©(SAUL LOEBPOOL/AFP)
La vice-présidente Kamala Harris a jugé que l'Amérique était «prête à tourner la page» Trump, dans sa première interview de candidate à la Maison Blanche, lors de laquelle elle a défendu ses idées sur l'énergie, l'immigration et Israël.
Elle a accusé l'ancien président républicain d'avoir «divisé notre nation», dans cet entretien très attendu accordé à CNN, en marge d'un déplacement de campagne en Géorgie, un État-clé du sud du pays.
La candidate démocrate, qui a choisi par contraste un message de réconciliation politique, a estimé que «ce serait une bonne chose pour les Américains qu'il y ait un ministre républicain dans (son) gouvernement», en cas de victoire à l'élection présidentielle du 5 novembre.
Interrogée sur des sujets sensibles de la campagne, Kamala Harris a notamment déclaré qu'en cas de victoire elle «n'interdirait pas» la fracturation hydraulique, une méthode d'extraction d'hydrocarbures dénoncée par les défenseurs de l'environnement.
«Nous pouvons faire croître et développer une économie florissante basée sur les énergies propres sans interdire la fracturation», a assuré la vice-présidente, alors qu'elle s'était opposée par le passé à cette technique.
C'est un sujet brûlant en particulier dans l'État très convoité de Pennsylvanie, dans lequel le secteur des hydrocarbures est un important pourvoyeur d'emplois et de revenus.
Sur l'immigration, l'un des thèmes favoris de Donald Trump, la démocrate de 59 ans a dit qu'il devait y avoir des «conséquences» pour les personnes entrant de manière illégale sur le territoire américain.
La vice-présidente, qui dans le passé a adopté sur ces deux sujets des positions plus progressistes, a assuré que «ses valeurs n'avaient pas changé».
«J'ai toujours pensé (...) que le changement climatique était une réalité, que c'est une question urgente» et que les États-Unis doivent tenir des «objectifs» en termes d'émission de gaz à effet de serre, a-t-elle martelé.
Les républicains accusent la vice-présidente d'être inconstante dans ses idées.
«J'ai tellement hâte de débattre contre la ‘camarade’ Kamala et de montrer quelle imposture elle est. Harris a changé de position sur tous les sujets», a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, en référence au face-à-face prévu le 10 septembre avec sa rivale.
Le milliardaire de 78 ans multiplie les attaques personnelles contre Kamala Harris depuis son entrée en campagne, à la suite du retrait fracassant du président démocrate Joe Biden le 21 juillet.
Il l'avait notamment accusée d'être «devenue noire» pour des raisons électoralistes.
Interrogée à ce propos, Kamala Harris, née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, n'a pas voulu s'étendre, estimant qu'il s'agissait de «la même vieille rengaine», et ajoutant: «question suivante, s'il vous plaît.»
À propos d'une autre question sensible sur le plan politique, elle a réitéré son soutien au droit d'Israël «à se défendre» et a répondu «non» à la question de savoir si, présidente, elle suspendrait les livraisons américaines d'armes à Israël, alors que la guerre à Gaza se poursuit depuis près de onze mois.
La démocrate a aussi déclaré que «beaucoup trop de Palestiniens innocents avaient été tués» et a appelé à «un cessez-le-feu».
Selon les sondages, le duel avec Donald Trump reste indécis, même si la candidate démocrate est en meilleure posture que ne l'était le président Joe Biden.
Comme Kamala Harris, Donald Trump écume les «swing states», les États pivot promettant d'être particulièrement disputés en novembre, dont la Géorgie fait partie.
Le candidat républicain s'est pour sa part rendu jeudi dans le Michigan, puis le Wisconsin.
Avec AFP
Elle a accusé l'ancien président républicain d'avoir «divisé notre nation», dans cet entretien très attendu accordé à CNN, en marge d'un déplacement de campagne en Géorgie, un État-clé du sud du pays.
La candidate démocrate, qui a choisi par contraste un message de réconciliation politique, a estimé que «ce serait une bonne chose pour les Américains qu'il y ait un ministre républicain dans (son) gouvernement», en cas de victoire à l'élection présidentielle du 5 novembre.
Interrogée sur des sujets sensibles de la campagne, Kamala Harris a notamment déclaré qu'en cas de victoire elle «n'interdirait pas» la fracturation hydraulique, une méthode d'extraction d'hydrocarbures dénoncée par les défenseurs de l'environnement.
«Nous pouvons faire croître et développer une économie florissante basée sur les énergies propres sans interdire la fracturation», a assuré la vice-présidente, alors qu'elle s'était opposée par le passé à cette technique.
C'est un sujet brûlant en particulier dans l'État très convoité de Pennsylvanie, dans lequel le secteur des hydrocarbures est un important pourvoyeur d'emplois et de revenus.
Sur l'immigration, l'un des thèmes favoris de Donald Trump, la démocrate de 59 ans a dit qu'il devait y avoir des «conséquences» pour les personnes entrant de manière illégale sur le territoire américain.
La vice-présidente, qui dans le passé a adopté sur ces deux sujets des positions plus progressistes, a assuré que «ses valeurs n'avaient pas changé».
«J'ai toujours pensé (...) que le changement climatique était une réalité, que c'est une question urgente» et que les États-Unis doivent tenir des «objectifs» en termes d'émission de gaz à effet de serre, a-t-elle martelé.
Les républicains accusent la vice-présidente d'être inconstante dans ses idées.
«J'ai tellement hâte de débattre contre la ‘camarade’ Kamala et de montrer quelle imposture elle est. Harris a changé de position sur tous les sujets», a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, en référence au face-à-face prévu le 10 septembre avec sa rivale.
Le milliardaire de 78 ans multiplie les attaques personnelles contre Kamala Harris depuis son entrée en campagne, à la suite du retrait fracassant du président démocrate Joe Biden le 21 juillet.
Il l'avait notamment accusée d'être «devenue noire» pour des raisons électoralistes.
Interrogée à ce propos, Kamala Harris, née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, n'a pas voulu s'étendre, estimant qu'il s'agissait de «la même vieille rengaine», et ajoutant: «question suivante, s'il vous plaît.»
À propos d'une autre question sensible sur le plan politique, elle a réitéré son soutien au droit d'Israël «à se défendre» et a répondu «non» à la question de savoir si, présidente, elle suspendrait les livraisons américaines d'armes à Israël, alors que la guerre à Gaza se poursuit depuis près de onze mois.
La démocrate a aussi déclaré que «beaucoup trop de Palestiniens innocents avaient été tués» et a appelé à «un cessez-le-feu».
Selon les sondages, le duel avec Donald Trump reste indécis, même si la candidate démocrate est en meilleure posture que ne l'était le président Joe Biden.
Comme Kamala Harris, Donald Trump écume les «swing states», les États pivot promettant d'être particulièrement disputés en novembre, dont la Géorgie fait partie.
Le candidat républicain s'est pour sa part rendu jeudi dans le Michigan, puis le Wisconsin.
Avec AFP
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