©AFP
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont affirmé mercredi à Ankara vouloir «renforcer leur coopération», scellant la fin d'une longue décennie de brouille.
«Nous allons renforcer notre coopération dans tous les domaines», a déclaré à l'issue de leur entretien le président Erdogan, qui avait été reçu au Caire mi-février par M. Sissi.
Le président turc, qui a accueilli mercredi son homologue à sa descente de l'avion, s'est félicité de la première visite officielle en Turquie de son «cher frère» égyptien, qu'il qualifiait il y a encore cinq ans de «tyran» et d'«assassin».
Les deux dirigeants ont signé mercredi 17 accords de coopération, selon la présidence turque et ont réaffirmé devant la presse leur volonté de porter les échanges commerciaux entre leurs pays à 15 milliards de dollars par an d'ici cinq ans, contre moins de 10 milliards actuellement.
«Nous souhaitons améliorer notre coopération avec l'Égypte dans le domaine de l'énergie, notamment du gaz naturel et de l'énergie nucléaire», a déclaré M. Erdogan.
Selon la présidence turque, les deux dirigeants ont également discuté de la «possible livraison» de drones turcs à l'Égypte.
En février, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan avait affirmé que la Turquie avait «passé un accord» avec l'Égypte pour lui fournir des drones, livrés à de nombreux pays africains par Ankara.
«Arrêter l'escalade»
Le même mois au Caire, MM. Sissi et Erdogan avaient acté l'ouverture d'une «nouvelle page» dans les relations entre leurs pays, brutalement rompues après l'arrivée au pouvoir de M. Sissi en 2013.
La destitution par M. Sissi du premier président égyptien démocratiquement élu, Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans et grand allié de la Turquie, faisait alors jurer au président Erdogan qu'il ne parlerait «jamais» à «quelqu'un comme» M. Sissi.
Mais les relations entre les deux hommes, qui soutiennent deux gouvernements rivaux en Libye, se sont réchauffées ces dernières années.
Leurs intérêts convergent désormais sur plusieurs dossiers régionaux, dont celui de la guerre à Gaza.
«L'instauration d'un cessez-le-feu et l'acheminement de l'aide humanitaire [dans la bande de Gaza] restent nos priorités», a déclaré mercredi M. Erdogan, dont le pays a envoyé plusieurs navires d'aide humanitaire à Gaza via le port égyptien d'Al-Arish depuis le début du conflit entre le Hamas palestinien et Israël le 7 octobre.
M. Sissi a par ailleurs affirmé avoir «discuté amplement» avec le président Erdogan de la situation en Somalie et s'être accordé avec lui sur la nécessité d'œuvrer pour «préserver l'unité et l'intégrité territoriale» de ce pays de la Corne de l'Afrique.
Ankara et Le Caire ont signé ces derniers mois plusieurs accords de coopération militaire avec la Somalie, en proie à de vives tensions avec l'Éthiopie, son principal voisin.
Avec AFP
«Nous allons renforcer notre coopération dans tous les domaines», a déclaré à l'issue de leur entretien le président Erdogan, qui avait été reçu au Caire mi-février par M. Sissi.
Le président turc, qui a accueilli mercredi son homologue à sa descente de l'avion, s'est félicité de la première visite officielle en Turquie de son «cher frère» égyptien, qu'il qualifiait il y a encore cinq ans de «tyran» et d'«assassin».
Les deux dirigeants ont signé mercredi 17 accords de coopération, selon la présidence turque et ont réaffirmé devant la presse leur volonté de porter les échanges commerciaux entre leurs pays à 15 milliards de dollars par an d'ici cinq ans, contre moins de 10 milliards actuellement.
«Nous souhaitons améliorer notre coopération avec l'Égypte dans le domaine de l'énergie, notamment du gaz naturel et de l'énergie nucléaire», a déclaré M. Erdogan.
Selon la présidence turque, les deux dirigeants ont également discuté de la «possible livraison» de drones turcs à l'Égypte.
En février, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan avait affirmé que la Turquie avait «passé un accord» avec l'Égypte pour lui fournir des drones, livrés à de nombreux pays africains par Ankara.
«Arrêter l'escalade»
Le même mois au Caire, MM. Sissi et Erdogan avaient acté l'ouverture d'une «nouvelle page» dans les relations entre leurs pays, brutalement rompues après l'arrivée au pouvoir de M. Sissi en 2013.
La destitution par M. Sissi du premier président égyptien démocratiquement élu, Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans et grand allié de la Turquie, faisait alors jurer au président Erdogan qu'il ne parlerait «jamais» à «quelqu'un comme» M. Sissi.
Mais les relations entre les deux hommes, qui soutiennent deux gouvernements rivaux en Libye, se sont réchauffées ces dernières années.
Leurs intérêts convergent désormais sur plusieurs dossiers régionaux, dont celui de la guerre à Gaza.
«L'instauration d'un cessez-le-feu et l'acheminement de l'aide humanitaire [dans la bande de Gaza] restent nos priorités», a déclaré mercredi M. Erdogan, dont le pays a envoyé plusieurs navires d'aide humanitaire à Gaza via le port égyptien d'Al-Arish depuis le début du conflit entre le Hamas palestinien et Israël le 7 octobre.
M. Sissi a par ailleurs affirmé avoir «discuté amplement» avec le président Erdogan de la situation en Somalie et s'être accordé avec lui sur la nécessité d'œuvrer pour «préserver l'unité et l'intégrité territoriale» de ce pays de la Corne de l'Afrique.
Ankara et Le Caire ont signé ces derniers mois plusieurs accords de coopération militaire avec la Somalie, en proie à de vives tensions avec l'Éthiopie, son principal voisin.
Avec AFP
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