©(Photo by TINGSHU WANG / POOL / AFP)
L'autorité électorale en Tunisie a validé définitivement lundi trois candidats parmi lesquels le président sortant, Kaïs Saied, et exclu trois postulants perçus comme des concurrents sérieux du chef d'État, «verrouillant» en sa faveur le scrutin présidentiel du 6 octobre, selon des experts.
L'instance électorale, Isie, a annoncé une liste de candidats «définitive et non sujette à un quelconque recours» qui inclut, outre M. Saied, 66 ans, en lice pour un second mandat, Zouhair Maghzaoui, 59 ans, un ancien député de la gauche panarabe, et Ayachi Zammel, 43 ans, un industriel peu connu, chef d'un petit parti libéral.
À la surprise générale, la semaine passée, le tribunal administratif avait décidé la réadmission de trois postulants considérés comme ayant des chances de l'emporter face à M. Saied: Abdellatif Mekki, un ancien dirigeant du mouvement islamo-conservateur Ennadha, Mondher Zenaïdi, un ancien ministre du régime Ben Ali, et Imed Daïmi, un conseiller de l'ex-président Moncef Marzouki, également proche d'Ennahdha.
M. Zammel a été interpellé lundi à l'aube pour des soupçons de faux parrainages dans son dossier de candidature, selon un membre de son équipe de campagne.
M. Saied, élu démocratiquement en 2019, est accusé de dérive autoritaire depuis un coup de force le 25 juillet 2021 lors duquel il s'est octroyé les pleins pouvoirs, avant de réformer la Constitution l'année suivante pour instaurer un régime ultra-présidentialiste.
Ses détracteurs lui reprochent aussi d'avoir mis sous tutelle les institutions de contrepouvoir créées après la chute du dictateur Zine el-Abidine Ben Ali en 2011 et l'avènement de la démocratie en Tunisie.
Samedi, 26 ONG tunisiennes et internationales et près de 200 personnalités, parmi lesquelles de nombreux juristes, avaient appelé l'Isie à respecter les décisions du Tribunal administratif, en soulignant qu'elles étaient «exécutoires et ne pouvaient être contestées».
Avec AFP
L'instance électorale, Isie, a annoncé une liste de candidats «définitive et non sujette à un quelconque recours» qui inclut, outre M. Saied, 66 ans, en lice pour un second mandat, Zouhair Maghzaoui, 59 ans, un ancien député de la gauche panarabe, et Ayachi Zammel, 43 ans, un industriel peu connu, chef d'un petit parti libéral.
À la surprise générale, la semaine passée, le tribunal administratif avait décidé la réadmission de trois postulants considérés comme ayant des chances de l'emporter face à M. Saied: Abdellatif Mekki, un ancien dirigeant du mouvement islamo-conservateur Ennadha, Mondher Zenaïdi, un ancien ministre du régime Ben Ali, et Imed Daïmi, un conseiller de l'ex-président Moncef Marzouki, également proche d'Ennahdha.
«Un boulevard»
M. Zammel a été interpellé lundi à l'aube pour des soupçons de faux parrainages dans son dossier de candidature, selon un membre de son équipe de campagne.
M. Saied, élu démocratiquement en 2019, est accusé de dérive autoritaire depuis un coup de force le 25 juillet 2021 lors duquel il s'est octroyé les pleins pouvoirs, avant de réformer la Constitution l'année suivante pour instaurer un régime ultra-présidentialiste.
Ses détracteurs lui reprochent aussi d'avoir mis sous tutelle les institutions de contrepouvoir créées après la chute du dictateur Zine el-Abidine Ben Ali en 2011 et l'avènement de la démocratie en Tunisie.
Samedi, 26 ONG tunisiennes et internationales et près de 200 personnalités, parmi lesquelles de nombreux juristes, avaient appelé l'Isie à respecter les décisions du Tribunal administratif, en soulignant qu'elles étaient «exécutoires et ne pouvaient être contestées».
Avec AFP
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