©ISABELLA BONOTTO / AFP
Manchester City et Arsenal, les deux pépites de la Premier League, entrent en collision dès la 5e journée, dimanche (18h30) dans un Etihad stadium où Erling Haaland, buteur inarrêtable en Angleterre, tentera de faire céder la meilleure défense du royaume Gabriel-Saliba.
Le quadruple champion en titre reçoit son dauphin des deux saisons passées et deux points seulement les séparent au classement avant ces retrouvailles précoces, de quoi alimenter davantage le storytelling de ce duel anglais des temps modernes.
"Nous devons aller là-bas pour prouver que nous avons de nouveau progressé, que nous pouvons faire jeu égal", a lancé l'entraîneur d'Arsenal, Mikel Arteta, décrivant City comme "l'équipe qui a été la plus régulière de l'histoire en Premier League".
L'ogre du nord-ouest de l'Angleterre a englouti six des sept derniers titres. Mais il a trouvé avec les "Gunners" un adversaire à sa mesure, notamment dans les confrontations directes.
La saison dernière, les Londoniens ont gagné devant leur public (1-0) puis frustré une équipe de City (0-0) qui, à domicile, restait sur 57 matches de championnat avec au moins un but marqué.
Le défenseur français William Saliba, à l'époque désigné homme du match, repartira au combat dimanche face à Haaland, buteur stratosphérique depuis le début de saison avec neuf pions en quatre matches.
"C'est un grand joueur, un des meilleurs au monde. C'est difficile de jouer contre lui mais la saison dernière, on a tout donné pour le stopper et il n'a pas réussi (à marquer)", s'est souvenu l'international tricolore cette semaine au micro de FOX Sports.
Saliba forme une association redoutée avec le Brésilien Gabriel, la meilleure d'Angleterre selon les observateurs, confortés par les chiffres: Arsenal n'a encaissé qu'un but depuis le début de la Premier League, contre Brighton (1-1), à dix contre onze.
"S'ils continuent à jouer ensemble, on finira par parler de Saliba et Gabriel comme des deux binômes les plus remarquables de ma génération: John Terry et Ricardo Carvalho de Chelsea, Rio Ferdinand et Nemanja Vidic de Manchester United", a écrit l'ancien défenseur de Liverpool, Jamie Carragher, dans le Telegraph.
Les "Gunners" font cependant face à deux handicaps à l'heure d'affronter l'actuel leader. D'une, ils seront sans leur capitaine Martin Odegaard, blessé. De deux, ils arrivent désavantagés par le calendrier.
Le voyage à Manchester, une semaine après la victoire à Tottenham (1-0), tombe trois jours après le match de Ligue des champions chez l'Atalanta Bergame (0-0). Manchester City, à l'inverse, dispute son troisième match consécutif à la maison, quatre jours après la venue de l'Inter Milan (0-0).
"Je vais vous faire une liste pour les six dernières années du nombre de fois où nous avons eu ce désavantage d'affronter des adversaires difficiles avec des jours de récupération en moins. J'ai une liste énorme à vous montrer", a répondu vendredi Guardiola, avant de concéder: "bien sûr, c'est un petit avantage".
Arteta ne s'est pas lamenté sur son sort. "C'est extrêmement rare d'enchaîner dans ces conditions trois gros matches à l'extérieur en six jours, mais c'est ainsi, donc on s'est préparé pour cela, à la fois physiquement, mentalement et tactiquement".
Les deux camps se sont unis pour relativiser la portée du résultat de dimanche dans la course au titre, à huit mois de la ligne d'arrivée.
"En ce qui concerne le classement, ce n'est pas vraiment important. Ca le sera quand nous irons à Londres en deuxième moitié de saison", a minimisé Guardiola.
Pour Arsenal, gagner en terre ennemie apporterait tout de même un supplément de confiance et d'énergie. Manchester City, chez lui, n'a plus perdu en championnat depuis la venue de Brentford (1-2) en novembre 2022.
Avec AFP
Le quadruple champion en titre reçoit son dauphin des deux saisons passées et deux points seulement les séparent au classement avant ces retrouvailles précoces, de quoi alimenter davantage le storytelling de ce duel anglais des temps modernes.
"Nous devons aller là-bas pour prouver que nous avons de nouveau progressé, que nous pouvons faire jeu égal", a lancé l'entraîneur d'Arsenal, Mikel Arteta, décrivant City comme "l'équipe qui a été la plus régulière de l'histoire en Premier League".
L'ogre du nord-ouest de l'Angleterre a englouti six des sept derniers titres. Mais il a trouvé avec les "Gunners" un adversaire à sa mesure, notamment dans les confrontations directes.
La saison dernière, les Londoniens ont gagné devant leur public (1-0) puis frustré une équipe de City (0-0) qui, à domicile, restait sur 57 matches de championnat avec au moins un but marqué.
Le défenseur français William Saliba, à l'époque désigné homme du match, repartira au combat dimanche face à Haaland, buteur stratosphérique depuis le début de saison avec neuf pions en quatre matches.
"C'est un grand joueur, un des meilleurs au monde. C'est difficile de jouer contre lui mais la saison dernière, on a tout donné pour le stopper et il n'a pas réussi (à marquer)", s'est souvenu l'international tricolore cette semaine au micro de FOX Sports.
Saliba forme une association redoutée avec le Brésilien Gabriel, la meilleure d'Angleterre selon les observateurs, confortés par les chiffres: Arsenal n'a encaissé qu'un but depuis le début de la Premier League, contre Brighton (1-1), à dix contre onze.
"S'ils continuent à jouer ensemble, on finira par parler de Saliba et Gabriel comme des deux binômes les plus remarquables de ma génération: John Terry et Ricardo Carvalho de Chelsea, Rio Ferdinand et Nemanja Vidic de Manchester United", a écrit l'ancien défenseur de Liverpool, Jamie Carragher, dans le Telegraph.
Calendrier déséquilibré
Les "Gunners" font cependant face à deux handicaps à l'heure d'affronter l'actuel leader. D'une, ils seront sans leur capitaine Martin Odegaard, blessé. De deux, ils arrivent désavantagés par le calendrier.
Le voyage à Manchester, une semaine après la victoire à Tottenham (1-0), tombe trois jours après le match de Ligue des champions chez l'Atalanta Bergame (0-0). Manchester City, à l'inverse, dispute son troisième match consécutif à la maison, quatre jours après la venue de l'Inter Milan (0-0).
"Je vais vous faire une liste pour les six dernières années du nombre de fois où nous avons eu ce désavantage d'affronter des adversaires difficiles avec des jours de récupération en moins. J'ai une liste énorme à vous montrer", a répondu vendredi Guardiola, avant de concéder: "bien sûr, c'est un petit avantage".
Arteta ne s'est pas lamenté sur son sort. "C'est extrêmement rare d'enchaîner dans ces conditions trois gros matches à l'extérieur en six jours, mais c'est ainsi, donc on s'est préparé pour cela, à la fois physiquement, mentalement et tactiquement".
Les deux camps se sont unis pour relativiser la portée du résultat de dimanche dans la course au titre, à huit mois de la ligne d'arrivée.
"En ce qui concerne le classement, ce n'est pas vraiment important. Ca le sera quand nous irons à Londres en deuxième moitié de saison", a minimisé Guardiola.
Pour Arsenal, gagner en terre ennemie apporterait tout de même un supplément de confiance et d'énergie. Manchester City, chez lui, n'a plus perdu en championnat depuis la venue de Brentford (1-2) en novembre 2022.
Avec AFP
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