C1: le PSG lance contre Gérone une campagne incertaine
©FRANCK FIFE / AFP
Le Paris SG lance mercredi contre Gérone (22h00 heure de Beyrouth) une campagne de Ligue des champions qui s'annonce difficile et incertaine avec son programme relevé dans un nouveau format, et une équipe jeune et sans grande star après le départ de Kylian Mbappé.

Jusqu'ici tout va bien, avec quatre victoires convaincantes en quatre matches de Ligue 1, une pluie de buts marqués par un éventail de joueurs et une identité de jeu plus cohérente et stable que la saison précédente.

Bradley Barcola (quatre buts) sur l'aile gauche, Ousmane Dembélé (trois buts, trois passes décisives) sur l'aile droite, un milieu bien pourvu en talents et en vivacité: les motifs de satisfaction sont légion en ce début de saison post-Mbappé, parti au Real Madrid.

D'ailleurs, le très exigeant entraîneur Luis Enrique a déjà confié à plusieurs reprises son contentement, et repoussant l'idée que la jeunesse de l'équipe soit un "handicap".

Réélu capitaine, le Brésilien Marquinhos confirme: "Il y a une très bonne base héritée de la saison dernière, ça ne démarre pas maintenant. Il y a juste quelques nouveaux, qui doivent encore s'adapter à ce que demande le coach."

En l'occurrence, le milieu Joao Neves semble avoir très vite compris ce qui lui est demandé et affiche un très bon niveau pour une recrue de 19 ans exilée de son Portugal natal. L'Equatorien Willian Pacho s'est montré solide en défense. Et le transfuge de Rennes et Espoir français Désiré Doué a réalisé plusieurs entrées convaincantes.

"Pas d'excuse" 


Mais la Ligue des champions est toujours le mètre-étalon des saisons parisiennes. Luis Enrique ne s'est pas caché: "Nous allons commencer mercredi une compétition que nous voulons tous gagner et qui est l'objectif du club depuis de nombreuses années."

Mais l'édition qui se profile comporte son lot de défis. Le tirage au sort du premier tour, déjà peu favorable l'an dernier, promet de grosses batailles dès la "phase de ligue": Arsenal et le Bayern Munich à l'extérieur, l'Atletico Madrid et Manchester City à domicile.


Les autres adversaires - Gérone, Stuttgart, le PSV Eindhoven et Salzbourg - sont plusieurs crans en dessous. Corollaire: l'erreur ne sera pas permise dans ces matches-là, avec seulement huit équipes qualifiées directement sur les 36 engagées dans la nouvelle phase à poule unique. Devoir passer par les barrages en cas de classement entre la 9e et la 24e place ferait tache.

Luis Enrique l'a mauvaise, estimant à plusieurs reprises que le PSG a été "statistiquement le moins favorisé par le tirage". Mardi, il a assuré néanmoins qu'il "n'utiliserait pas cette excuse" en cas de déconvenue: "on va se battre sur chaque match, la difficulté c'est que chaque but va compter".

Marquinhos, lui, veut finir dans le top 8: "On a toujours envie d'être dans le haut du tableau", même "sans grand nom, sans grande star" après les départs successifs de Messi, Neymar et Mbappé.

"C'est une nouvelle formule qu'on va découvrir tous ensemble, c'est comme un championnat, il ne faudra pas perdre de points, surtout parce qu'on commence à la maison", a-t-il continué.

Dès mercredi en effet, les trois points sont recommandés contre Gérone, surprenant troisième de Liga l'an dernier, qui a des qualités, prévient Luis Enrique: "J'ai vu presque tous leurs matches, et c'est l'une des meilleures équipes d'Espagne. Gérone va nous disputer le ballon, c'est une des quelques équipes qui peut le faire."

Mais l'équipe entraînée par Michel a pris le bouillon dimanche à domicile contre Barcelone (défaite 4-1). Ses meilleurs joueurs, d'Artem Dovbyk à Aleix Garcia en passant par Savio, sont partis cet été. Ce dernier attend désormais le PSG avec sa nouvelle équipe Manchester City, mais bien plus tard dans la saison, le 22 janvier.

Avec AFP
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