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- Proche-Orient: rencontre arabo-européenne à Madrid pour la solution à deux États
©(Photo par Thomas COEX / AFP)
Des représentants de pays arabes et européens, dont le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, ont de nouveau plaidé à Madrid, vendredi, pour faire avancer la solution dite à deux États, l'un palestinien, l'autre israélien, sur fond de guerre à Gaza.
«Ensembles, nous voulons identifier les actions concrètes qui nous permettront de progresser vers cet objectif», a expliqué sur X le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, qui a accueilli l'ensemble des participants au palais de la Moncloa, résidence officielle du chef du gouvernement, avant la réunion.
«La communauté internationale doit faire un pas décisif vers une paix juste et durable au Moyen-Orient», a insisté le responsable socialiste.
Cette rencontre, baptisée «Pour l'application des deux États», a rassemblé le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de l'Arabie saoudite, de l'Égypte et de la Turquie, tous membres du Groupe de contact arabo-islamique pour Gaza, ainsi que les secrétaires généraux de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique.
L'Union européenne était représentée de son côté par son haut représentant pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, mais aussi par les chefs de la diplomatie irlandais, norvégien, slovène et espagnol, dont les pays ont reconnu au printemps l'État de Palestine.
«La mise en œuvre de la solution à deux États est le seul moyen d'assurer une paix juste et durable dans la région par la coexistence pacifique et sûre de l'État de Palestine et de l'État d'Israël», a insisté lors d'une conférence de presse le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares.
Interrogé sur l'absence d'Israël à cette réunion, M. Albares a expliqué que le pays n'avait pas été invité parce qu'il n'appartient «ni au groupe des Européens, ni au groupe de contact arabo-islamique». Il a toutefois assuré qu'il serait «ravi» qu'Israël participe à des discussions sur la solution à deux États.
L'Espagne, qui a reconnu le 28 mai l'État de Palestine, en même temps que l'Irlande et la Norvège, a adopté depuis le début du conflit à Gaza une position très critique vis-à-vis d'Israël.
Le pays, qui a accueilli fin mai une autre réunion sur le conflit à Gaza, a annoncé début septembre la tenue d'un sommet bilatéral entre l'Espagne et la Palestine, le premier du genre, avant la fin de l'année. «Nous sommes en train de fixer la date», a précisé vendredi José Manuel Albares.
Avec AFP
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