Front sud: un responsable du Hamas blessé dans un raid à Saïda
Après une période de calme relatif dans le Sud-Liban, un drone israélien a ciblé, lundi en fin de matinée, la voiture d'un responsable palestinien du Hamas, qui a été touchée par deux missiles entre Haret Saïda et la localité d'Abra.

Selon des informations préliminaires, la cible de l'attaque serait Nidal Hlayhel, qui aurait survécu à cette tentative d'assassinat.

Le quotidien An-Nahar rapporte que Hlayhel a été visé «alors qu'il sortait de chez lui pour rejoindre sa voiture» et qu'il aurait subi «de graves blessures aux jambes».



Plus tôt dans la journée, des raids israéliens ont frappé les localités d'Alma el-Chaab et de Teir Harfa, sans faire de victimes.

Par ailleurs, une attaque de drone a lancé un missile guidé sur le fleuve Litani, entre les villages de Zawtar al-Charqiya et Deir Saryan.

Des avions de reconnaissance israéliens ont également survolé les villages du caza de Tyr, tandis que l'aviation israélienne a franchi le mur du son au-dessus de la région.

Du côté israélien

De son côté, le ministère israélien de la Défense a publié dimanche soir une vidéo sur son compte X des frappes qui ont eu visé le Liban-Sud dimanche, tôt le matin.

La vidéo publiée montre des images que l'armée israélienne présente comme des frappes sur des positions du Hezbollah au Liban-Sud. On y voit également l'interception d'un drone par un hélicoptère de combat, des communications radio liées aux frappes, ainsi que le ravitaillement en vol des avions au-dessus du territoire libanais. Un F-35 et un hélicoptère de combat apparaissent également dans les images.

Hier, l'armée israélienne avait annoncé que «près de 100 avions de combat» avaient pris part aux frappes, permettant de déjouer une «attaque majeure» planifiée par le Hezbollah. Elle a précisé que «des centaines de lance-roquettes du Hezbollah avaient été détruits (contre 6.000 annoncés précédemment)».

Par ailleurs, des diplomates ont déclaré à Reuters qu'«Israël et le Hezbollah avaient échangé des messages après les attaques de dimanche à l’aube (qui n’ont duré que quatre heures), indiquant qu'«aucune des deux parties ne souhaitait une escalade».

 
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