©(Photo par ATTA KENARE / AFP)
Les autorités iraniennes ont arrêté des membres de familles de manifestants dans le but de réprimer les protestations en cours, selon un récent rapport de Human Rights Watch (HRW).
Cette tactique, qui s'apparente à une prise d'otages, vise à "faire pression sur les manifestants et à les dissuader de poursuivre leur mouvement".
Le rapport de HRW documente plusieurs cas d'arrestations et de détentions arbitraires de parents et d'épouses de manifestants, en particulier ceux qui ont fui le pays ou qui sont recherchés par les forces de sécurité.
L'organisation a recueilli des témoignages de personnes dont les proches ont été arrêtés et détenus sans mandat, souvent dans le but de forcer les manifestants à se rendre.
«Les forces de sécurité iraniennes utilisent les membres des familles comme des pions dans leur tentative désespérée de mettre fin aux manifestations», a déclaré Tara Sepehri Far, directrice du département Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. «Prendre des otages est une violation flagrante des droits humains, et les autorités iraniennes doivent immédiatement libérer tous ceux qui sont détenus uniquement en raison de leurs liens familiaux.»
Le rapport détaille plusieurs incidents, notamment l'arrestation de la mère et de la sœur d'un manifestant recherché, ainsi que la détention de l'épouse d'un autre manifestant ayant fui en Turquie. Dans un cas, les autorités ont menacé de torturer les proches d'un manifestant s'il ne se rendait pas.
HRW a exhorté la communauté internationale à condamner ces pratiques et à faire pression sur l'Iran pour qu'il respecte les droits fondamentaux de ses citoyens.
L'organisation a également appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les individus détenus uniquement en raison de leurs liens familiaux avec des manifestants.
Les manifestations en Iran ont commencé en septembre 2022 à la suite de la mort de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée par la police des mœurs. Les protestations se sont transformées en un mouvement plus large contre le gouvernement, réclamant davantage de liberté et de droits pour les citoyens iraniens.
La réponse des autorités a été marquée par une répression violente, avec des milliers d'arrestations et de nombreux rapports de violations des droits humains.
Avec AFP
Cette tactique, qui s'apparente à une prise d'otages, vise à "faire pression sur les manifestants et à les dissuader de poursuivre leur mouvement".
Le rapport de HRW documente plusieurs cas d'arrestations et de détentions arbitraires de parents et d'épouses de manifestants, en particulier ceux qui ont fui le pays ou qui sont recherchés par les forces de sécurité.
L'organisation a recueilli des témoignages de personnes dont les proches ont été arrêtés et détenus sans mandat, souvent dans le but de forcer les manifestants à se rendre.
«Les forces de sécurité iraniennes utilisent les membres des familles comme des pions dans leur tentative désespérée de mettre fin aux manifestations», a déclaré Tara Sepehri Far, directrice du département Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. «Prendre des otages est une violation flagrante des droits humains, et les autorités iraniennes doivent immédiatement libérer tous ceux qui sont détenus uniquement en raison de leurs liens familiaux.»
Le rapport détaille plusieurs incidents, notamment l'arrestation de la mère et de la sœur d'un manifestant recherché, ainsi que la détention de l'épouse d'un autre manifestant ayant fui en Turquie. Dans un cas, les autorités ont menacé de torturer les proches d'un manifestant s'il ne se rendait pas.
HRW a exhorté la communauté internationale à condamner ces pratiques et à faire pression sur l'Iran pour qu'il respecte les droits fondamentaux de ses citoyens.
L'organisation a également appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les individus détenus uniquement en raison de leurs liens familiaux avec des manifestants.
Les manifestations en Iran ont commencé en septembre 2022 à la suite de la mort de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée par la police des mœurs. Les protestations se sont transformées en un mouvement plus large contre le gouvernement, réclamant davantage de liberté et de droits pour les citoyens iraniens.
La réponse des autorités a été marquée par une répression violente, avec des milliers d'arrestations et de nombreux rapports de violations des droits humains.
Avec AFP
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