©Le personnel de sécurité se tient près des véhicules carbonisés sur le site de la fusillade sur la route nationale dans le district de Musakhail, dans la province du Baloutchistan, le 26 août 2024. (Photo par AFP)
Plus de soixante personnes ont été tuées dans des attaques revendiquées par le mouvement séparatiste baloutche au Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, ainsi que dans les affrontements qui ont suivi avec les forces de sécurité, ont rapporté lundi les autorités.
Les attaques, qui ont visé des postes de police, le réseau ferré et des véhicules sur des routes de la province frontalière de l'Iran et de l'Afghanistan se sont déroulées dimanche et lundi.
Les séparatistes de l'Armée de libération du Baloutchistan (ALB) luttent depuis des décennies pour la sécession de cette province, la plus grande du pays, riche en ressources naturelles et abritant plusieurs grands projets menés par la Chine, dont le port de Gawadar dans le sud et une mine d'or et de cuivre dans l'ouest.
«Ces attaques sont un plan bien pensé pour créer l'anarchie au Pakistan», a déclaré le ministre de l'Intérieur, Mohsin Naqvi, dans un communiqué, ajoutant que les forces de sécurité avaient abattu 12 assaillants lors d'opérations menées après les attaques, sans donner plus de détails.
Selon l'état-major pakistanais, 14 soldats et policiers ainsi que 21 séparatistes ont été tués dans les opérations de représailles consécutives aux attentats. On ignore à ce stade si ce bilan inclut les 12 morts recensés par le ministère de l'Intérieur.
La plus importante des attaques a visé des véhicules, allant de bus à des camions de marchandises, sur une autoroute: elle a fait au moins 23 morts, et 35 véhicules ont été incendiés.
Ayub Achakzai, surintendant principal de la police, a déclaré à Reuters que des hommes armés ont fait descendre les passagers des véhicules et les ont abattus après avoir vérifié leurs cartes d'identité.
"Les hommes armés ont non seulement tué les passagers, mais aussi les chauffeurs des camions transportant du charbon", a déclaré Hameed Zahir, commissaire adjoint de la région.
Une ligne ferroviaire entre le Pakistan et l'Iran et un pont ferroviaire reliant Quetta, la capitale de la province, au reste du pays ont également été touchés par des explosions, a déclaré Mohammad Kashif, un responsable des chemins de fer. Le trafic a été suspendu. Six corps ont été retrouvés près du pont, a précisé la police.
Les rebelles ont également pris pour cible des postes de police et de sécurité de la province. Une de ces attaques a fait au moins 10 morts.
L'ALB a revendiqué l'attentat dans un communiqué envoyé par courrier électronique à des journalistes.
Le mouvement séparatiste a revendiqué de nombreuses autres attaques, dont une contre une importante base paramilitaire, mais les autorités pakistanaises n'ont pas encore confirmé ces informations.
Le bureau du Premier ministre Shehbaz Sharif a condamné ces attaques dans un communiqué, promettant que les forces de sécurité interpelleraient les responsables et les traduiraient en justice.
Salim Ahmad et Shilpa Jamkhandikar, avec Reuters
Les attaques, qui ont visé des postes de police, le réseau ferré et des véhicules sur des routes de la province frontalière de l'Iran et de l'Afghanistan se sont déroulées dimanche et lundi.
Les séparatistes de l'Armée de libération du Baloutchistan (ALB) luttent depuis des décennies pour la sécession de cette province, la plus grande du pays, riche en ressources naturelles et abritant plusieurs grands projets menés par la Chine, dont le port de Gawadar dans le sud et une mine d'or et de cuivre dans l'ouest.
«Ces attaques sont un plan bien pensé pour créer l'anarchie au Pakistan», a déclaré le ministre de l'Intérieur, Mohsin Naqvi, dans un communiqué, ajoutant que les forces de sécurité avaient abattu 12 assaillants lors d'opérations menées après les attaques, sans donner plus de détails.
Selon l'état-major pakistanais, 14 soldats et policiers ainsi que 21 séparatistes ont été tués dans les opérations de représailles consécutives aux attentats. On ignore à ce stade si ce bilan inclut les 12 morts recensés par le ministère de l'Intérieur.
La plus importante des attaques a visé des véhicules, allant de bus à des camions de marchandises, sur une autoroute: elle a fait au moins 23 morts, et 35 véhicules ont été incendiés.
Revendication par l'ALB
Ayub Achakzai, surintendant principal de la police, a déclaré à Reuters que des hommes armés ont fait descendre les passagers des véhicules et les ont abattus après avoir vérifié leurs cartes d'identité.
"Les hommes armés ont non seulement tué les passagers, mais aussi les chauffeurs des camions transportant du charbon", a déclaré Hameed Zahir, commissaire adjoint de la région.
Une ligne ferroviaire entre le Pakistan et l'Iran et un pont ferroviaire reliant Quetta, la capitale de la province, au reste du pays ont également été touchés par des explosions, a déclaré Mohammad Kashif, un responsable des chemins de fer. Le trafic a été suspendu. Six corps ont été retrouvés près du pont, a précisé la police.
Les rebelles ont également pris pour cible des postes de police et de sécurité de la province. Une de ces attaques a fait au moins 10 morts.
L'ALB a revendiqué l'attentat dans un communiqué envoyé par courrier électronique à des journalistes.
Le mouvement séparatiste a revendiqué de nombreuses autres attaques, dont une contre une importante base paramilitaire, mais les autorités pakistanaises n'ont pas encore confirmé ces informations.
Le bureau du Premier ministre Shehbaz Sharif a condamné ces attaques dans un communiqué, promettant que les forces de sécurité interpelleraient les responsables et les traduiraient en justice.
Salim Ahmad et Shilpa Jamkhandikar, avec Reuters
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