L’instruction de l’affaire du réseau de TikTokeurs pédophiles est dans sa phase finale. Le premier juge d’instruction du Mont-Liban, Nicolas Mansour, a décerné des mandats d’arrêt contre 14 personnes, a rapporté mardi le site de la chaîne MTV, sous la plume de Renée Abi Nader.
«Le premier juge d'instruction du Mont-Liban, Nicolas Mansour, a terminé son interrogatoire et arrêté 14 personnes. Il a fixé au 17 septembre, la date d’une confrontation entre les accusés et les plaignants. D’autres audiences pourraient se tenir dans le même cadre», a-t-on indiqué de source judiciaire à la MTV.
Selon la même source, trois personnes qui avaient été interpellées dans le cadre de cette affaire sordide, révélée au grand jour en mai 2024, devraient être relâchées, une fois l’enquête terminée. Parmi eux, l’avocat Khaled Merheb. Les actes dont les trois se seraient rendus responsables seraient considérés comme étant des délits, les trois individus n’ayant pas, selon les éléments de l’enquête, attiré les victimes, tous des enfants et des adolescents (dans les filets du réseau criminels). De même source, on ne donne cependant pas davantage de précisions au sujet des délits, à cause du secret de l’instruction.
En revanche, l’influenceuse, surnommée Gigi, qui attirait les jeunes vers les appartements où ils étaient agressés et drogués, a nié les faits qui lui sont attribués, mais elle reste aux arrêts, en attendant l’issue des séances de confrontation.
Au terme de ces audiences, le dossier devra être transmis au Parquet du Mont-Liban qui devra l’examiner et statuer sur le fond, avant de le remettre au juge d’instruction. L’acte d’accusation devra être publié dans les deux semaines qui suivront, selon la même source.
L’enquête, précise-t-on de même source, porte sur deux dossiers: le premier se rapporte au réseau de TikTokeurs pédophiles et le second concerne une affaire d’homicide involontaire, à cause du suicide d’un adolescent, victime des malfaiteurs. Selon la source judiciaire, le traitement du second nécessitera plus de temps.
Il reste que le chef et bailleur de fonds présumé du réseau, Paul Méouchi, surnommé «Jay», reste en liberté, à Stockholm, où il est installé depuis des années. Le Liban avait pourtant adressé aux autorités suédoises une commission rogatoire pour obtenir son extradition. Celles-ci ont cependant refusé de l’envoyer au Liban.
Selon la même source, Jay «a tenté de prendre contact avec le premier juge d'instruction du Mont-Liban, qui a refusé de lui parler, lui demandant de se rendre d’abord» aux autorités libanaises. Paul Méouchi aurait répondu que «la police suédoise l'empêchait de se rendre», toujours selon la source.
Pour rappel, l’affaire du réseau de TikTokeurs pédophiles a éclaté au grand jour en mai dernier, lorsque le Parquet a été saisi par les parents de huit mineurs, qui ont été victimes d’abus sexuels et contraints à consommer de la drogue.
Parmi les détenus, on compte un coiffeur, le propriétaire d’une boutique de vêtements, un dentiste et l’influenceuse qui attirait les enfants et les adolescents sur l’application et les livrait aux membres du réseau.
«Le premier juge d'instruction du Mont-Liban, Nicolas Mansour, a terminé son interrogatoire et arrêté 14 personnes. Il a fixé au 17 septembre, la date d’une confrontation entre les accusés et les plaignants. D’autres audiences pourraient se tenir dans le même cadre», a-t-on indiqué de source judiciaire à la MTV.
Selon la même source, trois personnes qui avaient été interpellées dans le cadre de cette affaire sordide, révélée au grand jour en mai 2024, devraient être relâchées, une fois l’enquête terminée. Parmi eux, l’avocat Khaled Merheb. Les actes dont les trois se seraient rendus responsables seraient considérés comme étant des délits, les trois individus n’ayant pas, selon les éléments de l’enquête, attiré les victimes, tous des enfants et des adolescents (dans les filets du réseau criminels). De même source, on ne donne cependant pas davantage de précisions au sujet des délits, à cause du secret de l’instruction.
En revanche, l’influenceuse, surnommée Gigi, qui attirait les jeunes vers les appartements où ils étaient agressés et drogués, a nié les faits qui lui sont attribués, mais elle reste aux arrêts, en attendant l’issue des séances de confrontation.
Au terme de ces audiences, le dossier devra être transmis au Parquet du Mont-Liban qui devra l’examiner et statuer sur le fond, avant de le remettre au juge d’instruction. L’acte d’accusation devra être publié dans les deux semaines qui suivront, selon la même source.
L’enquête, précise-t-on de même source, porte sur deux dossiers: le premier se rapporte au réseau de TikTokeurs pédophiles et le second concerne une affaire d’homicide involontaire, à cause du suicide d’un adolescent, victime des malfaiteurs. Selon la source judiciaire, le traitement du second nécessitera plus de temps.
Il reste que le chef et bailleur de fonds présumé du réseau, Paul Méouchi, surnommé «Jay», reste en liberté, à Stockholm, où il est installé depuis des années. Le Liban avait pourtant adressé aux autorités suédoises une commission rogatoire pour obtenir son extradition. Celles-ci ont cependant refusé de l’envoyer au Liban.
Selon la même source, Jay «a tenté de prendre contact avec le premier juge d'instruction du Mont-Liban, qui a refusé de lui parler, lui demandant de se rendre d’abord» aux autorités libanaises. Paul Méouchi aurait répondu que «la police suédoise l'empêchait de se rendre», toujours selon la source.
Pour rappel, l’affaire du réseau de TikTokeurs pédophiles a éclaté au grand jour en mai dernier, lorsque le Parquet a été saisi par les parents de huit mineurs, qui ont été victimes d’abus sexuels et contraints à consommer de la drogue.
Parmi les détenus, on compte un coiffeur, le propriétaire d’une boutique de vêtements, un dentiste et l’influenceuse qui attirait les enfants et les adolescents sur l’application et les livrait aux membres du réseau.
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