© (Photo de Tiziana FABI / AFP)
Le pape François, 87 ans, est attendu jeudi au Luxembourg, avant de rejoindre Bruxelles jusqu'à dimanche, pour un déplacement à la rencontre des fidèles catholiques dans deux pays qui accueillent de nombreuses institutions européennes.
Dans un contexte international extrêmement tendu, il adressera «une parole au cœur de l'Europe» et évoquera «le rôle (que le Vieux continent) veut jouer dans le monde dans un avenir proche» pour l'accueil, la paix et la solidarité, selon le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
À la veille de son départ, il a qualifié d'«inacceptable» la «terrible escalade» au Liban, appelant la communauté internationale à faire son possible pour y mettre fin.
Cette visite du jésuite argentin, qui ne se déplace plus qu'en fauteuil roulant ou à l'aide d'une canne et a connu ces derniers mois des problème de santé, intervient moins de deux semaines après le plus long voyage de son pontificat: douze jours dans quatre pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie.
Au Luxembourg, le chef de l'Église catholique s'exprimera dans la matinée devant les autorités et rencontrera, dans l'après-midi, à la cathédrale Notre-Dame, quelques centaines de croyants tirés au sort.
Les autres pourront le saluer dans les rues de la capitale lors d'un tour en papamobile sous haute sécurité.
«Inattendue»
Il s'agit de la première visite papale au Luxembourg depuis 1985, lorsque Jean-Paul II avait célébré dans la capitale ce qui reste la plus grande messe de l'histoire du Luxembourg, avec 60.000 fidèles.
Depuis, la population du petit Grand-Duché a quasiment doublé, notamment grâce à l'attractivité de son centre financier. Enclavé entre la Belgique, l'Allemagne et la France, le Luxembourg, compte 654.000 habitants , dont quelque 41% de catholiques, selon le Vatican.
«Mais le pape François ne vient pas du tout dans la même société que Jean-Paul II», souligne le politologue Philippe Poirier à l'AFP. «En 1985, 79% des Luxembourgeois se déclaraient croyants d'une religion, dont 90% de chrétiens», rappelle-t-il. Or, «depuis 2023, la population luxembourgeoise est devenue majoritairement non croyante».
La tertiarisation de l'économie et l'attractivité du centre financier luxembourgeois ont joué un rôle. Et dans une société laïcisée et libéralisée, la communauté catholique s'est «internationalisée et pluralisée», selon les termes du prêtre Jean Ehret, directeur de l'institut de recherche Luxembourg School of Religion & Society.
Mercredi, le pape a évoqué brièvement, lors de son audience générale hebdomadaire, sa visite au Luxembourg et en Belgique, «l'occasion de donner un nouvel élan à la foi dans ces pays».
La venue de François «fera date», d'autant plus qu'elle est aussi «inattendue» dans la mesure où le Grand-Duché, par sa taille, ne figurait pas parmi «les premiers pays à visiter par le pape», note Jean Ehret.
Depuis son élection en 2013, François a pris le soin d'éviter les «grands pays européens» d'héritage catholique, préférant les pays d'Asie, d'Afrique ou de l'hémisphère sud habituellement délaissés, qu'il nomme les «périphéries» de l'Église.
La délégation du Vatican redécollera en fin d'après-midi direction Bruxelles. La partie belge de son périple s'achèvera par une messe dimanche matin au stade Roi-Baudouin.
Avec AFP
Dans un contexte international extrêmement tendu, il adressera «une parole au cœur de l'Europe» et évoquera «le rôle (que le Vieux continent) veut jouer dans le monde dans un avenir proche» pour l'accueil, la paix et la solidarité, selon le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
À la veille de son départ, il a qualifié d'«inacceptable» la «terrible escalade» au Liban, appelant la communauté internationale à faire son possible pour y mettre fin.
Cette visite du jésuite argentin, qui ne se déplace plus qu'en fauteuil roulant ou à l'aide d'une canne et a connu ces derniers mois des problème de santé, intervient moins de deux semaines après le plus long voyage de son pontificat: douze jours dans quatre pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie.
Au Luxembourg, le chef de l'Église catholique s'exprimera dans la matinée devant les autorités et rencontrera, dans l'après-midi, à la cathédrale Notre-Dame, quelques centaines de croyants tirés au sort.
Les autres pourront le saluer dans les rues de la capitale lors d'un tour en papamobile sous haute sécurité.
«Inattendue»
Il s'agit de la première visite papale au Luxembourg depuis 1985, lorsque Jean-Paul II avait célébré dans la capitale ce qui reste la plus grande messe de l'histoire du Luxembourg, avec 60.000 fidèles.
Depuis, la population du petit Grand-Duché a quasiment doublé, notamment grâce à l'attractivité de son centre financier. Enclavé entre la Belgique, l'Allemagne et la France, le Luxembourg, compte 654.000 habitants , dont quelque 41% de catholiques, selon le Vatican.
«Mais le pape François ne vient pas du tout dans la même société que Jean-Paul II», souligne le politologue Philippe Poirier à l'AFP. «En 1985, 79% des Luxembourgeois se déclaraient croyants d'une religion, dont 90% de chrétiens», rappelle-t-il. Or, «depuis 2023, la population luxembourgeoise est devenue majoritairement non croyante».
La tertiarisation de l'économie et l'attractivité du centre financier luxembourgeois ont joué un rôle. Et dans une société laïcisée et libéralisée, la communauté catholique s'est «internationalisée et pluralisée», selon les termes du prêtre Jean Ehret, directeur de l'institut de recherche Luxembourg School of Religion & Society.
Mercredi, le pape a évoqué brièvement, lors de son audience générale hebdomadaire, sa visite au Luxembourg et en Belgique, «l'occasion de donner un nouvel élan à la foi dans ces pays».
La venue de François «fera date», d'autant plus qu'elle est aussi «inattendue» dans la mesure où le Grand-Duché, par sa taille, ne figurait pas parmi «les premiers pays à visiter par le pape», note Jean Ehret.
Depuis son élection en 2013, François a pris le soin d'éviter les «grands pays européens» d'héritage catholique, préférant les pays d'Asie, d'Afrique ou de l'hémisphère sud habituellement délaissés, qu'il nomme les «périphéries» de l'Église.
La délégation du Vatican redécollera en fin d'après-midi direction Bruxelles. La partie belge de son périple s'achèvera par une messe dimanche matin au stade Roi-Baudouin.
Avec AFP
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