald Trump à Bedminster, New Jersey, le 13 juin 2023. (Ed JONES / AFP)
Donald Trump et Kamala Harris sont tous deux en campagne dans l'État clé de Pennsylvanie ce week-end. La vice-présidente, qui continue d'engranger des gains précieux dans les sondages, s'envolera bientôt pour la grande convention du Parti démocrate.
L'ancien président tiendra un meeting samedi après-midi dans une petite ville de l'est de la Pennsylvanie, tandis que sa rivale embarquera à bord d'un bus dimanche pour sillonner plusieurs comtés dans l'ouest de cet État, crucial pour l'élection présidentielle de novembre.
Kamala Harris se rendra ensuite à Chicago pour célébrer son investiture lors du grand rassemblement de son parti, qui s'est unifié autour d'elle après la déflagration causée par le retrait de la candidature de Joe Biden fin juillet.
Depuis, les bons sondages s'accumulent pour la candidate, qui pourrait devenir la première femme présidente des États-Unis si elle est élue.
Face à l'élan de la campagne démocrate, Donald Trump peine à trouver la parade, malgré ses prises de parole en multiplication, comme la conférence de presse de dernière minute dans le New Jersey jeudi, jugée particulièrement décousue.
Donald Trump cherchera donc à retrouver un second souffle samedi devant ses partisans en Pennsylvanie, l'État où une tentative d'assassinat l'a visé début juillet.
En 2020, le milliardaire de 78 ans y avait perdu de peu face à Joe Biden, mais il bénéficie toujours d'un fort soutien dans les zones rurales et les petites villes.
L'équipe de campagne du républicain aimerait qu'il se concentre davantage sur ses messages autour de l'immigration et de l'inflation, plutôt que sur les attaques directes contre sa rivale, qui n'ont pas nécessairement d'impact sur les électeurs indécis.
Cette semaine, les deux candidats se sont affrontés sur l'économie. L'ancien président a tenu la démocrate responsable de la hausse des prix «dévastatrice», tandis que celle-ci s'est présentée comme la championne des classes moyennes.
La candidate de 59 ans a mis en avant plusieurs propositions concrètes lors d'un déplacement en Caroline du Nord vendredi, comme la construction de trois millions de nouveaux logements.
Dimanche, Kamala Harris sera accompagnée de son colistier, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, et de leurs époux respectifs, pour un tour en bus qui débutera dans la ville de Pittsburgh mais passera aussi dans un comté «historiquement conservateur», selon son équipe de campagne.
L'objectif sera de fortifier, voire «d'étendre», le succès de Joe Biden dans cet État il y a quatre ans et de continuer à se démarquer de la vision sombre dépeinte par Donald Trump.
Ensuite, l'ancienne procureure de Californie se rendra à Chicago, où elle devra consolider l'enthousiasme suscité par son entrée en lice il y a à peine un mois, redonnant espoir à son camp de pouvoir l'emporter dans les urnes.
Elle y recevra le soutien de Joe Biden — réduit à un rôle de chauffeur de salle après avoir été poussé à renoncer à un second mandat en raison de préoccupations concernant sa vitalité — ainsi que des anciens présidents Barack Obama et Bill Clinton, avant de s'exprimer elle-même jeudi soir.
Jim Watson et Sebastian Smith, avec AFP
L'ancien président tiendra un meeting samedi après-midi dans une petite ville de l'est de la Pennsylvanie, tandis que sa rivale embarquera à bord d'un bus dimanche pour sillonner plusieurs comtés dans l'ouest de cet État, crucial pour l'élection présidentielle de novembre.
Kamala Harris se rendra ensuite à Chicago pour célébrer son investiture lors du grand rassemblement de son parti, qui s'est unifié autour d'elle après la déflagration causée par le retrait de la candidature de Joe Biden fin juillet.
Depuis, les bons sondages s'accumulent pour la candidate, qui pourrait devenir la première femme présidente des États-Unis si elle est élue.
Face à l'élan de la campagne démocrate, Donald Trump peine à trouver la parade, malgré ses prises de parole en multiplication, comme la conférence de presse de dernière minute dans le New Jersey jeudi, jugée particulièrement décousue.
Bataille sur l'économie
Donald Trump cherchera donc à retrouver un second souffle samedi devant ses partisans en Pennsylvanie, l'État où une tentative d'assassinat l'a visé début juillet.
En 2020, le milliardaire de 78 ans y avait perdu de peu face à Joe Biden, mais il bénéficie toujours d'un fort soutien dans les zones rurales et les petites villes.
L'équipe de campagne du républicain aimerait qu'il se concentre davantage sur ses messages autour de l'immigration et de l'inflation, plutôt que sur les attaques directes contre sa rivale, qui n'ont pas nécessairement d'impact sur les électeurs indécis.
Cette semaine, les deux candidats se sont affrontés sur l'économie. L'ancien président a tenu la démocrate responsable de la hausse des prix «dévastatrice», tandis que celle-ci s'est présentée comme la championne des classes moyennes.
La candidate de 59 ans a mis en avant plusieurs propositions concrètes lors d'un déplacement en Caroline du Nord vendredi, comme la construction de trois millions de nouveaux logements.
Consolider l'enthousiasme
Dimanche, Kamala Harris sera accompagnée de son colistier, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, et de leurs époux respectifs, pour un tour en bus qui débutera dans la ville de Pittsburgh mais passera aussi dans un comté «historiquement conservateur», selon son équipe de campagne.
L'objectif sera de fortifier, voire «d'étendre», le succès de Joe Biden dans cet État il y a quatre ans et de continuer à se démarquer de la vision sombre dépeinte par Donald Trump.
Ensuite, l'ancienne procureure de Californie se rendra à Chicago, où elle devra consolider l'enthousiasme suscité par son entrée en lice il y a à peine un mois, redonnant espoir à son camp de pouvoir l'emporter dans les urnes.
Elle y recevra le soutien de Joe Biden — réduit à un rôle de chauffeur de salle après avoir été poussé à renoncer à un second mandat en raison de préoccupations concernant sa vitalité — ainsi que des anciens présidents Barack Obama et Bill Clinton, avant de s'exprimer elle-même jeudi soir.
Jim Watson et Sebastian Smith, avec AFP
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