Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a profité de sa première visite à Kiev vendredi pour appeler à nouveau à une solution diplomatique à la guerre de plus de deux ans avec la Russie.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a réitéré son appel à un règlement pacifique du conflit en Ukraine vendredi lors d'une visite à Kiev, décrite comme «très symbolique et historique» par son hôte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
La visite de M. Modi, dont le pays entretient traditionnellement d'excellentes relations avec Moscou, intervient à un moment où un règlement diplomatique semble difficile entre la Russie et l'Ukraine, deux ans et demi après le début de l'invasion russe à grande échelle.
Assis aux côtés de Volodymyr Zelensky, le Premier ministre indien a expliqué être «résolument favorable à la paix» entre les deux belligérants.
«Nous nous sommes tenus à l'écart de la guerre avec beaucoup de conviction. Cela ne signifie pas que nous étions indifférents», a-t-il dit devant les journalistes.
L'Inde tente de maintenir un équilibre délicat entre la Russie, avec laquelle elle a noué de solides liens, et les nations occidentales qui soutiennent Kiev, avec lesquelles elle cherche un rapprochement pour contrer la Chine, son rival régional.
«Quelle que soit l'aide requise d'un point de vue humanitaire, l'Inde sera toujours à vos côtés et se surpassera pour vous soutenir», a aussi déclaré M. Modi en s'adressant au président ukrainien.
De son côté, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a justifié les liens énergétique entre la Russie et l'Inde qui continue d'importer du pétrole russe, rappelant que New Delhi «n'imposait généralement pas de sanctions à quelque pays que ce soit».
Avant leur entretien, MM. Modi et Zelensky se sont pris dans les bras à l'entrée du palais Mariïnsky, résidence du président ukrainien, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Ils se sont auparavant rendus à une exposition commémorant les enfants morts pendant la guerre dans le centre de Kiev, et y ont symboliquement déposé des peluches.
«J'ai réalisé que la première victime de la guerre est en fait un enfant innocent», a déclaré le Premier ministre indien, trouvant cela «vraiment déchirant».
Modi à Moscou
Le Premier ministre indien a évité de condamner explicitement l'invasion russe de l'Ukraine qui a commencé en février 2022 et l'Inde s'est toujours abstenue au moment des votes de résolutions de l'ONU pouvant être hostiles à Moscou.
Début juillet, il était allé à Moscou juste après des frappes russes sur plusieurs villes d'Ukraine qui avaient provoqué la mort de dizaines de personnes et sérieusement endommagé un hôpital pour enfants à Kiev.
Le président Zelensky, excédé par cette visite, l'avait qualifiée de «coup dévastateur pour les efforts de paix».
Plusieurs autres puissances, à commencer par la Chine, ont essayé, depuis le début de la guerre, de faire office de médiateur pour mettre fin à ce conflit qui bouleverse l'équilibre géopolitique mondial.
Sans succès, pour l'heure, tant les exigences des uns et des autres semblent inconciliables.
Médiation difficile
Vladimir Poutine a déclaré qu'un cessez-le-feu et des pourparlers n'étaient possibles que si Kiev cédait les régions dont la Russie revendique l'annexion et renonçait à vouloir intégrer l'Otan, conditions inacceptables pour l'Ukraine et ses alliés occidentaux.
Le déclenchement, le 6 août, d'une offensive ukrainienne surprise sur le sol russe, dans la région frontalière de Koursk, a soulevé encore plus d'incertitudes, tandis que les troupes russes continuent parallèlement de gagner du terrain dans l'est de l'Ukraine.
Kiev a expliqué que cette opération devait servir de moyen de pression en vue de négociations «équitables».
Mais le Kremlin a affirmé en début de semaine qu'il était hors de question d'entamer des pourparlers du fait de cette attaque sur le territoire russe.
