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- Guerre au Moyen-Orient
- Blinken rencontre Sisi pour prôner une trêve à Gaza
©(Kevin Mohatt / Pool / AFP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a rencontré mardi le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi pour discuter d'un cessez-le-feu à Gaza, après avoir déclaré qu'Israël avait accepté une « proposition de transition » américaine en vue d'un accord et avoir exhorté le Hamas à faire de même.
Le groupe militant palestinien, dont l'attaque du 7 octobre a déclenché la guerre, s'est dit « désireux de parvenir à un accord de cessez-le-feu », mais a protesté contre les modifications apportées par les États-Unis à la dernière proposition, accusant Israël de « poser de nouvelles conditions ».
M. Blinken, qui effectue sa neuvième visite au Moyen-Orient en plus de dix mois de guerre entre Israël et le Hamas, s'est envolé d'Israël vers la ville méditerranéenne égyptienne d'El Alamein, où il a rencontré le président égyptien et d'autres responsables.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, après avoir rencontré M. Blinken, « a exprimé l'espoir que le prochain cycle de négociations soit marqué par une véritable volonté politique israélienne de mettre fin à la guerre », selon un communiqué officiel.
D'autres négociations sur la trêve sont attendues en Égypte cette semaine.
Depuis El Alamein, M. Blinken devait se rendre à Doha pour rencontrer l'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, où les médiateurs du cessez-le-feu se sont entretenus la semaine dernière avec les négociateurs israéliens.
Le Hamas avait appelé les médiateurs à mettre en œuvre un cadre défini par le président américain Joe Biden à la fin du mois de mai, plutôt que d'organiser de nouvelles négociations.
Le mouvement soutenu par l'Iran a déclaré dimanche que la proposition américaine actuelle, présentée par Washington après deux jours de réunions à Doha, « répond aux conditions de M. Netanyahou ».
Et lundi, en réponse aux commentaires de M. Biden selon lesquels il « recule » devant un accord, le Hamas a déclaré que les « affirmations trompeuses [...] ne reflètent pas la véritable position du mouvement, qui souhaite ardemment parvenir à un cessez-le-feu ».
L'un des principaux points d'achoppement est la demande de longue date du Hamas d'un retrait « complet » des troupes israéliennes de toutes les parties de la bande de Gaza, qu'Israël a rejetée à plusieurs reprises.
M. Blinken a déclaré lundi qu'il avait eu « une réunion très constructive » avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui « m'a confirmé qu'Israël acceptait la proposition de rapprochement ».
Israël et le Hamas s'accusent mutuellement d'avoir tardé à conclure un accord qui mettrait fin aux combats, libérerait les otages israéliens et permettrait à l'aide humanitaire vitale d'entrer dans le territoire palestinien assiégé.
Avec AFP
Le groupe militant palestinien, dont l'attaque du 7 octobre a déclenché la guerre, s'est dit « désireux de parvenir à un accord de cessez-le-feu », mais a protesté contre les modifications apportées par les États-Unis à la dernière proposition, accusant Israël de « poser de nouvelles conditions ».
M. Blinken, qui effectue sa neuvième visite au Moyen-Orient en plus de dix mois de guerre entre Israël et le Hamas, s'est envolé d'Israël vers la ville méditerranéenne égyptienne d'El Alamein, où il a rencontré le président égyptien et d'autres responsables.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, après avoir rencontré M. Blinken, « a exprimé l'espoir que le prochain cycle de négociations soit marqué par une véritable volonté politique israélienne de mettre fin à la guerre », selon un communiqué officiel.
D'autres négociations sur la trêve sont attendues en Égypte cette semaine.
Depuis El Alamein, M. Blinken devait se rendre à Doha pour rencontrer l'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, où les médiateurs du cessez-le-feu se sont entretenus la semaine dernière avec les négociateurs israéliens.
Le Hamas avait appelé les médiateurs à mettre en œuvre un cadre défini par le président américain Joe Biden à la fin du mois de mai, plutôt que d'organiser de nouvelles négociations.
Le mouvement soutenu par l'Iran a déclaré dimanche que la proposition américaine actuelle, présentée par Washington après deux jours de réunions à Doha, « répond aux conditions de M. Netanyahou ».
Et lundi, en réponse aux commentaires de M. Biden selon lesquels il « recule » devant un accord, le Hamas a déclaré que les « affirmations trompeuses [...] ne reflètent pas la véritable position du mouvement, qui souhaite ardemment parvenir à un cessez-le-feu ».
L'un des principaux points d'achoppement est la demande de longue date du Hamas d'un retrait « complet » des troupes israéliennes de toutes les parties de la bande de Gaza, qu'Israël a rejetée à plusieurs reprises.
M. Blinken a déclaré lundi qu'il avait eu « une réunion très constructive » avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui « m'a confirmé qu'Israël acceptait la proposition de rapprochement ».
Israël et le Hamas s'accusent mutuellement d'avoir tardé à conclure un accord qui mettrait fin aux combats, libérerait les otages israéliens et permettrait à l'aide humanitaire vitale d'entrer dans le territoire palestinien assiégé.
Avec AFP
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