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- Trois attaques ciblées dans la banlieue sud à Beyrouth en neuf mois
Un raid israélien a été mené, vendredi après-midi, sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. L’armée israélienne a revendiqué l’attaque et ses médias ont révélé qu’Ibrahim Akil, chef du service des opérations et membre du Conseil djihadiste au sein du Hezbollah, en était la cible.
Il s’agit de la troisième attaque ciblant le cœur de ce fief de la formation pro-iranienne, depuis l’ouverture du front sud, le 8 octobre dernier.
La première s’est produite le 2 janvier 2024 et a visé Saleh el-Arouri, membre fondateur des brigades Al-Qassam (branche armée du Hamas) et vice-président du bureau politique du Hamas.
Il avait été tué dans une attaque de drone qui avait visé l’appartement où il se trouvait, dans le quartier Moawad, dans la banlieue sud.
Deux autres cadres avaient également été tués, dont un Palestinien surnommé Abou Amer, aide d’El-Arouri et responsable des opérations du Hamas au Liban-Sud, ainsi que six civils. Onze personnes avaient été également blessées.
Cette frappe visait l’appartement dans lequel des cadres palestiniens étaient réunis, ainsi que la voiture de Saleh el-Arouri, garée devant l’immeuble.
Des responsables israéliens avaient qualifié à l’époque l’assassinat d’El-Arouri d'«opération de grande qualité».
La deuxième attaque israélienne avait eu lieu le 30 juillet 2024, dans la banlieue sud de Beyrouth, et ciblé Fouad Chokr, responsable militaire du Hezbollah et conseiller influent de Hassan Nasrallah, qui avait été tué sur le coup.
Trois personnes, une femme et deux enfants, y avaient également trouvé la mort et 74 autres avaient été blessées.
Le Hezbollah avait d’abord démenti la mort de son chef militaire, puis confirmé sa présence dans le bâtiment visé. Ce n’est que 24 heures plus tard que la formation pro-iranienne a annoncé officiellement la mort de Chokr, qu’elle considère comme «un symbole majeur de la résistance».
Sa liquidation a porté un coup dur à la structure du parti, vu le «rôle de premier plan» qu’il jouait dans les opérations du Hezbollah contre Israël depuis le Liban-Sud, selon une source proche de la formation.
L’assassinat de Fouad Chokr s’inscrivait dans le cadre d’une riposte à un tir meurtrier sur le Golan, le 27 juillet.
Israël avait accusé le Hezbollah d’être à l’origine d’un bombardement meurtrier de la ville de Majdal Shams, où 12 jeunes, âgés de 10 à 16 ans, avaient été tués alors qu’ils étaient sur un terrain de jeu. L’armée israélienne avait attribué la responsabilité de cette attaque à Chokr.
Il ne faut pas oublier que la banlieue sud a été le théâtre principal, avec le Liban-Sud et la Békaa, des explosions de bipeurs et de talkie-walkies survenues mardi et mercredi.
Le bilan officiel de cette attaque aux appareils piégés est de 37 morts et de 3.021 blessés.
Il s’agit de la troisième attaque ciblant le cœur de ce fief de la formation pro-iranienne, depuis l’ouverture du front sud, le 8 octobre dernier.
La première s’est produite le 2 janvier 2024 et a visé Saleh el-Arouri, membre fondateur des brigades Al-Qassam (branche armée du Hamas) et vice-président du bureau politique du Hamas.
Il avait été tué dans une attaque de drone qui avait visé l’appartement où il se trouvait, dans le quartier Moawad, dans la banlieue sud.
Deux autres cadres avaient également été tués, dont un Palestinien surnommé Abou Amer, aide d’El-Arouri et responsable des opérations du Hamas au Liban-Sud, ainsi que six civils. Onze personnes avaient été également blessées.
Cette frappe visait l’appartement dans lequel des cadres palestiniens étaient réunis, ainsi que la voiture de Saleh el-Arouri, garée devant l’immeuble.
Des responsables israéliens avaient qualifié à l’époque l’assassinat d’El-Arouri d'«opération de grande qualité».
La deuxième attaque israélienne avait eu lieu le 30 juillet 2024, dans la banlieue sud de Beyrouth, et ciblé Fouad Chokr, responsable militaire du Hezbollah et conseiller influent de Hassan Nasrallah, qui avait été tué sur le coup.
Trois personnes, une femme et deux enfants, y avaient également trouvé la mort et 74 autres avaient été blessées.
Le Hezbollah avait d’abord démenti la mort de son chef militaire, puis confirmé sa présence dans le bâtiment visé. Ce n’est que 24 heures plus tard que la formation pro-iranienne a annoncé officiellement la mort de Chokr, qu’elle considère comme «un symbole majeur de la résistance».
Sa liquidation a porté un coup dur à la structure du parti, vu le «rôle de premier plan» qu’il jouait dans les opérations du Hezbollah contre Israël depuis le Liban-Sud, selon une source proche de la formation.
L’assassinat de Fouad Chokr s’inscrivait dans le cadre d’une riposte à un tir meurtrier sur le Golan, le 27 juillet.
Israël avait accusé le Hezbollah d’être à l’origine d’un bombardement meurtrier de la ville de Majdal Shams, où 12 jeunes, âgés de 10 à 16 ans, avaient été tués alors qu’ils étaient sur un terrain de jeu. L’armée israélienne avait attribué la responsabilité de cette attaque à Chokr.
Il ne faut pas oublier que la banlieue sud a été le théâtre principal, avec le Liban-Sud et la Békaa, des explosions de bipeurs et de talkie-walkies survenues mardi et mercredi.
Le bilan officiel de cette attaque aux appareils piégés est de 37 morts et de 3.021 blessés.
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