Le prix de la rabta de pain libanais devrait «augmenter d’environ 15.000 livres libanaises à la mi-septembre pour atteindre 70.000 livres puisque les stocks de blé subventionnés disponibles dans le pays seront épuisés», a assuré le président du Syndicat des boulangers, Antoine Seif, à Ici Beyrouth. M. Seif a toutefois précisé que «cette situation pourrait évoluer si le gouvernement décidait de maintenir d’une façon ou d’une autre la subvention sur le blé».
M. Seif indique qu’aujourd’hui la subvention sur le blé n’est plus que de 60%. Il rappelle aussi que la tarification du pain ne dépend pas uniquement du blé, mais aussi du sucre, de la levure, de l’eau, de la main d’œuvre, du mazout, de l’électricité et du plastique (pour les sacs). Le prix du pain est donc tributaire des fluctuations du prix du pétrole, d’une inflation généralisée et de l’augmentation des taxes gouvernementales.
Il convient de rappeler, dans ce cadre, que le Liban et la Banque mondiale ont conclu, en mai 2022, un accord d’urgence d’une valeur totale de 150 millions de dollars pour préserver la sécurité alimentaire au Liban, à travers un soutien à l’importation de blé.
Cet accord a été finalisé après des négociations entamées deux mois plus tôt avec la délégation de la Banque mondiale, à la suite de l'offensive russe en Ukraine et des craintes d'une crise alimentaire mondiale, en particulier dans un pays comme le Liban qui importe principalement son blé d'Ukraine. La situation de guerre en Ukraine et la crise économique et financière au Liban ont accentué les risques d'une crise alimentaire locale.
M. Seif indique qu’aujourd’hui la subvention sur le blé n’est plus que de 60%. Il rappelle aussi que la tarification du pain ne dépend pas uniquement du blé, mais aussi du sucre, de la levure, de l’eau, de la main d’œuvre, du mazout, de l’électricité et du plastique (pour les sacs). Le prix du pain est donc tributaire des fluctuations du prix du pétrole, d’une inflation généralisée et de l’augmentation des taxes gouvernementales.
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