De passage au Liban, le Commissaire général de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a effectué une tournée mardi auprès des responsables libanais pour leur présenter un état des lieux de la situation «alarmante» de l’agence. Il a exposé les défis financiers auxquels est confrontée l’agence onusienne au Liban et dans la région, en particulier à la lumière des tentatives continues d’Israël de saper son travail alors que la guerre perdure à Gaza et au Liban-Sud depuis plus de onze mois.
Concernant l'impact de la tension entre Israël et le Liban, M. Lazzarini a averti les responsables libanais rencontrés que «nous devons toujours être préparés au pire, même si nous espérons tous que ce pire ne se produira pas, la situation étant déjà préoccupante, notamment avec le déplacement de population croissant à la frontière».
M. Lazzarini a tiré la sonnette d’alarme sur la situation de l’Unrwa. L’agence onusienne «fait face à des attaques constantes, des appels au démantèlement, des pressions exercées par la Knesset israélienne dans ce sens; et il ne se passe pas un jour sans que ses installations ou ses employés soient pris pour cible», a-t-il notamment dénoncé lors de sa première visite, mardi matin, au ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib.
De son côté, M. Bou Habib a souligné l’importance pour l’Unrwa «de poursuivre sa mission et ses services, en particulier dans les secteurs de l’éducation et de la santé, estimant que c’est un investissement afin d’assurer un meilleur avenir aux réfugiés palestiniens». Pour le ministre sortant, «l’absence de l'Unrwa pousserait ces derniers vers l'extrémisme et la violence».
Les mêmes sujets ont été abordés par M. Lazzarini lors de sa rencontre matinale à Aïn el-Tiné avec le chef du Parlement, Nabih Berry. Concernant le Liban, M. Lazzarini a averti M. Berry de l'impact de la tension croissante entre Israël et le Liban, estimant que «nous devons toujours être préparés au pire, même si nous espérons tous que ce pire ne se produira pas; la situation est déjà préoccupante».
«À Gaza, tous les efforts se concentrent sur un cessez-le-feu, la libération des otages et l'optimisation de l'aide humanitaire que nous fournissons», a-t-il ajouté.
M. Lazzarini et la délégation qui l’accompagne, dont la directrice des affaires de l’Unrwa au Liban, Dorothy Klaus, et le président du comité de dialogue libano-palestinien, Basil al-Hassan, se sont ensuite rendus au Sérail, où ils ont été accueillis par le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Concernant l'impact de la tension entre Israël et le Liban, M. Lazzarini a averti les responsables libanais rencontrés que «nous devons toujours être préparés au pire, même si nous espérons tous que ce pire ne se produira pas, la situation étant déjà préoccupante, notamment avec le déplacement de population croissant à la frontière».
M. Lazzarini a tiré la sonnette d’alarme sur la situation de l’Unrwa. L’agence onusienne «fait face à des attaques constantes, des appels au démantèlement, des pressions exercées par la Knesset israélienne dans ce sens; et il ne se passe pas un jour sans que ses installations ou ses employés soient pris pour cible», a-t-il notamment dénoncé lors de sa première visite, mardi matin, au ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib.
De son côté, M. Bou Habib a souligné l’importance pour l’Unrwa «de poursuivre sa mission et ses services, en particulier dans les secteurs de l’éducation et de la santé, estimant que c’est un investissement afin d’assurer un meilleur avenir aux réfugiés palestiniens». Pour le ministre sortant, «l’absence de l'Unrwa pousserait ces derniers vers l'extrémisme et la violence».
Les mêmes sujets ont été abordés par M. Lazzarini lors de sa rencontre matinale à Aïn el-Tiné avec le chef du Parlement, Nabih Berry. Concernant le Liban, M. Lazzarini a averti M. Berry de l'impact de la tension croissante entre Israël et le Liban, estimant que «nous devons toujours être préparés au pire, même si nous espérons tous que ce pire ne se produira pas; la situation est déjà préoccupante».
«À Gaza, tous les efforts se concentrent sur un cessez-le-feu, la libération des otages et l'optimisation de l'aide humanitaire que nous fournissons», a-t-il ajouté.
M. Lazzarini et la délégation qui l’accompagne, dont la directrice des affaires de l’Unrwa au Liban, Dorothy Klaus, et le président du comité de dialogue libano-palestinien, Basil al-Hassan, se sont ensuite rendus au Sérail, où ils ont été accueillis par le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
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