Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, s’est interrogé, mercredi soir, sur ce qui se passe sur le terrain après que les militaires à la retraite ont envahi certains axes routiers du centre-ville de Beyrouth et autour de la maison de ce dernier, en brûlant des pneus.
Cette mobilisation survient en protestation à la session ministérielle «surprise» qui s’est tenue en début d’après-midi au Grand Sérail après le report de la séance initiale qui devait se tenir mardi à 9 heures du matin. En réaction, les forces de l’ordre qui étaient présentes en masse sur le terrain ont notamment reçu l’ordre de lancer – sur les anciens défenseurs de la patrie – plus de cinquante bombes lacrymogènes pour les éloigner.
Dans une déclaration publiée par son bureau de presse, M. Mikati s’est demandé à quoi servait cette mobilisation. «Il semble que les groupes organisés qui se mobilisent sous le slogan ‘revendication des droits des militaires à la retraite’ aient décidé de se retourner contre l'État et l'institution du Conseil des ministres et de paralyser complètement le pays», a-t-il dénoncé.
«Est-ce un crime commis par le gouvernement que de se réunir pour traiter de questions concernant la population et les affaires des administrations publiques?», s’est-il également interrogé.
S’adressant ensuite aux militaires à la retraite, il a déploré que ces derniers «aient délibérément ignoré sa prise de parole en début de session ministérielle» et qui stipulait: «Lorsque nous amorcerons l’étude du budget 2025, nous prendrons des mesures et des décisions fondamentales concernant les droits des travailleurs du secteur public et les augmentations proposées pour les civils, les militaires actifs et retraités sont incluses dans le projet de budget.»
M. Mikati a aussi reconnu, dans sa déclaration, avoir conscience que pour l’instant, «le Conseil des ministres est en train de prendre des mesures temporaires pour octroyer aux travailleurs du secteur public une assistance sociale, et ce, jusqu'à ce que le budget soit approuvé par le Parlement. Une mesure qui a déjà été adoptée et appliquée au personnel militaire actif et aux retraités également».
Le Premier ministre sortant a également estimé que les agissements des militaires retraités ce soir sur le terrain sont «loin d’être des mouvements de revendication classique. Ils se sont transformés en mouvements suspects qui nuisent à leurs revendications légitimes et à l'éthique militaire de ceux qui défendent les droits des retraités», a-t-il aussi souligné.
Justifiant la session ministérielle «ordinaire» de cet après-midi, M. Mikati a estimé que cela faisait partie de «ses devoirs constitutionnels de Premier ministre» en ajoutant que «l’ordre du jour a été distribué conformément aux règles et dans les délais fixés par le règlement intérieur du Conseil des ministres».
Enfin, M. Mikati a indiqué qu’il refusera de céder et que les séances «se poursuivront conformément aux procédures et aux dates qu’il jugera opportunes pour parachever l'étude du projet de loi de finances générale pour l'année 2025, après que le Cabinet a écouté le rapport du ministre des Finances aujourd'hui (mercredi) et que le Conseil a considéré ses séances ouvertes».
Cette mobilisation survient en protestation à la session ministérielle «surprise» qui s’est tenue en début d’après-midi au Grand Sérail après le report de la séance initiale qui devait se tenir mardi à 9 heures du matin. En réaction, les forces de l’ordre qui étaient présentes en masse sur le terrain ont notamment reçu l’ordre de lancer – sur les anciens défenseurs de la patrie – plus de cinquante bombes lacrymogènes pour les éloigner.
Dans une déclaration publiée par son bureau de presse, M. Mikati s’est demandé à quoi servait cette mobilisation. «Il semble que les groupes organisés qui se mobilisent sous le slogan ‘revendication des droits des militaires à la retraite’ aient décidé de se retourner contre l'État et l'institution du Conseil des ministres et de paralyser complètement le pays», a-t-il dénoncé.
«Est-ce un crime commis par le gouvernement que de se réunir pour traiter de questions concernant la population et les affaires des administrations publiques?», s’est-il également interrogé.
S’adressant ensuite aux militaires à la retraite, il a déploré que ces derniers «aient délibérément ignoré sa prise de parole en début de session ministérielle» et qui stipulait: «Lorsque nous amorcerons l’étude du budget 2025, nous prendrons des mesures et des décisions fondamentales concernant les droits des travailleurs du secteur public et les augmentations proposées pour les civils, les militaires actifs et retraités sont incluses dans le projet de budget.»
M. Mikati a aussi reconnu, dans sa déclaration, avoir conscience que pour l’instant, «le Conseil des ministres est en train de prendre des mesures temporaires pour octroyer aux travailleurs du secteur public une assistance sociale, et ce, jusqu'à ce que le budget soit approuvé par le Parlement. Une mesure qui a déjà été adoptée et appliquée au personnel militaire actif et aux retraités également».
Le Premier ministre sortant a également estimé que les agissements des militaires retraités ce soir sur le terrain sont «loin d’être des mouvements de revendication classique. Ils se sont transformés en mouvements suspects qui nuisent à leurs revendications légitimes et à l'éthique militaire de ceux qui défendent les droits des retraités», a-t-il aussi souligné.
Justifiant la session ministérielle «ordinaire» de cet après-midi, M. Mikati a estimé que cela faisait partie de «ses devoirs constitutionnels de Premier ministre» en ajoutant que «l’ordre du jour a été distribué conformément aux règles et dans les délais fixés par le règlement intérieur du Conseil des ministres».
Enfin, M. Mikati a indiqué qu’il refusera de céder et que les séances «se poursuivront conformément aux procédures et aux dates qu’il jugera opportunes pour parachever l'étude du projet de loi de finances générale pour l'année 2025, après que le Cabinet a écouté le rapport du ministre des Finances aujourd'hui (mercredi) et que le Conseil a considéré ses séances ouvertes».
Lire aussi
Commentaires