La Russie est un fournisseur clé d'armes et de pétrole bon marché à l'Inde, même si la confrontation de Moscou avec les Occidentaux et ses liens plus étroits avec la Chine dans le contexte du conflit en Ukraine ont eu un impact sur ses relations avec New Delhi.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a réitéré son appel à un règlement pacifique du conflit en Ukraine vendredi lors d'une visite à Kiev, décrite comme «très symbolique et historique» par son hôte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
La visite de M. Modi, dont le pays entretient traditionnellement d'excellentes relations avec Moscou, intervient à un moment où un règlement diplomatique semble difficile entre la Russie et l'Ukraine, deux ans et demi après le début de l'invasion russe à grande échelle.
Assis aux côtés de Volodymyr Zelensky, le Premier ministre indien a expliqué être «résolument favorable à la paix» entre les deux belligérants.
«Nous nous sommes tenus à l'écart de la guerre avec beaucoup de conviction. Cela ne signifie pas que nous étions indifférents», a-t-il dit devant les journalistes.
L'Inde tente de maintenir un équilibre délicat entre la Russie, avec laquelle elle a noué de solides liens, et les nations occidentales qui soutiennent Kiev, avec lesquelles elle cherche un rapprochement pour contrer la Chine, son rival régional.
«Quelle que soit l'aide requise d'un point de vue humanitaire, l'Inde sera toujours à vos côtés et se surpassera pour vous soutenir», a aussi déclaré M. Modi en s'adressant au président ukrainien.
De son côté, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a justifié les liens énergétique entre la Russie et l'Inde qui continue d'importer du pétrole russe, rappelant que New Delhi «n'imposait généralement pas de sanctions à quelque pays que ce soit».
Avant leur entretien, MM. Modi et Zelensky se sont pris dans les bras à l'entrée du palais Mariïnsky, résidence du président ukrainien, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Ils se sont auparavant rendus à une exposition commémorant les enfants morts pendant la guerre dans le centre de Kiev, et y ont symboliquement déposé des peluches.
«J'ai réalisé que la première victime de la guerre est en fait un enfant innocent», a déclaré le Premier ministre indien, trouvant cela «vraiment déchirant».
Modi à Moscou
Le Premier ministre indien a évité de condamner explicitement l'invasion russe de l'Ukraine qui a commencé en février 2022 et l'Inde s'est toujours abstenue au moment des votes de résolutions de l'ONU pouvant être hostiles à Moscou.
Début juillet, il était allé à Moscou juste après des frappes russes sur plusieurs villes d'Ukraine qui avaient provoqué la mort de dizaines de personnes et sérieusement endommagé un hôpital pour enfants à Kiev.
Le président Zelensky, excédé par cette visite, l'avait qualifiée de «coup dévastateur pour les efforts de paix».
Plusieurs autres puissances, à commencer par la Chine, ont essayé, depuis le début de la guerre, de faire office de médiateur pour mettre fin à ce conflit qui bouleverse l'équilibre géopolitique mondial.
Sans succès, pour l'heure, tant les exigences des uns et des autres semblent inconciliables.
Médiation difficile
Vladimir Poutine a déclaré qu'un cessez-le-feu et des pourparlers n'étaient possibles que si Kiev cédait les régions dont la Russie revendique l'annexion et renonçait à vouloir intégrer l'Otan, conditions inacceptables pour l'Ukraine et ses alliés occidentaux.
Le déclenchement, le 6 août, d'une offensive ukrainienne surprise sur le sol russe, dans la région frontalière de Koursk, a soulevé encore plus d'incertitudes, tandis que les troupes russes continuent parallèlement de gagner du terrain dans l'est de l'Ukraine.
Kiev a expliqué que cette opération devait servir de moyen de pression en vue de négociations «équitables».
Mais le Kremlin a affirmé en début de semaine qu'il était hors de question d'entamer des pourparlers du fait de cette attaque sur le territoire russe.
La Russie est un fournisseur clé d'armes et de pétrole bon marché à l'Inde, même si la confrontation de Moscou avec les Occidentaux et ses liens plus étroits avec la Chine dans le contexte du conflit en Ukraine ont eu un impact sur ses relations avec New Delhi.
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