Maoulaoui fait état de 70.100 déplacés répartis sur 533 centres
Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a fait état de non moins de 70.100 personnes déplacées à cause des frappes israéliennes, hébergées dans 533 centres.

Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue jeudi pour exposer la gestion officielle de la crise des déplacés, M. Maoulaoui a indiqué que 13.500 Syriens avaient regagné leur pays ce qui signifie que «les migrants syriens sont en mesure de rentrer chez eux», contrairement à ce que les instances et les organisations internationales, dont l’Union européenne et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, avancent à ce sujet.

Cependant, si les Syriens installés dans le pays peuvent retourner chez eux pour fuir la machine de guerre israélienne, de nombreux Libanais du sud et de la Békaa n’ont nulle part où aller. «Notre attention se porte actuellement sur les populations libanaises, mais nous venons en aide, bien entendu, par souci d’humanité, à tout être humain dans le besoin», a indiqué le ministre, faisant état de refuges établis pour les Syriens dans la Békaa.

M. Maoulaoui a salué le travail des mohafez et des municipalités, soulignant l'importance «de dynamiser toutes les cellules de crise pour un suivi efficace» de l’assistance aux personnes déplacées.


«La cellule de crise du ministère de l'Intérieur est en contact permanent avec les mohafez pour connaître les derniers chiffres de déplacés ainsi que leurs besoins», a-t-il précisé, avant de souligner que son ministère est «en contact permanent avec les services de sécurité afin de résoudre les problèmes» liés aux mouvements de population.

«Il y a eu des problèmes mineurs et limités, qui ont été réglés sur le champ par les services de sécurité et les mohafez», a-t-il dit, en allusion à certaines frictions entre des déplacés proches du Hezbollah et les habitants de certaines régions.

M. Maoulaoui a en outre salué le rôle joué par la Croix-Rouge libanaise, en matière d'assistance et de secours et précisé que le ministère de l'Éducation est «en train de sécuriser les écoles pour en faire des centres d'hébergement sûrs».
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