©(PATRYK JARACCZ/AFP)
Au moins 51 personnes ont été tuées et 271 blessées mardi dans une frappe de missiles russes sur la ville de Poltava, dans le centre de l'Ukraine, qui a partiellement détruit un institut militaire, selon un bilan officiel.
"A 18H00 (15H00 GMT), 51 personnes avaient été tuées et plus de 200 blessées dans cette attaque", a annoncé le bureau du Procureur général d'Ukraine. Le gouverneur régional, Filip Pronine, a ajouté que "jusqu'à 18 personnes pourraient se trouver sous les décombres".
En début de soirée, dans son adresse quotidienne sur internet, le président Volodymyr Zelensky a confirmé que les recherches de survivants se poursuivaient dans les décombres et que le nombre de blessés s'élevait pour l'instant à 271.
Des blogueurs populaires et des responsables ont sévèrement critiqué le commandement militaire ukrainien après cette attaque particulièrement meurtrière, qui a visé selon eux, un groupe de soldats rassemblés pour une cérémonie en plein air.
Le président Zelensky a déclaré que deux missiles balistiques avaient touché "un établissement d'enseignement et un hôpital voisin" à Poltava.
"L'un des bâtiments de l'Institut des communications a été partiellement détruit. Des personnes se sont retrouvées sous les décombres", a-t-il souligné dans un message vidéo, parlant de cet établissement fondé dans les années 1960 et qui forme des spécialistes des télécommunications militaires.
D'après le ministère ukrainien de la Défense, la frappe a eu lieu dans un délai très court après le déclenchement de l'alerte antiaérienne. Les missiles "ont surpris les gens en train d'évacuer vers l'abri souterrain".
"Grâce au travail coordonné des sauveteurs et des médecins, 25 personnes ont été secourues, dont onze ont pu être dégagées des décombres", a ajouté le ministère.
L'attaque a eu lieu dans la matinée sur Poltava, une ville située à environ 300 kilomètres à l'est de Kiev et qui comptait quelque 300.000 habitants avant l'invasion russe.
Un journaliste de l'AFP sur place a vu plusieurs ambulances se dirigeant vers le site atteint, peu après la frappe. Des médias locaux ont diffusé des appels à la population à donner du sang.
Le président américain Joe Biden a condamné "dans les termes les plus fermes" cette frappe "déplorable".
"Cette attaque est un rappel tragique des tentatives constantes et scandaleuses de Poutine de briser la volonté d'un peuple libre", a-t-il déclaré dans un communiqué, assurant que les États-Unis "continueront" de soutenir les Ukrainiens, "notamment en leur fournissant les systèmes de défense aérienne et les capacités dont ils ont besoin pour protéger leur pays".
Avec AFP
"A 18H00 (15H00 GMT), 51 personnes avaient été tuées et plus de 200 blessées dans cette attaque", a annoncé le bureau du Procureur général d'Ukraine. Le gouverneur régional, Filip Pronine, a ajouté que "jusqu'à 18 personnes pourraient se trouver sous les décombres".
En début de soirée, dans son adresse quotidienne sur internet, le président Volodymyr Zelensky a confirmé que les recherches de survivants se poursuivaient dans les décombres et que le nombre de blessés s'élevait pour l'instant à 271.
Des blogueurs populaires et des responsables ont sévèrement critiqué le commandement militaire ukrainien après cette attaque particulièrement meurtrière, qui a visé selon eux, un groupe de soldats rassemblés pour une cérémonie en plein air.
Le président Zelensky a déclaré que deux missiles balistiques avaient touché "un établissement d'enseignement et un hôpital voisin" à Poltava.
"L'un des bâtiments de l'Institut des communications a été partiellement détruit. Des personnes se sont retrouvées sous les décombres", a-t-il souligné dans un message vidéo, parlant de cet établissement fondé dans les années 1960 et qui forme des spécialistes des télécommunications militaires.
D'après le ministère ukrainien de la Défense, la frappe a eu lieu dans un délai très court après le déclenchement de l'alerte antiaérienne. Les missiles "ont surpris les gens en train d'évacuer vers l'abri souterrain".
"Grâce au travail coordonné des sauveteurs et des médecins, 25 personnes ont été secourues, dont onze ont pu être dégagées des décombres", a ajouté le ministère.
L'attaque a eu lieu dans la matinée sur Poltava, une ville située à environ 300 kilomètres à l'est de Kiev et qui comptait quelque 300.000 habitants avant l'invasion russe.
Un journaliste de l'AFP sur place a vu plusieurs ambulances se dirigeant vers le site atteint, peu après la frappe. Des médias locaux ont diffusé des appels à la population à donner du sang.
Le président américain Joe Biden a condamné "dans les termes les plus fermes" cette frappe "déplorable".
"Cette attaque est un rappel tragique des tentatives constantes et scandaleuses de Poutine de briser la volonté d'un peuple libre", a-t-il déclaré dans un communiqué, assurant que les États-Unis "continueront" de soutenir les Ukrainiens, "notamment en leur fournissant les systèmes de défense aérienne et les capacités dont ils ont besoin pour protéger leur pays".
Avec AFP
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